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Faits Divers

Quand un videur conteste certains règlements de la prison devant la justice


Rédigé par E. Moris le Vendredi 17 Mai 2019



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Jean Luc Philippe, c’est un gros bras qui prend soin de lui et surtout qui veille au grain sur l’hygiène. Ainsi, il conteste, par le biais d’un affidavit, les « nouveaux » règlements en vigueur au sein de l’administration carcérale. Jean Luc Phillippe a initié cette action le 9 mai, soit quelques jours avant son incarcération. 

Le 15 octobre 2012, il avait été condamné à cinq ans de prison et à une amende de Rs 200 000 par la cour intermédiaire pour délit de drogue. Il a utilisé toutes les options judiciaires à sa portée pour contester sa sentence. En vain ! Même le Privy Council a rejeté sa requête. 

Il a eu le verdict des Law Lords le 29 avril 2019. Sachant qu’il devait être incarcéré le mercredi 15 mai 2019, il a présenté une motion pour contester les « nouveaux règlements » de la prison. Il affirme, dans la plainte, que les autorités pénitentiaires ne fournissent pas du dentifrice et du savon de bain par exemple. Ce qui fait, dit-il, qu’un détenu qui prend soin de son hygiène doit travailler à la prison pour avoir ces produits. 

Il conteste aussi le fait que les détenus ne reçoivent pas autant de sous-vêtements et de chaussettes qu’il leur faut. Encore une fois, il faut travailler pour en avoir. Et enfin, il déplore le fait que les prisonniers ayant contracté le VIH ou l’hépatite sont enfermés avec les autres. 

Mieux, Jean Luc Philippe, qui doit  entretenir ses muscles, déplore que les repas en prison ne contiennent pas beaucoup de sources de protéines. Il déplore le fait que le beurre et les produits laitiers ne fassent pas partie des repas habituels. Encore une fois, ces produits doivent être achetés avec l’argent obtenu en effectuant divers menus travaux en prison. Jean Luc Philippe, qui dit être végétarien, affirme qu’il doit manger que du pain ordinaire. 

Un représentant de la prison a contesté les allégations du videur, arguant que le commissaire des prisons peut revoir les privilèges accordés aux détenus. Mais cela dépend du profil du prisonnier en question. Le représentant de la prison soutient que les détenus souffrant de maladies contagieuses et infectieuses sont enfermés séparément. 

N’empêche que la demande de Jean Luc Philippe sera prise sur le fond. La date sera communiquée par le bureau du chef juge Eddy Balancy.

Vendredi 17 Mai 2019

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