Cela a eu le don d’emmerder le Premier ministre. Après la nomination d’un consultant, après que les autorités se soient conformées à toutes les exigences environnementales et juste avant que les documents d’appel d’offres ne soient finalisés, l’Agence française de développement s’est retiré du projet d’agrandissement de la piste d’atterrissage de Plaine Corail. Elle devait, rappelons-le, fournir Rs 3,3 milliards sur les Rs 4 milliards requises.
Pravind Jugnauth n’a pu s’empêcher d’exprimer sa déception. D’autant que, pour lui et le gouvernement, la raison principale (ou alors l’une des raisons) ne tient pas la route. Rappelons que l’arbre en question, le Foetidia Mauritiana, ou alors bois puant, est endémique des Mascareignes. À La Réunion, elle est une espèce protégée. Mais du point de vue du gouvernement, on a du mal à accepter cette raison car le gouvernement avait tout mis en œuvre pour sauver les arbres en question. Certes, il aurait fallu les abattre. Mais il y avait un projet visant à extraire leur ADN afin non seulement de les faire pousser ailleurs mais en planter beaucoup sur plusieurs sites.
Rappelons que l’agrandissement de l’aéroport de Plaine Corail est primordial pour Maurice et Rodrigues. Une piste plus longue et plus large permettra aux gros porteurs d’atterrir. Ce qui signifie : encore plus de touristes ; des évacuations médicales plus faciles et la possibilité pour Air Mauritius de se débarrasser de ses ATR-42 qui bouffent du carburant et ne transporte pas beaucoup de monde à la fois. Le retrait de l’AFD pose un autre problème. L’Union européenne allait octroyer Rs 600 millions de subventions. Ce montant serait tombé à l’eau si le projet est annulé. Surtout que Vincent Degert, l’ambassadeur de l’EU à Maurice, a confirmé que l’organisme s’est engagé de manière forte sur ce projet il y a trois ans et que sa volonté « n'a pas changé ». C’est pourquoi Port-Louis est en quête de nouveaux bailleurs de fonds.
Pravind Jugnauth n’a pu s’empêcher d’exprimer sa déception. D’autant que, pour lui et le gouvernement, la raison principale (ou alors l’une des raisons) ne tient pas la route. Rappelons que l’arbre en question, le Foetidia Mauritiana, ou alors bois puant, est endémique des Mascareignes. À La Réunion, elle est une espèce protégée. Mais du point de vue du gouvernement, on a du mal à accepter cette raison car le gouvernement avait tout mis en œuvre pour sauver les arbres en question. Certes, il aurait fallu les abattre. Mais il y avait un projet visant à extraire leur ADN afin non seulement de les faire pousser ailleurs mais en planter beaucoup sur plusieurs sites.
Rappelons que l’agrandissement de l’aéroport de Plaine Corail est primordial pour Maurice et Rodrigues. Une piste plus longue et plus large permettra aux gros porteurs d’atterrir. Ce qui signifie : encore plus de touristes ; des évacuations médicales plus faciles et la possibilité pour Air Mauritius de se débarrasser de ses ATR-42 qui bouffent du carburant et ne transporte pas beaucoup de monde à la fois. Le retrait de l’AFD pose un autre problème. L’Union européenne allait octroyer Rs 600 millions de subventions. Ce montant serait tombé à l’eau si le projet est annulé. Surtout que Vincent Degert, l’ambassadeur de l’EU à Maurice, a confirmé que l’organisme s’est engagé de manière forte sur ce projet il y a trois ans et que sa volonté « n'a pas changé ». C’est pourquoi Port-Louis est en quête de nouveaux bailleurs de fonds.
