![[Opinion] Le MSM et le «Mauritius-Bashing»](https://www.zinfos-moris.com/photo/art/grande/66329907-47135475.jpg?v=1659285288 "[Opinion] Le MSM et le «Mauritius-Bashing»")
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Moqué et vilipendé, dans l'impossibilité de faire régner un climat de confiance dans le pays, le Premier ministre agit comme un véritable pyromane, qui ne cesse de diviser et créer des tensions inutiles entre les Mauriciens et les différentes communautés. Si l'opposition est le parfait bouc émissaire, il n'y a toujours aucune remise en question concernant la gestion gouvernementale.
C'est ainsi que Pravind Jugnauth quand il ne vomit pas sa diatribe nauséabonde de propagande auprès d'une caste qui fait élire les hommes politiques, entre prestige, pouvoir et dévotion, agit comme un pompier pyromane. Depuis son investiture comme chef du gouvernement, Pravind Jugnauth est en conflit permanent avec les Mauriciens. Lors du naufrage du Wakashion, il n'a eu de cesse de provoquer la population dans un véritable bras de fer. Puis il s'en est aussi pris à la diaspora les traitant de tous les noms, sous prétexte que celle-ci alerte régulièrement les instances internationales sur les dérives totalitaires.
Mais, depuis plusieurs semaines, ce sont les écarts de langage de Pravind Jugnauth qui traduisent une très grande nervosité. A écouter le Premier ministre, tous ceux qui s'opposent à son idéologie, sont en train de créer des divisions « pou essay diviz la kommunote hindou ». Justifiant la main mise de l'Inde dans les projets de l'Etat, il fustige ceux qui parlent de « Moditius» faisant référence au Premier ministre indien Narendra Modi. Des relents de communalisme envers les minorités transpercent également ses discours (l'affaire de la Mauritius Turf Club en est le parfait exemple), ramenant à la politique du Bharatiya Janata Party (PBJ) de Modi en Inde. Le parti indien qui tente d'effacer avec des moyens peu avouables les minorités dans la Grande Péninsule.
Quand Pravind Jugnauth était contre le Metro express et pleurnichait auprès de Narendra Modi
Avec le projet de cyber espionnage à Baie-du-Jacotet ou de la base militaire indienne à Agalega, rebelote. A écouter Pravind Jugnauth, refusant de répondre avec transparence lorsque le leader de l'opposition pose des questions d'intérêt publiques et nationales, Xavier- Luc Duval est en train de faire du «India-Bashing». Et c'est ainsi qu'on a eu droit à «Au lieu d’être reconnaissant envers l’Inde, regardez le type de commentaires que nous avons.» Le Premier ministre a ajouté, au sujet du Metro Express : «I must say thanks to the government of India for the network from Port-Louis to Curepipe… they have given us half of the money as grant money… free.»
Ils étaient tous contre le projet du Metro express ! Feu Sir Anerood Jugnauth, Pravind Jugnauth qui avait écrit au Premier ministre indien, Narendra Modi, avant les législatives de 2014, pour faire caboter le projet, sans oublier Alan Ganoo. Et pourtant...Honteusement le Premier ministre, Pravind Jugnauth, réécrit l'histoire. Si il y a bien une chose que les pétitions électorales ont mises en avant c'est la mémoire qui flanche du Premier ministre. Pravind Jugnauth a déclaré qu’il « n’a jamais été contre le projet métro ». Ce projet de tramway ou de métro léger est un sujet qui date, puisque l’ancien gouvernement dirigé par Navin Ramgoolam voulait introduire un tel système de transport en commun qui était une suite logique des projets routiers comme la Ring Road et la route Terre-Rouge-Verdun afin de dégorger la circulation, notamment dans la région portlouisienne. Mais un tel projet n’était pas vu d’un bon oeil par la famille Jugnauth.
Lors d’une de ses premières interviews aux médias après sa démission comme président de la République pour conclure l’alliance Lepep, feu sir Anerood Jugnauth devait signifier catégoriquement son opposition au projet de métro à l’île Maurice, arguant que ce n’était pas une nécessité et que cela allait endetter davantage le pays. À un mois des législatives de décembre 2014, la regrettée Sushma Swaraj, alors ministre indienne des Affaires étrangères, était en visite officiellement dans l’île et devait confirmer l’octroi d’une enveloppe de Rs 19,5 milliards sous forme d’une ligne de crédit et de prêts préférentiels pour l’introduction du métro léger.
