C’est ce qui s’appelle être grounded. Le directeur exécutif de PAD CO n’est pas autorisé à quitter le pays, quel que soit le contexte. Alain Hao Thyn Chuan Ha Shun, arrêté dans le cadre de l’affaire Saint-Louis, fait l’objet d’une interdiction de voyager.
C’est normal ! Sauf qu’il a demandé l’autorisation de la cour pour se rendre à la Réunion. Il a indiqué qu’il devait accompagner son père pour un traitement à l’île de la Réunion du 4 au 9 octobre 2021. Son père, a-t-il expliqué dans sa demande, est atteint de cancer depuis 2019. Le tribunal de Port-Louis n’a cependant pas accédé à sa demande.
Lundi, la magistrate Bibi Azna Bholah a indiqué qu’elle a tranché en faveur de l’Icac. Celle-ci avait, par l’intermédiaire de son homme de loi, objecté à la demande du CEO de PAD Co. L’Icac avait argué qu’il y a un grand risque qu’il s’enfuit ou qu’il interfère avec des témoins ou encore qu’il manipule des preuves à l’étranger. Rappelons qu’Alain Hao Thyn Chuan Ha Shun fait l’objet d’une accusation provisoire de blanchiment d’argent devant le tribunal de Port-Louis. Il avait été arrêté le 29 septembre 2020 par l’Icac dans le sillage de l’affaire Saint-Louis. Il avait retrouvé la liberté après s’être acquitté d’une caution de Rs 300 000 et avoir signé une reconnaissance de dette de Rs 5 millions.
C’est normal ! Sauf qu’il a demandé l’autorisation de la cour pour se rendre à la Réunion. Il a indiqué qu’il devait accompagner son père pour un traitement à l’île de la Réunion du 4 au 9 octobre 2021. Son père, a-t-il expliqué dans sa demande, est atteint de cancer depuis 2019. Le tribunal de Port-Louis n’a cependant pas accédé à sa demande.
Lundi, la magistrate Bibi Azna Bholah a indiqué qu’elle a tranché en faveur de l’Icac. Celle-ci avait, par l’intermédiaire de son homme de loi, objecté à la demande du CEO de PAD Co. L’Icac avait argué qu’il y a un grand risque qu’il s’enfuit ou qu’il interfère avec des témoins ou encore qu’il manipule des preuves à l’étranger. Rappelons qu’Alain Hao Thyn Chuan Ha Shun fait l’objet d’une accusation provisoire de blanchiment d’argent devant le tribunal de Port-Louis. Il avait été arrêté le 29 septembre 2020 par l’Icac dans le sillage de l’affaire Saint-Louis. Il avait retrouvé la liberté après s’être acquitté d’une caution de Rs 300 000 et avoir signé une reconnaissance de dette de Rs 5 millions.