Comme un air de déjà vu et entendu, les mots sont sur toutes les lèvres : «amateurisme», «incompétence», «irresponsabilité», «négligence criminelle». Il ne manque plus que le «BLD» pour compléter le tableau.
L'enfer au paradis existe. Après deux confinements à la suite de la pandémie du Covid-19, une marée noire provoquée par le Wakashio, le scandale du business pharmaceutique au profit des petits copains.es, une gestion de la crise sanitaire avec un amateurisme flagrant, ou encore le meurtre d'un agent déguisé en suicide... c'est un nouveau coup dur pour les Mauriciens.
Les images sont saisissantes : trois navires drossés sur les récifs au beau milieu des eaux turquoises du lagon de Pointe-aux-Sables et Bain des Dames.
La prémonition de l'opposition se révèle chaque jour plus vraie, "le niveau d’incompétence au sein du gouvernement peut nous amener vers d’autres catastrophes". En effet, cette région de Maurice est l'une des plus belles de l'ile et ça nous fait mal au coeur de voir les dégâts irréparables qui sont en train d'être commis à la nature, aux récifs mais aussi aux poissons, aux oiseaux et à la flore de cette région.
Nous nous sentons bien sûr solidaires des pêcheurs et des habitants de la région mais nous sommes également inquiets. Il est en effet fort possible que les récifs et l'écosystème corallien, seraient affectés durablement. Et il y a de quoi être inquiet car les cales des bateaux ont 120 000 tonnes de fuel lourd, bien qu'elles sont en train d'être vidées.
Comment en est-on arrivé là? Essentiellement suite à une incroyable incompétence des ministres en charge du dossier. D'un manque de formation dans les différents organismes et de réactivité face à l'urgence.
Pourquoi n'a-t-on pas vu venir ses bateaux? Comme d'habitude, dans un premier temps, le gouvernement tente de nier l'évidence : mais ils sont coupables d'amateurisme. Si le processus pour l'opération de sauvetage s'est déroulée avec un dénouement heureux, avec la vie sauve des 53 membres des équipages, il est à noter que 6 se sont jetés à l'eau dans une mer démontée après le naufrage. On a frôlé le drame humain.
Face à la marée noire du Wakashio, on se souvient du Premier ministre qui a demandé aux Mauriciens de prier, dans une conférence de presse surréaliste où il se demandait aussi "kot monn foté?".
S'il ne reste que la prière pour sauver le lagon de la marée noire, nous mauriciens ne sommes pas sortis de l'auberge !
En réalité, il faut se rendre à la raison, le gouvernement sauve ses fesses en maintenant le Parlement fermé pour cause de vacances et cerise sur le gâteau, depuis la pandémie, les rassemblements sont interdits en raison des conditions sanitaires. On n'ose imaginer la colère de la rue prête à exploser avec ses scandales à répétition.
Si tout le monde s'accorde à dire, qu'il faut bien que quelqu'un assume ses responsabilités, si ce n'est pas la National Coast Guard, la Mauritius Ports Authority (MPA), les ministres, il reste le Premier ministre pour négligence criminelle ! Dans un pays qui veut jouer dans la cour des grands avec l’«économie bleue» et les zones économiques exclusives (ZEE) , il ne faut pas être naïf, on ne sait pas gérer la menace de la sécurité maritime. La surveillance de nos côtes est une catastrophe, cela alors que le Japon, Chine, Inde, Etats-Unis et la France, dans une stratégie de géopolitique très marquée, nous alimentent chaque année en matériel maritime, à coup de millions de roupies.
Ce n'est un secret pour personne, les naufrages à répétition attisent l'intérêt des grandes puissances internationales, et personne ne sera surpris, que les ambassadeurs fassent preuve de "solidarité" en offrant généreusement leurs services au pays. Et comme l'humiliation est une affaire des Jugnauth, Pravind Jugnauth se satisfera de cette aide "providentielle".
L'enfer au paradis existe. Après deux confinements à la suite de la pandémie du Covid-19, une marée noire provoquée par le Wakashio, le scandale du business pharmaceutique au profit des petits copains.es, une gestion de la crise sanitaire avec un amateurisme flagrant, ou encore le meurtre d'un agent déguisé en suicide... c'est un nouveau coup dur pour les Mauriciens.
Les images sont saisissantes : trois navires drossés sur les récifs au beau milieu des eaux turquoises du lagon de Pointe-aux-Sables et Bain des Dames.
La prémonition de l'opposition se révèle chaque jour plus vraie, "le niveau d’incompétence au sein du gouvernement peut nous amener vers d’autres catastrophes". En effet, cette région de Maurice est l'une des plus belles de l'ile et ça nous fait mal au coeur de voir les dégâts irréparables qui sont en train d'être commis à la nature, aux récifs mais aussi aux poissons, aux oiseaux et à la flore de cette région.
Nous nous sentons bien sûr solidaires des pêcheurs et des habitants de la région mais nous sommes également inquiets. Il est en effet fort possible que les récifs et l'écosystème corallien, seraient affectés durablement. Et il y a de quoi être inquiet car les cales des bateaux ont 120 000 tonnes de fuel lourd, bien qu'elles sont en train d'être vidées.
Comment en est-on arrivé là? Essentiellement suite à une incroyable incompétence des ministres en charge du dossier. D'un manque de formation dans les différents organismes et de réactivité face à l'urgence.
Pourquoi n'a-t-on pas vu venir ses bateaux? Comme d'habitude, dans un premier temps, le gouvernement tente de nier l'évidence : mais ils sont coupables d'amateurisme. Si le processus pour l'opération de sauvetage s'est déroulée avec un dénouement heureux, avec la vie sauve des 53 membres des équipages, il est à noter que 6 se sont jetés à l'eau dans une mer démontée après le naufrage. On a frôlé le drame humain.
Face à la marée noire du Wakashio, on se souvient du Premier ministre qui a demandé aux Mauriciens de prier, dans une conférence de presse surréaliste où il se demandait aussi "kot monn foté?".
S'il ne reste que la prière pour sauver le lagon de la marée noire, nous mauriciens ne sommes pas sortis de l'auberge !
En réalité, il faut se rendre à la raison, le gouvernement sauve ses fesses en maintenant le Parlement fermé pour cause de vacances et cerise sur le gâteau, depuis la pandémie, les rassemblements sont interdits en raison des conditions sanitaires. On n'ose imaginer la colère de la rue prête à exploser avec ses scandales à répétition.
Si tout le monde s'accorde à dire, qu'il faut bien que quelqu'un assume ses responsabilités, si ce n'est pas la National Coast Guard, la Mauritius Ports Authority (MPA), les ministres, il reste le Premier ministre pour négligence criminelle ! Dans un pays qui veut jouer dans la cour des grands avec l’«économie bleue» et les zones économiques exclusives (ZEE) , il ne faut pas être naïf, on ne sait pas gérer la menace de la sécurité maritime. La surveillance de nos côtes est une catastrophe, cela alors que le Japon, Chine, Inde, Etats-Unis et la France, dans une stratégie de géopolitique très marquée, nous alimentent chaque année en matériel maritime, à coup de millions de roupies.
Ce n'est un secret pour personne, les naufrages à répétition attisent l'intérêt des grandes puissances internationales, et personne ne sera surpris, que les ambassadeurs fassent preuve de "solidarité" en offrant généreusement leurs services au pays. Et comme l'humiliation est une affaire des Jugnauth, Pravind Jugnauth se satisfera de cette aide "providentielle".