Dans d’autres circonstances, Pravind Jugnauth aurait jubilé. Il aurait sauté au plafond. Mais là, le rapport de l’ONG Human Rights Watch, aussi bienvenu soit-il, est quelque peu délicat. Le timing est mauvais. Il intervient à un moment où Londres a déjà entamé des négociations pour la restitution de l’archipel des Chagos, excluant Diego Garcia.
C’est la raison pour laquelle le bureau du Premier ministre s’est fendu uniquement d’un simple communiqué pour commenter les accusations de « crimes contre l’humanité » portées contre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Le communiqué souligne que le gouvernement de Maurice a toujours maintenu que le déplacement forcé de toute la communauté chagossienne « était un tort terrible et que justice doit être rendue ». Le gouvernement « réitère son engagement à mettre en œuvre d'un plan efficace et rapide de réinstallation dans l'archipel des Chagos ». Et de préciser que « toutes les personnes d'origine chagossienne, où qu'elles vivent dans le monde, qui souhaitent se réinstaller dans l'archipel des Chagos pourront le faire conformément aux lois de l'île Maurice ». C’est tout !
Encore un peu et le bureau du Premier ministre prenait la défense des Britanniques. En tout cas, Pravind Jugnauth se la joue stylé sur ce plan. Après avoir parlé au téléphone avec le Premier ministre britannique hier, il était assez malvenu de jubiler ce mercredi suite à la publication du rapport.
C’est la raison pour laquelle le bureau du Premier ministre s’est fendu uniquement d’un simple communiqué pour commenter les accusations de « crimes contre l’humanité » portées contre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Le communiqué souligne que le gouvernement de Maurice a toujours maintenu que le déplacement forcé de toute la communauté chagossienne « était un tort terrible et que justice doit être rendue ». Le gouvernement « réitère son engagement à mettre en œuvre d'un plan efficace et rapide de réinstallation dans l'archipel des Chagos ». Et de préciser que « toutes les personnes d'origine chagossienne, où qu'elles vivent dans le monde, qui souhaitent se réinstaller dans l'archipel des Chagos pourront le faire conformément aux lois de l'île Maurice ». C’est tout !
Encore un peu et le bureau du Premier ministre prenait la défense des Britanniques. En tout cas, Pravind Jugnauth se la joue stylé sur ce plan. Après avoir parlé au téléphone avec le Premier ministre britannique hier, il était assez malvenu de jubiler ce mercredi suite à la publication du rapport.