Est-ce que la Commission va-t-elle prendre le risque de faire du 'cover-up machine', une de ses spécialités ?
Le directeur de la Commission anticorruption, Navin Beekarry est loin de faire l'unanimité concernant sa supposée impartialité et indépendance selon les partis de l'opposition. La Commission anticorruption est malheureusement réputée comme une lessiveuse et une blanchisseuse de premier plan. Depuis le début de l'année, dans l'affaire Franklin, un trafiquant de drogue condamné à La Réunion mais arrêté à Maurice pour blanchiment d'argent, jamais l'Icac n'a autant gesticulé. A travers ce dossier très brûlant, ce fut un incessant ballet de prêtes noms qui ont défilé à Ebène avec en prime un record de saisie de voitures, durant quelques semaines.
Un ministre en bonne compagnie dans le ranch de Franklin
Mais c'est surtout la plainte déposée par un individu à l’Icac qui a provoqué un séisme. En effet, elle porte sur des allégations d'un pot-de-vin de Rs 3,5 millions impliquant un ministre et concerne un bail de 350 arpents de terres situés près de Grand-Bassin. L'Icac enquête en ce moment sur ce même terrain sur lequel Jean Hubert Celerine, alias Franklin, est soupçonné d’avoir organisé plusieurs 'Rave Parties'.
Le terrain en question avait été repris par le gouvernement en 2016. Mais après les élections de 2019, des démarches ont été entreprises par des individus pour obtenir ce terrain. C’est là que la somme de Rs 4 millions aurait été réclamée par quelqu’un de haut placé. Cela, par le biais d’intermédiaires. Le nom du ministre concerné n'est nul autre que le Part time Attorney general Maneesh Gobin.
Pravind Jugnauth renouvelle le contrat de Navin Beekarry; le "Dhobi de classe" de l'Icac
Aujourd’hui, le sort du ministre repose entre les mains de l’Icac. Si la commission décide d’initier une enquête, il est cuit. Il devra démissionner. Mais la question est celle-ci : est-ce que l’Icac peut se permettre le luxe de dire qu’il n’y a pas de quoi initier une enquête ? Au vu de la tournure de l'enquête, il est à craindre que l'Icac tente de protéger le ministre et d'acculer le témoin pour blanchiment d'argent et l’origine des Rs 3,5 millions payées au ministre par les Etwaroo.
Le directeur de la Commission anticorruption, Navin Beekarry est loin de faire l'unanimité concernant sa supposée impartialité et indépendance selon les partis de l'opposition. La Commission anticorruption est malheureusement réputée comme une lessiveuse et une blanchisseuse de premier plan. Depuis le début de l'année, dans l'affaire Franklin, un trafiquant de drogue condamné à La Réunion mais arrêté à Maurice pour blanchiment d'argent, jamais l'Icac n'a autant gesticulé. A travers ce dossier très brûlant, ce fut un incessant ballet de prêtes noms qui ont défilé à Ebène avec en prime un record de saisie de voitures, durant quelques semaines.
Un ministre en bonne compagnie dans le ranch de Franklin
Mais c'est surtout la plainte déposée par un individu à l’Icac qui a provoqué un séisme. En effet, elle porte sur des allégations d'un pot-de-vin de Rs 3,5 millions impliquant un ministre et concerne un bail de 350 arpents de terres situés près de Grand-Bassin. L'Icac enquête en ce moment sur ce même terrain sur lequel Jean Hubert Celerine, alias Franklin, est soupçonné d’avoir organisé plusieurs 'Rave Parties'.
Le terrain en question avait été repris par le gouvernement en 2016. Mais après les élections de 2019, des démarches ont été entreprises par des individus pour obtenir ce terrain. C’est là que la somme de Rs 4 millions aurait été réclamée par quelqu’un de haut placé. Cela, par le biais d’intermédiaires. Le nom du ministre concerné n'est nul autre que le Part time Attorney general Maneesh Gobin.
Pravind Jugnauth renouvelle le contrat de Navin Beekarry; le "Dhobi de classe" de l'Icac
Aujourd’hui, le sort du ministre repose entre les mains de l’Icac. Si la commission décide d’initier une enquête, il est cuit. Il devra démissionner. Mais la question est celle-ci : est-ce que l’Icac peut se permettre le luxe de dire qu’il n’y a pas de quoi initier une enquête ? Au vu de la tournure de l'enquête, il est à craindre que l'Icac tente de protéger le ministre et d'acculer le témoin pour blanchiment d'argent et l’origine des Rs 3,5 millions payées au ministre par les Etwaroo.