À l’issue de l’audience du jour, en cour de Moka, Me Shakeel Mohamed s’est adressé aux journalistes. Il a d’abord expliqué qu’il est tout à fait normal que la poursuite se montre « inflexible ». Elle ne fait, selon lui, que son travail. Puis, revenant sur les débats en cour, il a déclaré qu’il y a des éléments troublants dans l’affaire du mandat de perquisition.
Il a expliqué qu’il y a deux façons d’obtenir un mandat de perquisition : frapper à la porte d’un magistrat ou, dans une urgence, demander à un haut gradé de le faire. Shakeel Mohamed a déclaré que l’officier Gungadin a signé le document. Mais celui-ci ne comprend pas la liste des choses que la police espère trouver chez l’activiste. « Il est essentiel de lister ce que la police pense pouvoir découvrir. Cela vise à empêcher tout abus de pouvoir. Mais il n’y a pas cette liste dans le document », a-t-il déclaré. Et d’ajouter qu’il y a une autre irrégularité. « Il est indiqué sur le formulaire que le document a été signé au Police Headquarters. Mais il est indiqué Moka. Or, le quartier général de la police ne se trouve pas à Moka mais à Port-Louis. Cela ne peut être les deux », a déclaré l’avocat. Pour lui, il est clair qu’il y a des éléments troublants concernant le mandat de perquisition.
Il a expliqué qu’il y a deux façons d’obtenir un mandat de perquisition : frapper à la porte d’un magistrat ou, dans une urgence, demander à un haut gradé de le faire. Shakeel Mohamed a déclaré que l’officier Gungadin a signé le document. Mais celui-ci ne comprend pas la liste des choses que la police espère trouver chez l’activiste. « Il est essentiel de lister ce que la police pense pouvoir découvrir. Cela vise à empêcher tout abus de pouvoir. Mais il n’y a pas cette liste dans le document », a-t-il déclaré. Et d’ajouter qu’il y a une autre irrégularité. « Il est indiqué sur le formulaire que le document a été signé au Police Headquarters. Mais il est indiqué Moka. Or, le quartier général de la police ne se trouve pas à Moka mais à Port-Louis. Cela ne peut être les deux », a déclaré l’avocat. Pour lui, il est clair qu’il y a des éléments troublants concernant le mandat de perquisition.