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Politique

Présence d'armes nucléaires à Agalega ? Le Premier ministre mauricien doit se renseigner...


Rédigé par E. Moris le Dimanche 23 Mai 2021



Le président de l’association La Voix des Agaléens ne croit pas un traître mot de ce qu’a déclaré Pravind Jugnauth au Parlement. Il a certainement raison.

 « Il faut des preuves écrites »

Le Premier ministre a indiqué que l’accord avec l’Inde ne prévoit pas de construction d’une base militaire sur Agalega. Mais Arnaud Poolay soutient que ces propos ne sont guère rassurants. « Il faut des preuves écrites », a-t-il souligné, tout en insistant que les Agaléens ne s’opposent pas à la construction d'une nouvelle piste d'atterrissage ni d'une nouvelle jetée.

Il soutient une fois de plus que c’est le manque de transparence concernant le développement dans l’île qui pose problème. Mais il peut toujours rêver au jour où une preuve écrite lui sera présentée.  Rappelons qu'un High-Level Committee for Covid-19 présidé par Pravind Jugnauth, n'a laissé aucune trace pour savoir de ce qui a été décidé et autorisé des achats sous la procédure d’urgence pour Rs 1,7 milliard.

Il est temps d’en finir avec le terme « base militaire secrète » que construit l’Inde sur l’île nord d’Agalega. Elle n’a plus rien de secret, compte tenu du nombre de publications dans la région qui évoque le soi-disant développement infrastructurel que nous fait cadeau Mother India.

A une question parlementaire, le Premier ministre a répondu qu’il va essayer de savoir s’il y aura des armes nucléaires à Agalega !

Cette déclaration de Pravind Jugnauth au Parlement a laissé plus d'un pantois et restera dans les annales. Comment se fait-il qu'un chef du gouvernement et ministre de l'Intérieur ne sait pas si sur son territoire il y a des armes nucléaires ? Cette information fondamentale ne concerne pas uniquement les natifs d’Agalega mais les Mauriciens et Rodriguais, et à de quoi attirer l’attention de la communauté internationale.

Dans cette même ordre de folie, s'il n’y a aucune restriction empêchant un citoyen de se rendre à Agalega, dans les faits, débarquer sur l’île relève du parcours du combattant.

Les conditions sont très contraignantes. Quelqu’un qui souhaite se rendre à Agalega doit informer l’Outer Island Development Company. De plus, tout potentiel visiteur doit passer 14 jours en quarantaine, dans un centre dédié et à ses propres frais et avoir trois tests PCR négatifs aux 1er, 7e et 14e jour. Mais ce n’est pas tout. Comme pour décourager tout élu de se lancer dans cette aventure, le Premier ministre rappelle que si la date de départ du bateau est repoussée, le potentiel visiteur doit demeurer en quarantaine. Et repousser la date de départ du Mauritius Trochetia, cela relève du pipi de chat pour un gouvernement. 

Et, pour enfoncer le clou, Pravind Jugnauth affirme qu’une fois à Agalega, le Mauritius Trochetia ne met le cap sur Maurice que dans un minimum de 5 à 6 jours. Notons que le Mauritius Trochetia se trouve actuellement au Sri Lanka. Ce n’est que le 28 mai qu’il mettra le cap sur Agalega. Alors quel élu de l’opposition se risquerait à perdre un mois rien que pour se rendre à Agalaga ?

Dimanche 23 Mai 2021


1.Posté par Caro le 23/05/2021 11:50
Ah ah ah kot monn foté???
Quelle tete de noeud celui-là

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