Il s’agit d’une saisie record pour la douane réunionnaise : 42 kilos d’héroïne, 6 kilos de résine de zamal et 174 grammes d’herbe à Sainte-Rose le 11 novembre 2016. Soit une valeur de 1,7 million d'euros.
Vers 1 heure du matin, la douane fait un tour au Port de Sainte-Rose pour y jeter une mission de surveillance de routine. Pas de chance pour trois individus qui s’y trouvent. Les stupéfiants sont encore dans leur voiture et attendent d’être transportés sur un bateau, le "Sweet Love Mama", qui ne va pas tarder à arriver. À bord, trois Mauriciens qui comptent emporter la marchandise à Maurice.
Il s’agit de Mike Brasse et ses deux acolytes, Royce Capdor et Osman Kamil Mohamed. Sur le port, en possession de la marchandise : Corine Clain, la maitresse de Mike Brasse, et ses deux fils, Kévin, 25 ans, et le "guet" Grégory, 18 ans. L’héroïne, la résine de zamal et l’herbe sont donc en escale à La Réunion avant de reprendre la mer.
En octobre 2016, Mike Brasse et deux autres Mauriciens sont en route vers Maurice, en provenance de Madagascar avec les stupéfiants à bord d’un bateau. Mais "les vagues trop fortes" selon Mike Brasse, engendrent une avarie. Il appelle donc Corine Clain qui prévient le CROSS et prend la marchandise. "Il m’a suppliée de la prendre", affirme-t-elle, en insistant qu’elle ne savait pas de quoi il s’agissait. Mais en route, elle fait un accident et doit donc faire appel à son fils, Kévin. Accompagné de sa mère et des trois Mauriciens, il dépose les stupéfiants chez sa tante.
Le voilà donc le 11 novembre, Mike Brasse, à nouveau en route vers La Réunion pour récupérer les produits. Sauf que cette fois-ci, la douane l’attend.
Mike Brasse a été condamné à 8 ans de prison ferme, Corine Clain et Osman Kamil Mohamed à 4 ans, Royce Capdor à 3 ans, Kévin Zettor à 2 ans dont un an avec sursis et Grégory Grondin a été relaxé. Les quatre détenus ont été condamné à payer une amende de 1,7 millions d'euros.
Mike Brasse a purgé quasiment 6 années de prison à la Réunion, en bénéficiant d’une remise de peine de deux ans. Mike Brasse, originaire de Grand-Gaube est de retour à Maurice, escorté par des gendarmes de la Réunion depuis le 24 janvier. Arrivé sur place, le trafiquant de drogue a été pris en charge par les policiers avant d’être conduit directement aux Casernes Centrales pour un interrogatoire.
Bien que les enquêteurs veulent faire toute la lumière sur ce trafic d’héroïne et, plus précisément, sur la délivrance en cinq jours seulement de son passeport juste avant de venir à La Réunion fin 2016, octroyé avec l’aide de l’ancien commissaire de police Mario Nobin.
Ce dernier avait été arrêté le 29 décembre 2020, sous une accusation provisoire de « public official using his office for gratification » retenue contre l’ancien patron de la police mauricienne devenu ensuite patron des prisons. Il n’y a pas que la CCID qui s’intéresse à Mike Brasse. L’ICAC souhaite aussi l’interroger concernant ses biens, notamment des bateaux.
Mike Brasse a comparu en cour mercredi 9 février. La police n’a pas objecté à sa remise en liberté conditionnelle. Toutefois, Mike Brasse n’avait pas les moyens de régler sa caution. Cela fut fait jeudi. Une première partie de son interrogatoire par les officiers du Central CID a Déjà pris fin . La semaine prochaine, ce sera au tour des enquêteurs de l’Icac de l’interroger.
Vers 1 heure du matin, la douane fait un tour au Port de Sainte-Rose pour y jeter une mission de surveillance de routine. Pas de chance pour trois individus qui s’y trouvent. Les stupéfiants sont encore dans leur voiture et attendent d’être transportés sur un bateau, le "Sweet Love Mama", qui ne va pas tarder à arriver. À bord, trois Mauriciens qui comptent emporter la marchandise à Maurice.
Il s’agit de Mike Brasse et ses deux acolytes, Royce Capdor et Osman Kamil Mohamed. Sur le port, en possession de la marchandise : Corine Clain, la maitresse de Mike Brasse, et ses deux fils, Kévin, 25 ans, et le "guet" Grégory, 18 ans. L’héroïne, la résine de zamal et l’herbe sont donc en escale à La Réunion avant de reprendre la mer.
En octobre 2016, Mike Brasse et deux autres Mauriciens sont en route vers Maurice, en provenance de Madagascar avec les stupéfiants à bord d’un bateau. Mais "les vagues trop fortes" selon Mike Brasse, engendrent une avarie. Il appelle donc Corine Clain qui prévient le CROSS et prend la marchandise. "Il m’a suppliée de la prendre", affirme-t-elle, en insistant qu’elle ne savait pas de quoi il s’agissait. Mais en route, elle fait un accident et doit donc faire appel à son fils, Kévin. Accompagné de sa mère et des trois Mauriciens, il dépose les stupéfiants chez sa tante.
Le voilà donc le 11 novembre, Mike Brasse, à nouveau en route vers La Réunion pour récupérer les produits. Sauf que cette fois-ci, la douane l’attend.
Mike Brasse a été condamné à 8 ans de prison ferme, Corine Clain et Osman Kamil Mohamed à 4 ans, Royce Capdor à 3 ans, Kévin Zettor à 2 ans dont un an avec sursis et Grégory Grondin a été relaxé. Les quatre détenus ont été condamné à payer une amende de 1,7 millions d'euros.
Mike Brasse a purgé quasiment 6 années de prison à la Réunion, en bénéficiant d’une remise de peine de deux ans. Mike Brasse, originaire de Grand-Gaube est de retour à Maurice, escorté par des gendarmes de la Réunion depuis le 24 janvier. Arrivé sur place, le trafiquant de drogue a été pris en charge par les policiers avant d’être conduit directement aux Casernes Centrales pour un interrogatoire.
Bien que les enquêteurs veulent faire toute la lumière sur ce trafic d’héroïne et, plus précisément, sur la délivrance en cinq jours seulement de son passeport juste avant de venir à La Réunion fin 2016, octroyé avec l’aide de l’ancien commissaire de police Mario Nobin.
Ce dernier avait été arrêté le 29 décembre 2020, sous une accusation provisoire de « public official using his office for gratification » retenue contre l’ancien patron de la police mauricienne devenu ensuite patron des prisons. Il n’y a pas que la CCID qui s’intéresse à Mike Brasse. L’ICAC souhaite aussi l’interroger concernant ses biens, notamment des bateaux.
Mike Brasse a comparu en cour mercredi 9 février. La police n’a pas objecté à sa remise en liberté conditionnelle. Toutefois, Mike Brasse n’avait pas les moyens de régler sa caution. Cela fut fait jeudi. Une première partie de son interrogatoire par les officiers du Central CID a Déjà pris fin . La semaine prochaine, ce sera au tour des enquêteurs de l’Icac de l’interroger.
