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Politique

Quand un autre fils de… et une fille de… se jettent dans la politique active


Rédigé par E. Moris le Samedi 24 Novembre 2018



Lors de l'inauguration de la Warwyck Bank dont Saleem Beebeejaun est le Président.
Lors de l'inauguration de la Warwyck Bank dont Saleem Beebeejaun est le Président.
La politique est évidemment une histoire de famille. Après les Ramgoolam, Jugnauth, Bérenger, Mohamed, Peeroo et même Uteem, voilà que le fils d’un autre politicien contemple l’idée de se lancer dans la politique active.

Salim Beebeejaun s’apprêterait à rejoindre les rangs du MSM. Le fils de Rashid Beebeejaun, Premier ministre adjoint sous le régime travailliste, est actuellement en négociations avec les dirigeants du Sun Trust. 

Un choix qui a du sens, étant donné que le MSM devra trouver un remplaçant à Roubina Jadoo-Jaunboccus, pointée du doigt par la commission d’enquête sur la drogue. L’ancienne ministre de l’Égalité du genre est une élue de la circonscription no 2, tout comme l’était Rashid Beebeejaun à quatre reprises : en 1995 pour le compte du MMM dans le cadre de l’alliance PTr-MMM, et en 2000, 2005 et 2010 pour le compte du PTr. 

Pourquoi le fils d’un ancien dirigeant du Labour se joindrait-il au MSM ?

Salim Beebeejaun s’est rapproché du MSM, ou vice-versa, au plus fort de l’affaire BAI, dont il a été le Chief Executive Officer pendant plusieurs années. D’ailleurs, pour beaucoup cela reste un mystère qu’il n’ait pas subi les mêmes tracasseries des filles et gendres de Dawood Rawat, qui ont goûté à la détention policière. 

De plus, selon les rumeurs, c’est avec la bénédiction de certains (influents alors) au gouvernement qu’il a pu relancer le quotidien Le Matinal, supposé devenir à un moment l’organe officieux de l’alliance au pouvoir. Même si d’autres soutiennent que c’était le prix à payer pour être sorti indemne du tremblement de terre qui a fait s’écrouler l’empire BAI.

Cependant, une série de mauvaises décisions et de mauvais choix ont fait que l’aventure Le Matinal n’a même pas duré un mois. 

Maintenant que Roubina Jadoo-Jaunboccus est hors-jeu, Salim Beebeejaun est une option idéale de remplacement. D’autant que son père doit toujours compter des partisans dans la circonscription no 2… quoi qu’il compte aussi de nombreux détracteurs. 

Saleem Beebeejaun est, rappelons-le, le P-DG de la  Warwyck Bank qui fut inaugurée par le Premier ministre, Pravind Jugnauth. Il était également le consul honoraire de la Malaisie à Maurice. Saleem Beebeejaun, l’ancien Chief Executive Officer (CEO) du groupe devait également s’expliquer sur le prêt de Rs 3,6 milliards accordé par la Banque des Mascareignes au groupe BAI, le 31 décembre 2009.

Cette transaction a été critiquée par les autorités financières et mise en lumière dans le dernier rapport nTan. Ce transfert a déjà valu à la Réunionnaise Nelly Jirari, ancienne patronne de la Banque des Mascareignes, une arrestation par le CCID.

 

Photo: Page Public : Laina D Rawat
Photo: Page Public : Laina D Rawat
Salim Beebeejaun franchira-t-il le Rubicon ? S’il le fait, il pourrait avoir en face de lui sa propre cousine – car les familles Beebeejaun et Rawat sont liées par le sang.

Laina Rawat-Burns, la fille aînée de Dawood, compte elle-aussi entamer une carrière politique ?

Et il n’est un secret pour personne que si les choses aboutissent, elle intégrera le PTr. D’ailleurs, les contacts ont été noués depuis belle lurette. Notamment grâce à un certain réseau.

Celle qui se définit comme étant la reine de l'événementielle à Maurice, aurait faciliter le premier entretien de son "petit frère" de la presse avec Dawood Rawat à Paris et aurait pris sous son "aile" la fille de ce dernier.

Cette oreille de Ramgoolam très discrète au demeurant, était le lien du très influent ancien conseiller en communication de l'ex Premier ministre, devenue directeur de la Communication de Veolia Environnement en France.

D’une certaine façon, avec ce qui est arrivée à sa famille, on peut presque dire que la fille de Dawood Rawat fait déjà de la politique d’une certaine façon. Très active sur les réseaux sociaux, elle tient à réhabiliter l'image de la famille et de l'ancien groupe BAI. 

Elle incarne la résistance, à Maurice, du clan Rawat au rouleau-compresseur politico-judiciaire qui a eu raison du groupe BAI. 

Soulignons que Laina Rawat-Burns est empêtrée dans plusieurs batailles judiciaires dans le sillage de l’affaire BAI. Elle a intenté un procès en réclamation de Rs 75 millions à l’État mais fait aussi l’objet de poursuites.

Samedi 24 Novembre 2018


1.Posté par maurice de lisle le 24/11/2018 11:57
reste la fille de ramgoolam ( miss soornack-fille), d ici 10 15 ans

et le retour de rawat.. alors les clients de mau-bank devraient fermer leurs comptes au plus vite !
l etat doit 1milliard de $ a rawatt !!!

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