![[Opinion] Quand la bassesse atteint des sommets](https://www.zinfos-moris.com/photo/art/grande/71774533-49988401.jpg?v=1680100976 "[Opinion] Quand la bassesse atteint des sommets")
![[Opinion] Quand la bassesse atteint des sommets](https://www.zinfos-moris.com/photo/art/default/71774533-49988401.jpg?v=1680100977 "[Opinion] Quand la bassesse atteint des sommets")
Les Mauriciens pensaient avoir tout vu en matière de scandales et de médiocrité. Ils se trompaient. Jugnauth en tête, creuse encore. De mémoire, ce mandat sous l'ère du fils Jugnauth restera dans les annales pour sa vulgarité et sa médiocrité : sans oublier les attitudes dignes d'une dictature.
Les experts en conviennent, la bassesse atteint des sommets. Certes, les Mauriciens ont connu leur lot de scandales et le débat politique au sein du Parlement a pu tomber très bas, mais jamais à un tel niveau. Trois mois de vacances parlementaires pour pondre de nouvelles attaques dans un climat délétère. Pravind Jugnauth reste « un Premier ministre qui a atteint un niveau de négativité » jugé d'« historique » : « On n'a jamais vu quelque chose comme ça », estime un fin observateur politique. Lors des célébrations des 40 ans du MSM, on « n'est jamais tombé aussi bas dans le caniveau », juge le même observateur. Les attaques contre les détracteurs ont été viles.
La course pour rester au pouvoir rend fou
Les attaques et contre-attaques ont maintenant lieu en temps réel et sont vues par des centaines de personnes, voire des milliers. Des règles implicites qui existaient dans le débat politique sont maintenant bafouées. Si les noms des personnes qui ne sont pas présentes dans l'hémicycle ne peuvent être cités, mais uniquement les initiales, les photos circulent....
Reste à savoir si cette bassesse fait désormais partie de la politique ou si, touchant le fond, les Mauriciens vont réagir. Jugnauth fils est un familier du genre. Lors d'une Prime Minister’s Question Time, Pravind Jugnauth avait déjà nommé une amie supposément proche de Arvin Boolell pour marquer des points.
Veena Ramgoolam, l'épouse de l'ancien Premier ministre a aussi fait les frais de la bassesse du Pm. Son but était visiblement de faire traîner ses choses… surtout traîner sa réponse en longueur afin de pas avoir à répondre aux autres interpellations sur l’intervention du 15 avril à Baie-de-Jacotet. Pravind Jugnauth a pris un malin plaisir à répéter que c’est Veena Ramgoolam qui l’a appelé pour lui demander de l’aide lorsque son époux, qui avait contracté la Covid-19, était au plus mal. Lorsque Shakeel Mohamed utilise le terme « plaisir sadique » pour décrire la situation, pour une fois, il n’exagère pas. Non sans surprise, Sooroojdev Phokeer a pris plaisir à répéter la phrase pour dire que le Premier ministre n’a commis aucune entorse ou infraction aux règlements de l’Assemblée nationale. Mais le drame, le plus important dans l’histoire, c’est que 8 interpellations concernant l’affaire de Sniffing allégué figuraient à l’agenda. Le Premier ministre n’en a répondu aucune. Une seule question a été répondue durant cette tranche. Elle concernait Ramgoolam.
Les « batchiara » pullulent au sein de la majorité. Alan Ganoo en est la preuve. Cet ancien membre du MMM, agwa à ses heures perdues, qui ne trouvent rien de mieux que de jurer sur la tête de ses enfants pour se sortir d'un pétrin, est aussi délateur. L’ancienne candidate du Mouvement militant mauricien (MMM), Jasmine Toulouse, l'a apprise à ses dépends. Lors de la séance parlementaire de mardi, dans une scène surréaliste, à l'abri de l'immunité parlementaire, Alan Ganoo venant à la rescousse du Premier ministre a brandi une photo de la chanteuse en compagnie de Franklin, après que Patrick Assirvaden (PTr) a montré un cliché du chef du gouvernement en compagnie de Geanchand Dewdanee, qui avait été arrêté pour une saisie de drogue record de 119,5 kg d’héroïne.
