Le Parti travailliste britannique a suspendu jeudi 29 octobre son ancien chef Jeremy Corbyn pour les réserves qu'il a émises au sujet d'un rapport accablant sur la réponse du parti sous sa direction face à l'antisémitisme.
Très attendu et publié ce jeudi, le rapport du Comité pour l’égalité et les droits humains (EHRC), un organisme indépendant du parti, a mis en évidence des faits « illicites » de harcèlement et de discrimination.
Réagissant au rapport, Jeremy Corbyn a écrit sur Facebook qu'il n'acceptait pas «toutes» les conclusions du rapport, qui met en évidence harcèlement et discrimination au sein du parti. «A la lumière de ses commentaires», le parti a «suspendu Jeremy Corbyn» et a ouvert une enquête, a annoncé un porte-parole du Labour.
« Jour de honte »
Il s’agit d’un « jour de honte » pour le parti travailliste, a déclaré le chef du parti Keir Starmer, promettant de mettre en œuvre l’intégralité des recommandations et présentant de nouveau ses excuses pour l’attitude de sa formation. Arrivé à la tête du Labour en avril, Keir Starmer s’est attaché à solder l’héritage de son prédécesseur Jeremy Corbyn, accusé d’avoir laissé prospérer l’antisémitisme dans ses rangs, une affaire qui empoisonne le parti de longue date et a entraîné de nombreuses démissions.
Très attendu et publié ce jeudi, le rapport du Comité pour l’égalité et les droits humains (EHRC), un organisme indépendant du parti, a mis en évidence des faits « illicites » de harcèlement et de discrimination.
Réagissant au rapport, Jeremy Corbyn a écrit sur Facebook qu'il n'acceptait pas «toutes» les conclusions du rapport, qui met en évidence harcèlement et discrimination au sein du parti. «A la lumière de ses commentaires», le parti a «suspendu Jeremy Corbyn» et a ouvert une enquête, a annoncé un porte-parole du Labour.
« Jour de honte »
Il s’agit d’un « jour de honte » pour le parti travailliste, a déclaré le chef du parti Keir Starmer, promettant de mettre en œuvre l’intégralité des recommandations et présentant de nouveau ses excuses pour l’attitude de sa formation. Arrivé à la tête du Labour en avril, Keir Starmer s’est attaché à solder l’héritage de son prédécesseur Jeremy Corbyn, accusé d’avoir laissé prospérer l’antisémitisme dans ses rangs, une affaire qui empoisonne le parti de longue date et a entraîné de nombreuses démissions.