La répression continue à l'île Maurice. Depuis le retour au pouvoir des Jugnauth, des atteintes graves à la démocratie sont répertoriées. Après les multiples tentatives d'intimidations envers les journalistes afin de museler la presse, c'est au tour des opposants politiques de faire face à des arrestations arbitraires.
Tout est fait pour instaurer un climat de terreur dans le pays. Après le coup de pression sur l'ancien journaliste Harish Chundunsingh, arrêté comme un vulgaire criminel, c'est au tour de Me Rama Valayden, de voir débarquer, les officiers de la Special Striking Team à son domicile. Son épouse Taslima a confirmé que Rama Valayden est toujours souffrant. Il aurait d'ailleurs produit son certificat médical à l’équipe de Jagai mais malgré tout, les officiers l'ont conduit aux Casernes Centrales. Taslima Valayden déplore la manière de faire de la SST.
Quel est son crime ? L'avocat aurait porté des allégations contre la Special Striking Team sur les ondes d’une radio privée. Après près de quatre heures d'interrogatoire, il a été placé sous arrestation arrêté sous une charge provisoire de pervertir une cour de justice.
Est-ce suffisant pour intimider et persécuter, puis mettre en état d'arrestation un homme, sachant que Me Valayden est souffrant ? Des méthodes qui interpellent. Rappelons que le 28 février dernier, Me Valayden a été victime d'un malaise en Cour suprême. Il représentait un client dans une affaire civile. Il avait été placé en soins intensifs pour y subir une intervention.
Depuis le retour au pouvoir des Jugnauth, les opposants politiques au régime au pouvoir font les frais des dérives dictatoriales du petit prince du jour. Rappelons que l'île Maurice est ainsi classée par l'institut suédois dans la catégorie des « autocraties électorales », des pays qui ont l’apparence des régimes démocratiques mais qui, en réalité, sapent l’indépendance et la neutralité des contre-pouvoirs, la justice, les médias, et transforme les opposants en ennemis de la nation. Le centre de recherche indépendant de l’université de Göteborg constate une détérioration des libertés depuis l’accession au poste de premier ministre de Pravind Jugnauth.
V-Dem rappelle l’éventail des mesures déployées par le gouvernement pour museler la société civile et la liberté d’expression. Cela va de la censure et le contrôle des médias. Un arsenal utilisé pour « harceler, intimider et emprisonner les opposants politiques, ainsi que les personnes qui protestent contre les politiques du gouvernement ».
Tout est fait pour instaurer un climat de terreur dans le pays. Après le coup de pression sur l'ancien journaliste Harish Chundunsingh, arrêté comme un vulgaire criminel, c'est au tour de Me Rama Valayden, de voir débarquer, les officiers de la Special Striking Team à son domicile. Son épouse Taslima a confirmé que Rama Valayden est toujours souffrant. Il aurait d'ailleurs produit son certificat médical à l’équipe de Jagai mais malgré tout, les officiers l'ont conduit aux Casernes Centrales. Taslima Valayden déplore la manière de faire de la SST.
Quel est son crime ? L'avocat aurait porté des allégations contre la Special Striking Team sur les ondes d’une radio privée. Après près de quatre heures d'interrogatoire, il a été placé sous arrestation arrêté sous une charge provisoire de pervertir une cour de justice.
Est-ce suffisant pour intimider et persécuter, puis mettre en état d'arrestation un homme, sachant que Me Valayden est souffrant ? Des méthodes qui interpellent. Rappelons que le 28 février dernier, Me Valayden a été victime d'un malaise en Cour suprême. Il représentait un client dans une affaire civile. Il avait été placé en soins intensifs pour y subir une intervention.
Depuis le retour au pouvoir des Jugnauth, les opposants politiques au régime au pouvoir font les frais des dérives dictatoriales du petit prince du jour. Rappelons que l'île Maurice est ainsi classée par l'institut suédois dans la catégorie des « autocraties électorales », des pays qui ont l’apparence des régimes démocratiques mais qui, en réalité, sapent l’indépendance et la neutralité des contre-pouvoirs, la justice, les médias, et transforme les opposants en ennemis de la nation. Le centre de recherche indépendant de l’université de Göteborg constate une détérioration des libertés depuis l’accession au poste de premier ministre de Pravind Jugnauth.
V-Dem rappelle l’éventail des mesures déployées par le gouvernement pour museler la société civile et la liberté d’expression. Cela va de la censure et le contrôle des médias. Un arsenal utilisé pour « harceler, intimider et emprisonner les opposants politiques, ainsi que les personnes qui protestent contre les politiques du gouvernement ».
