Il est prêt à la confrontation ! Le communiqué du directeur des poursuites publiques est lourd de sens. C'est l'une des rares fois où le DPP ne prend pas de gants et cherche l'attaque frontale.
« Le bureau du DPP ne se laissera pas intimider dans ce qui ressemble à nouvelle tentative de mettre en péril son indépendance et son courage de faire respecter l'État de droit dans notre société démocratique! » Voilà ce qu'écrit Me Satyajit Boolell dans son communiqué, émis hier, en guise de réponse à celui de l'Attorney General, émis dimanche.
Ce qui retient l'attention, dans le communiqué du DPP, c'est le langage. Il est volontairement fort. Certes, Me Satyajit Boolell ne pouvait décemment pas accepter de telles attaques sur un membre de son bureau ou sur son bureau dans son ensemble. Mais ce n'est pas ce seul facteur qu'il faut prendre en considération. Il y a une crainte, et Satyajit Boolell doit l'avoir aussi, de ce qu'il adviendra de ce bureau après son départ à la retraite. L'actuel DPP raccroche les crampons à la fin de l'année. Tout le monde se gausse du fait que son bureau est indépendant. Mais, dans la vie, il faut pouvoir maintenir son indépendance. Surtout face au pouvoir !
Pour diverses raisons, Satyajit Boolell a pu le faire. Même si, pour cela, il a dû quitter chez lui presque en pyjama un matin pour éviter une arrestation. Est-ce qu'un autre DPP aurait pu soutenir la pression ? Est-ce que le futur DPP sera en mesure de le faire ? Déjà qu'il faudrait bien surveiller les nominations au sein du judiciaire. Est-ce que certains adjoints du DPP se verront proposer une place de juge très prochainement? Ce serait une première indication que des choses se trament.
« Le bureau du DPP ne se laissera pas intimider dans ce qui ressemble à nouvelle tentative de mettre en péril son indépendance et son courage de faire respecter l'État de droit dans notre société démocratique! » Voilà ce qu'écrit Me Satyajit Boolell dans son communiqué, émis hier, en guise de réponse à celui de l'Attorney General, émis dimanche.
Ce qui retient l'attention, dans le communiqué du DPP, c'est le langage. Il est volontairement fort. Certes, Me Satyajit Boolell ne pouvait décemment pas accepter de telles attaques sur un membre de son bureau ou sur son bureau dans son ensemble. Mais ce n'est pas ce seul facteur qu'il faut prendre en considération. Il y a une crainte, et Satyajit Boolell doit l'avoir aussi, de ce qu'il adviendra de ce bureau après son départ à la retraite. L'actuel DPP raccroche les crampons à la fin de l'année. Tout le monde se gausse du fait que son bureau est indépendant. Mais, dans la vie, il faut pouvoir maintenir son indépendance. Surtout face au pouvoir !
Pour diverses raisons, Satyajit Boolell a pu le faire. Même si, pour cela, il a dû quitter chez lui presque en pyjama un matin pour éviter une arrestation. Est-ce qu'un autre DPP aurait pu soutenir la pression ? Est-ce que le futur DPP sera en mesure de le faire ? Déjà qu'il faudrait bien surveiller les nominations au sein du judiciaire. Est-ce que certains adjoints du DPP se verront proposer une place de juge très prochainement? Ce serait une première indication que des choses se trament.