C'est ainsi que Pravind Jugnauth quand il ne vomit pas sa diatribe nauséabonde de propagande auprès d'une caste qui fait élire les hommes politiques, entre prestige, pouvoir et dévotion, agit comme un pompier pyromane. Depuis son investiture comme chef du gouvernement, Pravind Jugnauth est en conflit permanent avec les Mauriciens. Lors du naufrage du Wakashion, il n'a eu de cesse de provoquer la population dans un véritable bras de fer. Puis il s'en est aussi pris à la diaspora les traitant de tous les noms, sous prétexte que celle-ci alerte régulièrement les instances internationales sur les dérives totalitaires.
Mais, depuis plusieurs semaines, ce sont les écarts de langage de Pravind Jugnauth qui traduisent une très grande nervosité. A écouter le Premier ministre, tous ceux qui s'opposent à son idéologie, sont en train de créer des divisions « pou essay diviz la kommunote hindou ». Justifiant la main mise de l'Inde dans les projets de l'Etat, il fustige ceux qui parlent de « Moditius» faisant référence au Premier ministre indien Narendra Modi. Des relents de communalisme envers les minorités transpercent également ses discours (l'affaire de la Mauritius Turf Club en est le parfait exemple), ramenant à la politique du Bharatiya Janata Party (PBJ) de Modi en Inde. Le parti indien qui tente d'effacer avec des moyens peu avouables les minorités dans la Grande Péninsule.
Quand Pravind Jugnauth était contre le Metro express et pleurnichait auprès de Narendra Modi
Avec le projet de cyber espionnage à Baie-du-Jacotet ou de la base militaire indienne à Agalega, rebelote. A écouter Pravind Jugnauth, refusant de répondre avec transparence lorsque le leader de l'opposition pose des questions d'intérêt publiques et nationales, Xavier- Luc Duval est en train de faire du «India-Bashing». Et c'est ainsi qu'on a eu droit à «Au lieu d’être reconnaissant envers l’Inde, regardez le type de commentaires que nous avons.» Le Premier ministre a ajouté, au sujet du Metro Express : «I must say thanks to the government of India for the network from Port-Louis to Curepipe… they have given us half of the money as grant money… free.»
Ils étaient tous contre le projet du Metro express ! Feu Sir Anerood Jugnauth, Pravind Jugnauth qui avait écrit au Premier ministre indien, Narendra Modi, avant les législatives de 2014, pour faire caboter le projet, sans oublier Alan Ganoo. Et pourtant...Honteusement le Premier ministre, Pravind Jugnauth, réécrit l'histoire. Si il y a bien une chose que les pétitions électorales ont mises en avant c'est la mémoire qui flanche du Premier ministre. Pravind Jugnauth a déclaré qu’il « n’a jamais été contre le projet métro ». Ce projet de tramway ou de métro léger est un sujet qui date, puisque l’ancien gouvernement dirigé par Navin Ramgoolam voulait introduire un tel système de transport en commun qui était une suite logique des projets routiers comme la Ring Road et la route Terre-Rouge-Verdun afin de dégorger la circulation, notamment dans la région portlouisienne. Mais un tel projet n’était pas vu d’un bon oeil par la famille Jugnauth.
Lors d’une de ses premières interviews aux médias après sa démission comme président de la République pour conclure l’alliance Lepep, feu sir Anerood Jugnauth devait signifier catégoriquement son opposition au projet de métro à l’île Maurice, arguant que ce n’était pas une nécessité et que cela allait endetter davantage le pays. À un mois des législatives de décembre 2014, la regrettée Sushma Swaraj, alors ministre indienne des Affaires étrangères, était en visite officiellement dans l’île et devait confirmer l’octroi d’une enveloppe de Rs 19,5 milliards sous forme d’une ligne de crédit et de prêts préférentiels pour l’introduction du métro léger.
