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Politique

Quand Sinatamboo marche sur les oeufs...


Rédigé par E. Moris le Dimanche 4 Novembre 2018



Lors de la conférence de presse de l’Alliance Lepep le samedi 3 novembre au Sun Trust, le ministre de l’Environnement et de la Sécurite sociale Etienne Sinatambou, s'est focalisé sur ses petits problèmes personnels et a évité toutes les questions ayant trait à la scandaleuse nomination de Saya Ragavoodoo, à l’Electoral Boundaries Commission et à l’Electoral Supervisory Commission.

Balayant d'une main la question avec l'arrogance qui le caractérise, en expliquant que ce n’est pas à l’agenda de sa conférence de presse.

Il a préféré garder ses attaques contre la Private Notice Question (PNQ) de Xavier-Luc Duval sur les catastrophes naturelles et se lamenter sur les attaques sur les réseaux dont il fait l'objet (souvent à juste titre) et celle son épouse. 

Concernant les modifications au projet de loi du Judicial Legal and Judicial Provisions Bills, il affirme non sans rire qu'elles garantissent la liberté d’expression. Mais...qu’il existe des limites à ce droit.

L'ancien ministre des TIC qui demande qu'on respecte sa vie privée mais qui ne s'est pas privé d'étaler la sienne sur la place publique avec une plainte de son ex épouse pour violence conjugale. Tout comme il aurait revendiquer son choix de rester "touni" en dormant dans un entretien surréaliste. 


Pour rappel, ce projet de loi est dangereux pour la démocratie et la liberté d'expression des citoyens, qu'un Maneesh Gobin a fait voter en force. Un comble pour ce ministère qui emploie dans son cabinet, une jeune femme connue sur les réseaux sociaux pour ses insultes nourries envers tous ceux qui n'ont pas fait allégeance au régime au pouvoir. S'infiltrant dans les débats et espionnant pour le compte de son nouveau patron. 

Bobby Hurreeram également présent, en donneur de moralité, a lui pris pour exemple la Miss Mauritius. Cette dernière ayant fait l'objet de lynchage par des internautes à la suite d'un entretien dans un journal. Il oublie de souligner que le journaliste en question est un franc tireur loin des "portraitistes" à la petite semaine. Qu'en connaissance de cause, accepter ce genre d'entretien comprend des risques.

Conclusion : A Maurice, critiquer le gouvernement deviendra un luxe réservé à quelques braves journalistes. Les citoyens auront eux une épée de Damoclès sur la tête avec le risque d'être sous les barreaux !

Vive la démocratie !

Dimanche 4 Novembre 2018

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