![[Opinion] Les formations de l’opposition sur des montagnes russes](https://www.zinfos-moris.com/photo/art/grande/72120040-50202938.jpg?v=1681389675 "[Opinion] Les formations de l’opposition sur des montagnes russes")
![[Opinion] Les formations de l’opposition sur des montagnes russes](https://www.zinfos-moris.com/photo/art/default/72120040-50202938.jpg?v=1681389677 "[Opinion] Les formations de l’opposition sur des montagnes russes")
Le GM est certes miné par les scandales. Néanmoins, il donne l’impression d’être soudé. Du moins en apparence ! Même si, des fois, l’on soutient que le Muvman Liberater serait en colère. Néanmoins, cela relève davantage des grandes espérances de l’opposition et des détracteurs. À moins d’un miracle, c’est en l’état que le gouvernement affrontera le prochain scrutin.
Du côté de l’opposition, les choses semblent aller au mieux en vue de la grande alliance inédite PTr-MMM-PMSD. Du moins en apparence ! Certains soutiennent que contrairement à ce que semblent indiquer les frétillements de la moustache de Paul Bérenger, tout ne serait pas rose pour l’instant lors des négociations. Ni même rouge ! Si tel est réellement le cas, rien à dire au niveau de la façade. En public, Boolell, Bérenger, Duval et même Ramgoolam donnent l’image d’un quatuor formidable. Leur foursome pourrait même inspirer bien des réalisateurs !
C’est au niveau de la grande opposition que les tiraillements sont évidents. Roshi Bhadain n’a eu de cesse de demander aux élus de l’opposition de démissionner afin de forcer le gouvernement à donner des législatives anticipées. Stratégie intelligente mais risquée ! L’opposition parlementaire, elle, n’a eu de cesse de répliquer qu’en leur absence, le gouvernement pourrait voter toutes sortes de lois, allant jusqu’à abolir la tenue obligatoire de partielle. Paul Bérenger ne cesse de dire que la Constitution est floue à ce sujet car en évoquant majorité de trois-quarts, il n’est pas précisé trois-quarts de 70 ou 72 députés ou alors trois-quarts du nombre de députés à l’Assemblée nationale à ce moment précis. Argument acceptable… qui arrange l’opposition.
C’est pourquoi Roshi Bhadain est venu à sa nouvelle proposition. C’est-à-dire qu’à part 6 députés, tous les autres démissionnent. De ce fait, le gouvernement n’aura pas une majorité de trois-quarts. On peut déjà prévoir que l’opposition va l’envoyer, ainsi que sa proposition, dans les choux. Mais pourquoi Roshi Bhadain tient-il autant à une démission collective ? Plusieurs raisons pourraient expliquer sa démarche.
Primo, il tient (et a intérêt à le faire) à montrer que gouvernement et opposition, c’est blanc bonnet, bonnet blanc. C’est ainsi qu’il peut davantage faire montre de sa différence. C’est ainsi qu’il pourra mieux attirer ceux qui rejettent les deux blocs.
Deuxio, il tient à montrer que c’est lui qui est le plus créatif dans l’opposition. Du moins, c’est lui qui vient avec les idées et propositions les plus folles et les plus innovantes. Celles qui emmerdent le plus aussi… gouvernement comme opposition ! Dans cette optique, pourquoi l’opposition devrait faire son jeu pour qu’il puisse prétendre avoir fait tomber, à lui seul, le gouvernement en forçant une démission collective ?
Enfin, pour Roshi Bhadain, si les choses suivent leur cours normal, il pourrait n’avoir qu’un rôle de figurant aux prochaines élections. Mais lui veut être sur l’affiche. Ce qui ne serait pas simple si la grande alliance PTr-MMM-PMSD est concrétisée et trouve une vitesse de croisière. En précipitant les choses, il augmente ses chances d’avoir un rôle de second rôle important au moins. C’est le genre de rôle pour lequel on peut obtenir un Oscar ou un César. Donc, un emballement des événements arrange au plus haut point Roshi Bhadain.
Néanmoins, dans cette conjoncture, à part les partis extraparlementaires et lui, personne ne veut que les choses s’emballent. Même pas l’opposition parlementaire ! Pour elle, le mieux c’est que le GM donne les municipales, ce qui permettra à l’alliance PTr-MMM-PMSD de voir si elle est acceptée. Si oui, elle aura le vent en poupe et cela va créer une vague dans le pays. Mais Pravind Jugnauth n’est pas bête.
