Menu

Environnement

[Sea Users Association] Audition au tribunal de l'Environnement pour faire annuler le projet Growfish


Rédigé par E. Moris le Mercredi 28 Novembre 2018

Les auditions se poursuivent au tribunal de l'Environnement dans l'action de la Sea Users Association (et l'Ahrim) visant à annuler la licence EIA émise en faveur du projet de Growfish d'élevage de poissons dans la mer à Bambous, projet soutenu par le Min. de l' Environnement, le Min. de la Pêche le Min. du Tourisme.



Photo illustration
Photo illustration
Ils sont contre l’octroi d’un permis d’Environement Impact Assessment (EIA) pour une ferme aquacole à Bambous. de Growfish International (Mauritius) Ltd. Le Kolektif Non a Elvaz Poisson Dan la Mer constitué entre autres de pêcheurs, de plaisanciers, des habitants de la région et des surfeurs avaient lancé une pétition dénonçant un projet qui affecterait la faune et la flore marines et le risque requin.

Le collectif déplore aussi que le comité EIA n’aurait pas contacté ceux concernés par le projet dont les habitants de la région ainsi que les pêcheurs et plaisanciers. Et ce, contrairement aux règlements en vigueur pour l’octroi d’un permis EIA pour des fermes aquacoles.

La Sea Users Association qui représente les intérêts des usagers de la mer sont devant le tribunal de l'Environnement pour contrer légalement ce projet.

Lors de l'audition du 26 novembre, le représentant de Growfish a déclaré, entre autres, que Growfish allait engager Dr Blaison de la Réunion, apparemment un expert "reconnu mondialement dans le domaine du comportement des requins" pour faire ce qui selon eux représente l'étude du point zéro (baseline study). Ils ont également l'intention d'engager Dr Blaison pour aider au monitoring de l'impact de la ferme.

Il également clarifié la position de Growfish sur la nécessité ou non de consulter les parties intéressées ("stakeholders") avant de soumettre sa demande de permis EIA: toutes activités hors de la zone d'opération des fermes ne seront pas affectées - donc pas nécessaire de consulter les plongeurs, pêcheurs (autres que ceux de Bambous / Albions), pleasurecraft operators, nageurs et surfeurs de la région ouest (et autres usagers de la mer de la région ouest).

Le Ministère de la Pêche, dans son témoignage a affirmé qu'il n'y avait aucune raison de ne pas avoir confiance en le Ministère de la Pêche, qu'il n'y avait jamais eu d'attaque de requins sur les filets de la Ferme Marine de Mahébourg et que l'échappée qui avait fait le sujet de la PNQ du leader de l'Opposition récemment, n'était que le résultat de vandalisme - comme expliqué par la Ferme Marine de Mahébourg.

Il a aussi expliqué que les articles de presse concernant la présence de requins faisait partie d'une campagne de propagande.

Lors du contre-interrogatoire du premier témoin du Ministère de la Pêche, l'Ahrim et la Sea Users Association ont eu du mal à faire progresser cette audition se heurtant de nombreuses fois à un témoin qui ne répondait pas aux questions et qui répondait à côté. Le représentant du Ministère a cependant déclaré qu'il était certain que les fermes aquacoles n'avait aucun effet attractif sur les requins et qu'à la ferme de Mahébourg on ne voit pas de requins, et qu'il n'y a eu aucune attaque de requins sur les filets (ce que nie la Sea Users Association).

La Sea Users Association a fait ressortir que les cages artisanales comme celles de Grand Gaube avait également besoin d'un permis EIA en vertu de la loi (Alors que ces fermes artisanales n'ont aucun permis EIA) - ce que nie le Ministère.

L'Ahrim a fait ressortir le conflit d'intérêt du Ministère de la Pêche qui siège sur le comité qui décide du permis EIA et sur lequel le Ministère de l'Environnement se repose pour les questions liées à l'impact sur l'environnement marin.

Le contre-interrogatoire de la Sea User Association continue ce mercredi.

Source : Page Sea User Association

Mercredi 28 Novembre 2018

Nouveau commentaire :

Règles communautaires

Nous rappelons qu’aucun commentaire profane, raciste, sexiste, homophobe, obscène, relatif à l’intolérance religieuse, à la haine ou comportant des propos incendiaires ne sera toléré. Le droit à la liberté d’expression est important, mais il doit être exercé dans les limites légales de la discussion. Tout commentaire qui ne respecte pas ces critères sera supprimé sans préavis.


LES PLUS LUS EN 24H