Pour un oui et pour un non, il y a des conférences de presse, souvent pour protéger le gouvernement, un collègue ou la femme du Premier ministre, mais là niet. Rien.
L'affaire est très grave. La réputation de l'île Maurice est en jeu après les accusations du leader de l'opposition des Maldives concernant des allégations de pot-de-vins entre le Président Solih et le Premier ministre mauricien. Pravind Jugnauth dont le nom est cité à l'international, n'a pas jugé bon de venir rétablir sa vérité. Sa dernière conférence date de septembre 2022. S'il arrose généreusement ses détracteurs et les membres de l'opposition de critiques acerbes au bord d'un chemin, son silence concernant cette affaire qui a franchi les frontières agace.
Le ministre des Affaires étrangères Alan Ganoo affirme ce mercredi 26 avril, à l'affaire de pot-de-vin allégué de 500 millions de dollars (soit environ Rs 22,5 milliards) impliquant les Maldives et Maurice. Affaire, qu'il ne peut interférer. Il dit attendre les débats au Parlement maldivien pour réagir.
Rappelons que le président des Maldives, Ibrahim Mohamed Solih, est accusé par un député de son pays d’avoir négocié avec Maurice et accepté un pot-de-vin de Rs 2,5 milliards afin de changer la position de son pays au sujet de la frontière maritime. Le différend entre Maurice et les Maldives a été porté devant le Tribunal international du droit de la mer. La décision de cette instance judiciaire onusienne sera d’ailleurs rendue ce vendredi. Mais il est vrai que la position du président Solih a étonné plus d’un. Alors que son pays affrontait Maurice devant le Tribunal international du droit de la mer, il a envoyé une lettre au Premier ministre mauricien où il reconnaissait la souveraineté de Maurice sur les Chagos.
Une lettre rendue publique
Mais aux Maldives, le leader adjoint du Maldives Revolutionary Movement a écrit au chef juge alléguant qu’un pot-de-vin a été versé au président Ibrahim Mohamed Solih pour qu’il change sa position sur le dossier Chagos. Ce seraient des compagnies de pêche opérant à partir de Maurice qui auraient versé des pots-de-vin en échange de ce changement de position. De plus, le parlement des Maldives a voté une motion lundi afin d’examiner la correspondance que Solih a adressée à Pravind Jugnauth en août 2022.
Le leader adjoint de l’opposition aux Maldives, Ahmed Fayaz, affirme qu'une correspondance secrète signée Ibrahim Mohamed Solih a été envoyée à Pravind Jugnauth en août 2022, sans l’aval du Parlement maldivien et donc, en violation avec les articles 115 et 151 de la Constitution du pays. Le leader adjoint de l’opposition au Parlement de l’archipel réclame de ce fait la démission du président Ibrahim Mohamed Solih.
Dans cette lettre, le président Solih affirme écrire au nom du gouvernement et du peuple des Maldives pour exprimer son « soutien inébranlable à la décision prise par l’Assemblée générale des Nations Unies de reconnaître les îles Chagos comme faisant partie de Maurice ». Il félicite Maurice pour « ses efforts sans relâche pour revendiquer la souveraineté sur tout son territoire et nous sommes solidaires avec vous sur ce dossier ». « En tant que nation qui comprend l’importance de l’intégrité territoriale et la souveraineté des nations, nous croyons fortement que Maurice a le droit d’exercer le contrôle total sur son territoire. Nous reconnaissons l’archipel des Chagos comme faisant partie intégralement de Maurice et soutenons pleinement la résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies à ce sujet ».
L'affaire est très grave. La réputation de l'île Maurice est en jeu après les accusations du leader de l'opposition des Maldives concernant des allégations de pot-de-vins entre le Président Solih et le Premier ministre mauricien. Pravind Jugnauth dont le nom est cité à l'international, n'a pas jugé bon de venir rétablir sa vérité. Sa dernière conférence date de septembre 2022. S'il arrose généreusement ses détracteurs et les membres de l'opposition de critiques acerbes au bord d'un chemin, son silence concernant cette affaire qui a franchi les frontières agace.
Le ministre des Affaires étrangères Alan Ganoo affirme ce mercredi 26 avril, à l'affaire de pot-de-vin allégué de 500 millions de dollars (soit environ Rs 22,5 milliards) impliquant les Maldives et Maurice. Affaire, qu'il ne peut interférer. Il dit attendre les débats au Parlement maldivien pour réagir.
Rappelons que le président des Maldives, Ibrahim Mohamed Solih, est accusé par un député de son pays d’avoir négocié avec Maurice et accepté un pot-de-vin de Rs 2,5 milliards afin de changer la position de son pays au sujet de la frontière maritime. Le différend entre Maurice et les Maldives a été porté devant le Tribunal international du droit de la mer. La décision de cette instance judiciaire onusienne sera d’ailleurs rendue ce vendredi. Mais il est vrai que la position du président Solih a étonné plus d’un. Alors que son pays affrontait Maurice devant le Tribunal international du droit de la mer, il a envoyé une lettre au Premier ministre mauricien où il reconnaissait la souveraineté de Maurice sur les Chagos.
Une lettre rendue publique
Mais aux Maldives, le leader adjoint du Maldives Revolutionary Movement a écrit au chef juge alléguant qu’un pot-de-vin a été versé au président Ibrahim Mohamed Solih pour qu’il change sa position sur le dossier Chagos. Ce seraient des compagnies de pêche opérant à partir de Maurice qui auraient versé des pots-de-vin en échange de ce changement de position. De plus, le parlement des Maldives a voté une motion lundi afin d’examiner la correspondance que Solih a adressée à Pravind Jugnauth en août 2022.
Le leader adjoint de l’opposition aux Maldives, Ahmed Fayaz, affirme qu'une correspondance secrète signée Ibrahim Mohamed Solih a été envoyée à Pravind Jugnauth en août 2022, sans l’aval du Parlement maldivien et donc, en violation avec les articles 115 et 151 de la Constitution du pays. Le leader adjoint de l’opposition au Parlement de l’archipel réclame de ce fait la démission du président Ibrahim Mohamed Solih.
Dans cette lettre, le président Solih affirme écrire au nom du gouvernement et du peuple des Maldives pour exprimer son « soutien inébranlable à la décision prise par l’Assemblée générale des Nations Unies de reconnaître les îles Chagos comme faisant partie de Maurice ». Il félicite Maurice pour « ses efforts sans relâche pour revendiquer la souveraineté sur tout son territoire et nous sommes solidaires avec vous sur ce dossier ». « En tant que nation qui comprend l’importance de l’intégrité territoriale et la souveraineté des nations, nous croyons fortement que Maurice a le droit d’exercer le contrôle total sur son territoire. Nous reconnaissons l’archipel des Chagos comme faisant partie intégralement de Maurice et soutenons pleinement la résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies à ce sujet ».
