Le sergent Mungar a passé un sale quart d’heure hier lors des travaux de l’enquête judiciaire visant à faire la lumière sur le décès de Soopramanien Kistnen. Il a d’ailleurs écopé de trois avertissements de la magistrate Vidya Mungroo-Jugurnath.
Elle le soupçonnait d’induire le tribunal en erreur. Mais mieux, lors de la séance d’hier, la présidente de l’enquête judiciaire n’a pu s’empêcher de laisser transparaître son incompréhension sur la façon dont les enquêteurs ont mené l’enquête.
Rappelons qu’en début de séance, l’ASP Vikash Seebaruth a déclaré qu’aucun sac à dos n’a été saisi. Il a indiqué avoir vérifié les entrées dans les diary books du poste de police de Moka et de la CID de Moka.
Pas de sac à dos donc ! Mais le sergent Mosafeer l’a contredit. Il a confirmé qu’il y avait bel et bien un sac à dos sur le lieu où Soopramanien Kistnen avait été retrouvé. Mais le sergent Mosafeer a déclaré que le sac était en si mauvais état qu’il est tombé en lambeaux. Il a écopé de deux avertissements car sur deux points, ses propos ne correspondaient pas avec ce qu’il avait déjà dit.
Venons-en maintenant au sergent Mangar, du Scene of Crime Office, a aussi déposé. Il a écopé de trois avertissements pour avoir induit la cour en erreur. Il a déclaré qu’il n’y avait pas de sac à dos mais des débris d’un sac. Sauf que la magistrate lui a montré une photo en lui disant qu’on y voit bel et bien un sac à dos. Le sergent a maintenu qu’il s’agissait de débris et a déclaré que, comme tels, ils ont été envoyés comme pièces à conviction au Forensic Science Laboratory. Sauf que sur la fiche des débris, il n’y a aucune mention d’un sac calciné. Ce que lui a fait remarquer la magistrate.
Notons que Me Neerooa a utilisé le terme de « sac photogénique » pour expliquer que le sac apparait en bon état sur la photo et ne serait que débris pour le sergent. Il y a eu un nouvel échange entre la magistrate et Me Azam Neerooa, d’un côté, et le sergent Mungar de l’autre. Le policier a déclaré, à un moment, que le sac a été retrouvé sous Soopramanien Kistnen.
La magistrate a remontré la photo au sergent pour lui dire que non, c’était à côté du corps de la victime. D’autres officiers de police ont confirmé, a-t-elle souligné. « Comment le sac, qui se trouve à côté de la victime sur la photo, a fini sous la victime par magie ? » a-t-elle demandé. Puis, elle a dit « Oh God ! » avant d’avertir une deuxième fois le sergent Mungar.
Il a été averti une troisième fois concernant une histoire de boîte d’allumettes qu’il avait évoquée lors de sa dernière audition. Cette fois, il a déclaré qu’il n’a sécurisé que les débris du sac à dos. Maintenant, avec toutes ces incohérences, l’on comprend que les enquêteurs aient décidé de solliciter les services de Me Rex Stephen pour les assister.
Elle le soupçonnait d’induire le tribunal en erreur. Mais mieux, lors de la séance d’hier, la présidente de l’enquête judiciaire n’a pu s’empêcher de laisser transparaître son incompréhension sur la façon dont les enquêteurs ont mené l’enquête.
Rappelons qu’en début de séance, l’ASP Vikash Seebaruth a déclaré qu’aucun sac à dos n’a été saisi. Il a indiqué avoir vérifié les entrées dans les diary books du poste de police de Moka et de la CID de Moka.
Pas de sac à dos donc ! Mais le sergent Mosafeer l’a contredit. Il a confirmé qu’il y avait bel et bien un sac à dos sur le lieu où Soopramanien Kistnen avait été retrouvé. Mais le sergent Mosafeer a déclaré que le sac était en si mauvais état qu’il est tombé en lambeaux. Il a écopé de deux avertissements car sur deux points, ses propos ne correspondaient pas avec ce qu’il avait déjà dit.
Venons-en maintenant au sergent Mangar, du Scene of Crime Office, a aussi déposé. Il a écopé de trois avertissements pour avoir induit la cour en erreur. Il a déclaré qu’il n’y avait pas de sac à dos mais des débris d’un sac. Sauf que la magistrate lui a montré une photo en lui disant qu’on y voit bel et bien un sac à dos. Le sergent a maintenu qu’il s’agissait de débris et a déclaré que, comme tels, ils ont été envoyés comme pièces à conviction au Forensic Science Laboratory. Sauf que sur la fiche des débris, il n’y a aucune mention d’un sac calciné. Ce que lui a fait remarquer la magistrate.
Notons que Me Neerooa a utilisé le terme de « sac photogénique » pour expliquer que le sac apparait en bon état sur la photo et ne serait que débris pour le sergent. Il y a eu un nouvel échange entre la magistrate et Me Azam Neerooa, d’un côté, et le sergent Mungar de l’autre. Le policier a déclaré, à un moment, que le sac a été retrouvé sous Soopramanien Kistnen.
La magistrate a remontré la photo au sergent pour lui dire que non, c’était à côté du corps de la victime. D’autres officiers de police ont confirmé, a-t-elle souligné. « Comment le sac, qui se trouve à côté de la victime sur la photo, a fini sous la victime par magie ? » a-t-elle demandé. Puis, elle a dit « Oh God ! » avant d’avertir une deuxième fois le sergent Mungar.
Il a été averti une troisième fois concernant une histoire de boîte d’allumettes qu’il avait évoquée lors de sa dernière audition. Cette fois, il a déclaré qu’il n’a sécurisé que les débris du sac à dos. Maintenant, avec toutes ces incohérences, l’on comprend que les enquêteurs aient décidé de solliciter les services de Me Rex Stephen pour les assister.
