La motion de blâme déposée contre le gouvernement par le leader de l'opposition, est une mesure très rare qui n’est utilisée que dans des circonstances exceptionnelles. Le but, selon Xavier-Luc Duval, est de pousser le gouvernement à renverser ses décisions et sa politique malsaines, mais aussi à revoir ses priorités. « Il faut cesser les gaspillages généralisés. Il faut baisser les prix de l’essence et des médicaments. Il faut aussi aider les pensionnés et les personnes au bas de l’échelle », a-t-il déclaré. Pour le leader de l’opposition, tout cela est urgent et nécessaire. « Il faut stopper la dépréciation de la roupie. C’est le gouvernement qui doit se serrer la ceinture. Il ne doit plus continuer à mettre un tel fardeau sur le dos de la population », avait ajouté Xavier-Luc Duval.
A Maurice, les récentes émeutes sont le reflet d'un malaise social profond et non pas comme le ferait accroire le gouvernement d'un énième complot de ses adversaires pour déstabiliser le pays.
Malgré la propagande gouvernementale, malgré des millions jetés dans des projets comme l'extension du Metro express à droite ou à gauche, les Mauriciens ne sont plus naïfs et veulent du changement. Malgré les appels du Premier ministre lancés à la population à l’unité nationale et à la solidarité, rien n'y fait. La défiance des Mauriciens envers le gouvernement est au plus haut. Le désamour ne semble pas seulement né des polémiques récentes mais des abus de pouvoir, plus surprenant, la grogne se fait partout entendre, même dans les milieux plutôt ancrés pro gouvernement. Le tout nouveau projet de courses hippiques à Côte d'Or créé en pleine crise sociale, risque de porter un coup fatal à la crédibilité des institutions, mais aussi des priorités du gouvernement en période de récession.
Mais l'image la plus choquante reste celui d'un ancien Attorney General et président du Bar Council à terre, une injonction de la Cour suprême piétinée parce que l'ordre venait d'en haut. Le renvoi des municipales pour des raisons farfelues sous prétexte d'une crise sanitaire renvoie un autre mauvais message, celui de non respect de la démocratie. Le recours à des pétitions électorales pour contester les dernières élections avec la perception d'élections truquées restent ancrées, malgré les "victoires" clamées par le commissaire électoral. Quelque chose ne tourne pas rond.
Et, ce ne sont pas les comparaisons déplacées avec des divinités ou personnages historiques de l'Histoire de l'Humanité par les "souceurs péi" qui creuseront l'écart de perception qu'un crétin reste un crétin. On aura beau le maquiller ou le déguiser en dieu vivant, Pravind Jugnauth a ruiné ses chances de réconciliation avec les Mauriciens. Est-ce que tel un magicien il sortira de son chapeau quelques sous mendiés en Inde sous forme de dons ou de prêts pour "couillonne lizié dimoune" ? Mais n'est-ce pas déjà un aveu d'échecs de notre indépendance financière et économique ?
A Maurice, les récentes émeutes sont le reflet d'un malaise social profond et non pas comme le ferait accroire le gouvernement d'un énième complot de ses adversaires pour déstabiliser le pays.
Malgré la propagande gouvernementale, malgré des millions jetés dans des projets comme l'extension du Metro express à droite ou à gauche, les Mauriciens ne sont plus naïfs et veulent du changement. Malgré les appels du Premier ministre lancés à la population à l’unité nationale et à la solidarité, rien n'y fait. La défiance des Mauriciens envers le gouvernement est au plus haut. Le désamour ne semble pas seulement né des polémiques récentes mais des abus de pouvoir, plus surprenant, la grogne se fait partout entendre, même dans les milieux plutôt ancrés pro gouvernement. Le tout nouveau projet de courses hippiques à Côte d'Or créé en pleine crise sociale, risque de porter un coup fatal à la crédibilité des institutions, mais aussi des priorités du gouvernement en période de récession.
Mais l'image la plus choquante reste celui d'un ancien Attorney General et président du Bar Council à terre, une injonction de la Cour suprême piétinée parce que l'ordre venait d'en haut. Le renvoi des municipales pour des raisons farfelues sous prétexte d'une crise sanitaire renvoie un autre mauvais message, celui de non respect de la démocratie. Le recours à des pétitions électorales pour contester les dernières élections avec la perception d'élections truquées restent ancrées, malgré les "victoires" clamées par le commissaire électoral. Quelque chose ne tourne pas rond.
Et, ce ne sont pas les comparaisons déplacées avec des divinités ou personnages historiques de l'Histoire de l'Humanité par les "souceurs péi" qui creuseront l'écart de perception qu'un crétin reste un crétin. On aura beau le maquiller ou le déguiser en dieu vivant, Pravind Jugnauth a ruiné ses chances de réconciliation avec les Mauriciens. Est-ce que tel un magicien il sortira de son chapeau quelques sous mendiés en Inde sous forme de dons ou de prêts pour "couillonne lizié dimoune" ? Mais n'est-ce pas déjà un aveu d'échecs de notre indépendance financière et économique ?