« To ras enn bouse manze dan mo labous ek labous mo zanfan. Mo lavi profesionel afekte par sa. Mo enn artis ek li mo metie, mo pe penalize akoz twa ». La chanteuse a expliqué que le geste du Premier ministre avec la complicité de Alan Ganoo lui a porté préjudice, dans sa vie professionnelle. En effet, elle a été informée qu’un organisateur de concert a préféré résilier son contrat à la suite de cette affaire. Notons que cette photo a été prise après une fête en 2014.
Les experts en conviennent, la bassesse atteint des sommets. Certes, les Mauriciens ont connu leur lot de scandales et le débat politique au sein du Parlement a pu tomber très bas, mais jamais à un tel niveau. Trois mois de vacances parlementaires pour pondre de nouvelles attaques dans un climat délétère. Pravind Jugnauth reste « un Premier ministre qui a atteint un niveau de négativité » jugé d'« historique » : « On n'a jamais vu quelque chose comme ça », estime un fin observateur politique. Lors des célébrations des 40 ans du MSM, on « n'est jamais tombé aussi bas dans le caniveau », juge le même observateur. Les attaques contre les détracteurs ont été viles.
La course pour rester au pouvoir rend fou
Les attaques et contre-attaques ont maintenant lieu en temps réel et sont vues par des centaines de personnes, voire des milliers. Des règles implicites qui existaient dans le débat politique sont maintenant bafouées. Si les noms des personnes qui ne sont pas présentes dans l'hémicycle ne peuvent être cités, mais uniquement les initiales, les photos circulent....
Reste à savoir si cette bassesse fait désormais partie de la politique ou si, touchant le fond, les Mauriciens vont réagir. Jugnauth fils est un familier du genre. Lors d'une Prime Minister’s Question Time, Pravind Jugnauth avait déjà nommé une amie supposément proche de Arvin Boolell pour marquer des points.
Veena Ramgoolam, l'épouse de l'ancien Premier ministre a aussi fait les frais de la bassesse du Pm. Son but était visiblement de faire traîner ses choses… surtout traîner sa réponse en longueur afin de pas avoir à répondre aux autres interpellations sur l’intervention du 15 avril à Baie-de-Jacotet. Pravind Jugnauth a pris un malin plaisir à répéter que c’est Veena Ramgoolam qui l’a appelé pour lui demander de l’aide lorsque son époux, qui avait contracté la Covid-19, était au plus mal. Lorsque Shakeel Mohamed utilise le terme « plaisir sadique » pour décrire la situation, pour une fois, il n’exagère pas. Non sans surprise, Sooroojdev Phokeer a pris plaisir à répéter la phrase pour dire que le Premier ministre n’a commis aucune entorse ou infraction aux règlements de l’Assemblée nationale. Mais le drame, le plus important dans l’histoire, c’est que 8 interpellations concernant l’affaire de Sniffing allégué figuraient à l’agenda. Le Premier ministre n’en a répondu aucune. Une seule question a été répondue durant cette tranche. Elle concernait Ramgoolam.
Les « batchiara » pullulent au sein de la majorité. Alan Ganoo en est la preuve. Cet ancien membre du MMM, agwa à ses heures perdues, qui ne trouvent rien de mieux que de jurer sur la tête de ses enfants pour se sortir d'un pétrin, est aussi délateur. L’ancienne candidate du Mouvement militant mauricien (MMM), Jasmine Toulouse, l'a apprise à ses dépends. Lors de la séance parlementaire de mardi, dans une scène surréaliste, à l'abri de l'immunité parlementaire, Alan Ganoo venant à la rescousse du Premier ministre a brandi une photo de la chanteuse en compagnie de Franklin, après que Patrick Assirvaden (PTr) a montré un cliché du chef du gouvernement en compagnie de Geanchand Dewdanee, qui avait été arrêté pour une saisie de drogue record de 119,5 kg d’héroïne.
« To ras enn bouse manze dan mo labous ek labous mo zanfan. Mo lavi profesionel afekte par sa. Mo enn artis ek li mo metie, mo pe penalize akoz twa ». La chanteuse a expliqué que le geste du Premier ministre avec la complicité de Alan Ganoo lui a porté préjudice, dans sa vie professionnelle. En effet, elle a été informée qu’un organisateur de concert a préféré résilier son contrat à la suite de cette affaire. Notons que cette photo a été prise après une fête en 2014.
