Menu

Portrait satirique

Philippe Hao Thyn Voon, président du Comité olympique mauricien : «sa ti pink pinkou la»


Rédigé par E. Moris le Lundi 23 Juillet 2018

Jeudi 19 juillet, la Cour australienne a statué concernant Kaysee Teeroovengadum, ancien secrétaire général du Comité olympique mauricien. Il sera poursuivi par la Southport Magistrates Court.



Lors des Jeux du Commonwealth, disputés le 4-15 avril, à Gold Coast, en Australie. La lanceuse de javelot, Jessika Rosun, allègue que l’ancien chef de mission lui aurait fait des attouchements sexuels lors d’une séance de photo de groupe. Sa plainte sera entendu malgré quelques pressions pour étouffer l'affaire. 

Kaysee Teeroovengadum s’était retiré de toutes les instances sportives locales mais par un incroyable tour de passe-passe, il a tout de même eu le chic de représenter le pays lors du congrès de la Confédération africaine de volley-ball, en Égypte, comme le président de la Zone 7 d’Afrique ! 

Il faut dire que les marques de soutien et de solidarité lui donnent des ailes.

Lorsque ce n'est pas Rama Valayden, avocat du présumé agresseur, qui balance que ce sont les réseaux sociaux et les articles publiés à travers le monde qui ont contribué à ce que la justice australienne demande que l’affaire passe à une autre étape. A croire, que la justice australienne se fait manipuler par les médias et ne sait être impartiale face à une plainte aussi grave. L'autre soutien, est pas des moindres, vient de Philippe Hao Thyn Voon, président du Comité olympique mauricien. Il est celui qui a encouragé l'ex-chef de mission du Club Maurice, Kaysee Teeroovengadum de rentrer dare-dare au pays face au scandale. 

«Kaysee Teeroovengadum est lui-même une victime»

Avec une légèreté déconcertante lors d'une conférence de presse, il a qualifié l’affaire d’allégations d’attouchements sexuels contre l'athlète de «sa ti pink pinkou la» tout en mimant et minimisant un acte inqualifiable. De son propre aveu, il a favorisé l'omerta : «Je ne voulais pas l’éclatement de cette affaire...ll y allait de l’honneur de Maurice...J’ai demandé à Vivian Gungaram au nom de notre amitié de ne rien révéler...nou tou pou sorti la perdan»

Et comme ce genre de phénomène sur pattes n'est pas à une contradiction près, il dit vouloir émettre un communiqué pour dire «toute la vérité, rien que la vérité, pour qu'on n'accuse pas le Comité olympique ou moi-même de cover-up». Voilà des propos qui donnent une idée de la bêtise caractérisée alors qu'il est censé représenter et protéger nos athlètes.

C'est le même qui a géré les pires jeux des Iles de l'océan indien lors de l'édition réunionnaise.  De l'argent dilapidé et gaspillé. A ce jour, y-a-t-il eu une enquête suite aux nombreuses doléances ? Non. C'est pourtant toujours lui qui nous a régalé en créant une télénovelas lors des jeux de Río au Brésil. 

Douze athlètes ont représenté notre pays et 24 dirigeants sont partis au Brésil aux frais des contribuables ! 24 soit le double des athlètes ! Pour couronner le tout, dans les bagages, une journaliste amie proche et attitrée de monsieur qui a eu le bonheur, le privilège et les passes droit de couvrir les jeux avec la bénédiction de sa rédaction. 

Acte 1. Josian Valère a été renvoyé le 8 août des jeux Olympiques de Rio par le chef de la délégation mauricienne, Philippe Hao Thyn Voon pour "indiscipline". Président de la Fédération de judo, Josian Valère est journaliste à la MBC et un ancien de Radio Plus. Double casquette c'est le jeu favori des dirigeants. 

Acte 2. Il a  donc reçu un billet pour Maurice et devait prendre l’avion retour. Sauf que monsieur a perdu son passeport. C'est sa version. 

La probabilité que vous perdiez votre passeport alors qu'on vous demande de rentrer, sur l'échelle du chiffre 13 s'élève à combien ? Ce n'est pas la première fois qu'il nous fait le coup de "perdre" son passeport en étant à l'étranger aux frais des autres. Et ce sont ces rigolos qui rempilent pour les jeux des îles. On sait déjà qui peut avoir la médaille d'or et être sur le podium ! 

Lundi 23 Juillet 2018

Nouveau commentaire :

Règles communautaires

Nous rappelons qu’aucun commentaire profane, raciste, sexiste, homophobe, obscène, relatif à l’intolérance religieuse, à la haine ou comportant des propos incendiaires ne sera toléré. Le droit à la liberté d’expression est important, mais il doit être exercé dans les limites légales de la discussion. Tout commentaire qui ne respecte pas ces critères sera supprimé sans préavis.


LES PLUS LUS EN 24H