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Politique

Pravind Jugnauth : « Kan mo anvi maryer mo pou maryer»


Rédigé par E. Moris le Mardi 26 Mars 2019

Le Premier ministre, Pravind Jugnauth a confirmé le lundi 25 mars que suite à la récente démission de Vishnu Lutchmeenaraidoo en tant que ministre des Affaires étrangères et député de la circonscription numéro 7, une prochaine élection partielle se tiendra dans la circonscription Piton/Rivière-du-Rempart.



Malgré les démissions à la pelle qui ne cessent de s'enchaîner sous l'ère de Pravind Jugnauth et son gouvernement, jusqu'à des élections partielles coûteuses à la circonscription de Belle-Rose/Quatre-Bornes, le fils de Sir Aneerood Jugnauth continue de s'accrocher au pouvoir, en usant et abusant toutes les ficelles de la démocratie.

Pravind Jugnauth avait été le premier membre du conseil des ministres à soumettre sa démission le mardi 30 juin 2015, après sa condamnation par la cour intermédiaire dans l’affaire Medpoint. 

En mars 2016, Raj Dayal, empêtré dans l’affaire Bal Kouler, annonçait lui aussi sa démission. Par la suite, les démissions se sont enchaînées. D’abord, il y a eu trois membres du PMSD, à savoir Xavier-Luc Duval, Dan Baboo et Aurore Perraud. Puis, Ravi Yerrigadoo, Roshi Bhadain, Showkutally Soodhun et Roubina Jadoo-Jaunboccus ont également quitté le Conseil des ministres en éclaboussant le gouvernement par des scandales.

Après avoir annoncé la tenue d'une élection partielle au no 7 (Piton-Rivière-du-Rempart), le chef du gouvernement a déclaré, à l'heure des questions, qu’il «est toujours combatif et qu’il est bien dans sa peau et au sein de son gouvernement avec son partenaire (le Muvman Liberater)».

Avec flegmatisme malgré les incohérences d'une telle décision, Pravind Jugnauth affirme que l'alliance gouvernementale alignera un candidat pour représenter les couleurs de la majorité actuelle au pouvoir et rien ne perturbera ses plans à un an des élections générales.

La stratégie du quitte ou double de Pravind Jugnauth en souhaitant gagner du temps avec quelques mois supplémentaires, pense-t-il affaiblir un Navin Ramgoolam fin stratège ou s'allier de nouveau avec un Paul Bérenger qui ne demande et n'attend que ça ?

A une question concernant une éventuelle alliance du MSM en vue des prochaines élections générales, le Premier ministre a répondu :
«kan mo anvi maryer mo pou maryer».

Invité à dire avec la même fermeté qu’il n’a aucune intention de s’allier avec le MMM ou le PMSD pour les prochaines élections, le chef du gouvernement s’est vite mis sur la défensive. «Je ne dois de comptes à personne», a-t-il répondu.

Pravind Jugnauth n'a pas révélé d'autres détails ni dévoilé la date précise à laquelle aura lieu cette élection partielle. Il confirme un peu forcé que la situation n’est pas la même que lors de la partielle du no 18 (Belle-Rose/Quatre-Bornes) et qu’un candidat sera aligné car «nous allons inévitablement vers des élections générales».
 

Mardi 26 Mars 2019

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