Là où Maunthrooa passe, la logique trépasse ! À peine est-il retourné au bureau du Premier ministre, officieusement du moins, voilà que les premières conneries surviennent.
« Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m'en charge ! » C’est ce que doit se dire Pravind Jugnauth. L’affaire est digne d’un film de Chaplin mais les conséquences pourraient être désastreuses.
Ce matin, à l’appel de l’affaire concernant la demande de Pravind Jugnauth de rejeter la Private Prosecution de Suren Dayal, Me Désiré Basset, qui représente le Premier ministre, et Me Antoine Domingue, qui représente Suren Dayal, ont déposé une motion commune. Ils demandent que le dossier relatif à la Private Prosecution de Suren Dayal devant le tribunal de district soit transmis à la cour suprême. Cela, en attendant que la Cour suprême se prononce sur la motion du PM.
C’est la raison de cette motion commune qui est intéressante ! En fin de semaine, Me Désiré Basset a obtenu une copie d’une page du dossier qui se trouve au greffe de la cour de district. Il a immédiatement conclu qu’il y a fuite. Il a informé Me Antoine Domingue. Une rencontre a eu lieu avec le chef juge jeudi au sujet de cette affaire.
Que s’est-il passé exactement ? Quelqu’un qui a accès au dossier a fait une copie de la covering letter du dossier et l’a transmise à Prakash Maunthrooa. Qui ? C’est ce qui serait intéressant de savoir. Mais pourquoi Prakash Maunthrooa ? Ce dernier, qui vient d’être blanchi dans une affaire de corruption, serait de retour au bureau du Premier ministre. Prakash Maunthrooa, qui a passé plusieurs années dans les méandres de cette affaire de corruption, a envoyé la copie à l’avouée Shamila Sonah-Ori.
Cette dernière est très proche de Pravind Jugnauth. Elle s’occupe de toutes les affaires légales du PM, mais pas celle-là ! Ici, c’est Me André Robert qui est l’avoué de Pravind Jugnauth. À son tour, Sonah-Ori a envoyé la copie à Me Désiré Basset. Or, ce dernier serait déjà en possession d’une copie. Sauf que sur la sienne, il n’y a pas la signature de la magistrate Bholah. Mais sur la copie que lui a envoyée l’avouée Sonah-Ori, la signature y figure. Personne n’y avait fait attention ! Le hic, c’est que les documents comportant des remarques ou notes manuscrites des magistrats et juges ne doivent pas circuler. Les copies envoyées aux avoués ne comportent pas les notes des magistrats.
Me Basset a interrogé Me Sonah-Ori sur la provenance de cette lettre. Elle a balancé le nom de Prakash Maunthrooa. Me Désiré Basset n’aurait pas apprécié qu’il y ait eu fuite. C’est ce qui explique la motion commune pour que l’original du dossier de la Private Prosecution soit transmis à la Cour suprême.
L’affaire ayant trait à la demande de rejet de la Private Prosecution sera prise sur le fond le 11 novembre en cour suprême. Le chef juge aurait indiqué que l’histoire de la fuite de document sera aussi abordée. Prakash Maunthrooa n’a pas fini avec les soucis judiciaires.
« Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m'en charge ! » C’est ce que doit se dire Pravind Jugnauth. L’affaire est digne d’un film de Chaplin mais les conséquences pourraient être désastreuses.
Ce matin, à l’appel de l’affaire concernant la demande de Pravind Jugnauth de rejeter la Private Prosecution de Suren Dayal, Me Désiré Basset, qui représente le Premier ministre, et Me Antoine Domingue, qui représente Suren Dayal, ont déposé une motion commune. Ils demandent que le dossier relatif à la Private Prosecution de Suren Dayal devant le tribunal de district soit transmis à la cour suprême. Cela, en attendant que la Cour suprême se prononce sur la motion du PM.
C’est la raison de cette motion commune qui est intéressante ! En fin de semaine, Me Désiré Basset a obtenu une copie d’une page du dossier qui se trouve au greffe de la cour de district. Il a immédiatement conclu qu’il y a fuite. Il a informé Me Antoine Domingue. Une rencontre a eu lieu avec le chef juge jeudi au sujet de cette affaire.
Que s’est-il passé exactement ? Quelqu’un qui a accès au dossier a fait une copie de la covering letter du dossier et l’a transmise à Prakash Maunthrooa. Qui ? C’est ce qui serait intéressant de savoir. Mais pourquoi Prakash Maunthrooa ? Ce dernier, qui vient d’être blanchi dans une affaire de corruption, serait de retour au bureau du Premier ministre. Prakash Maunthrooa, qui a passé plusieurs années dans les méandres de cette affaire de corruption, a envoyé la copie à l’avouée Shamila Sonah-Ori.
Cette dernière est très proche de Pravind Jugnauth. Elle s’occupe de toutes les affaires légales du PM, mais pas celle-là ! Ici, c’est Me André Robert qui est l’avoué de Pravind Jugnauth. À son tour, Sonah-Ori a envoyé la copie à Me Désiré Basset. Or, ce dernier serait déjà en possession d’une copie. Sauf que sur la sienne, il n’y a pas la signature de la magistrate Bholah. Mais sur la copie que lui a envoyée l’avouée Sonah-Ori, la signature y figure. Personne n’y avait fait attention ! Le hic, c’est que les documents comportant des remarques ou notes manuscrites des magistrats et juges ne doivent pas circuler. Les copies envoyées aux avoués ne comportent pas les notes des magistrats.
Me Basset a interrogé Me Sonah-Ori sur la provenance de cette lettre. Elle a balancé le nom de Prakash Maunthrooa. Me Désiré Basset n’aurait pas apprécié qu’il y ait eu fuite. C’est ce qui explique la motion commune pour que l’original du dossier de la Private Prosecution soit transmis à la Cour suprême.
L’affaire ayant trait à la demande de rejet de la Private Prosecution sera prise sur le fond le 11 novembre en cour suprême. Le chef juge aurait indiqué que l’histoire de la fuite de document sera aussi abordée. Prakash Maunthrooa n’a pas fini avec les soucis judiciaires.