L’époque où il était surnommé « Ti Crétin » est révolue. Il ne va pas laisser le vent souffler dans les voiles de l’opposition. En même temps, il va tout faire pour concrétiser ses projets, notamment emmener le Metro Express dans sa circonscription, attendre que l’économie mondiale et locale se refasse une santé et (pourquoi pas ?) récupérer la souveraineté des Chagos. Ce serait le coup de l’année !
Pour l’instant, il a décidé de frustrer tout son monde… de Bhadain à Ramgoolam !
Du côté de l’opposition, les choses semblent aller au mieux en vue de la grande alliance inédite PTr-MMM-PMSD. Du moins en apparence ! Certains soutiennent que contrairement à ce que semblent indiquer les frétillements de la moustache de Paul Bérenger, tout ne serait pas rose pour l’instant lors des négociations. Ni même rouge ! Si tel est réellement le cas, rien à dire au niveau de la façade. En public, Boolell, Bérenger, Duval et même Ramgoolam donnent l’image d’un quatuor formidable. Leur foursome pourrait même inspirer bien des réalisateurs !
C’est au niveau de la grande opposition que les tiraillements sont évidents. Roshi Bhadain n’a eu de cesse de demander aux élus de l’opposition de démissionner afin de forcer le gouvernement à donner des législatives anticipées. Stratégie intelligente mais risquée ! L’opposition parlementaire, elle, n’a eu de cesse de répliquer qu’en leur absence, le gouvernement pourrait voter toutes sortes de lois, allant jusqu’à abolir la tenue obligatoire de partielle. Paul Bérenger ne cesse de dire que la Constitution est floue à ce sujet car en évoquant majorité de trois-quarts, il n’est pas précisé trois-quarts de 70 ou 72 députés ou alors trois-quarts du nombre de députés à l’Assemblée nationale à ce moment précis. Argument acceptable… qui arrange l’opposition.
C’est pourquoi Roshi Bhadain est venu à sa nouvelle proposition. C’est-à-dire qu’à part 6 députés, tous les autres démissionnent. De ce fait, le gouvernement n’aura pas une majorité de trois-quarts. On peut déjà prévoir que l’opposition va l’envoyer, ainsi que sa proposition, dans les choux. Mais pourquoi Roshi Bhadain tient-il autant à une démission collective ? Plusieurs raisons pourraient expliquer sa démarche.
Primo, il tient (et a intérêt à le faire) à montrer que gouvernement et opposition, c’est blanc bonnet, bonnet blanc. C’est ainsi qu’il peut davantage faire montre de sa différence. C’est ainsi qu’il pourra mieux attirer ceux qui rejettent les deux blocs.
Deuxio, il tient à montrer que c’est lui qui est le plus créatif dans l’opposition. Du moins, c’est lui qui vient avec les idées et propositions les plus folles et les plus innovantes. Celles qui emmerdent le plus aussi… gouvernement comme opposition ! Dans cette optique, pourquoi l’opposition devrait faire son jeu pour qu’il puisse prétendre avoir fait tomber, à lui seul, le gouvernement en forçant une démission collective ?
Enfin, pour Roshi Bhadain, si les choses suivent leur cours normal, il pourrait n’avoir qu’un rôle de figurant aux prochaines élections. Mais lui veut être sur l’affiche. Ce qui ne serait pas simple si la grande alliance PTr-MMM-PMSD est concrétisée et trouve une vitesse de croisière. En précipitant les choses, il augmente ses chances d’avoir un rôle de second rôle important au moins. C’est le genre de rôle pour lequel on peut obtenir un Oscar ou un César. Donc, un emballement des événements arrange au plus haut point Roshi Bhadain.
Néanmoins, dans cette conjoncture, à part les partis extraparlementaires et lui, personne ne veut que les choses s’emballent. Même pas l’opposition parlementaire ! Pour elle, le mieux c’est que le GM donne les municipales, ce qui permettra à l’alliance PTr-MMM-PMSD de voir si elle est acceptée. Si oui, elle aura le vent en poupe et cela va créer une vague dans le pays. Mais Pravind Jugnauth n’est pas bête.
L’époque où il était surnommé « Ti Crétin » est révolue. Il ne va pas laisser le vent souffler dans les voiles de l’opposition. En même temps, il va tout faire pour concrétiser ses projets, notamment emmener le Metro Express dans sa circonscription, attendre que l’économie mondiale et locale se refasse une santé et (pourquoi pas ?) récupérer la souveraineté des Chagos. Ce serait le coup de l’année !
Pour l’instant, il a décidé de frustrer tout son monde… de Bhadain à Ramgoolam !
