![[Opinion] L'île Maurice, un pays où il ne fait plus bon vivre, depuis le retour des Jugnauth au pouvoir](https://www.zinfos-moris.com/photo/art/grande/68671107-48263975.jpg?v=1668098420 "[Opinion] L'île Maurice, un pays où il ne fait plus bon vivre, depuis le retour des Jugnauth au pouvoir")
![[Opinion] L'île Maurice, un pays où il ne fait plus bon vivre, depuis le retour des Jugnauth au pouvoir](https://www.zinfos-moris.com/photo/art/default/68671107-48263975.jpg?v=1668098423 "[Opinion] L'île Maurice, un pays où il ne fait plus bon vivre, depuis le retour des Jugnauth au pouvoir")
Où est passé notre vivre-ensemble ? L'harmonie ? La paix ? La douceur et gentillesse des gens qui ont fait notre réputation à travers le monde ? C'est un fait. Il ne fait pas bon vivre sous le régime des Jugnauth à l'île Maurice. Non pas parce que la crise est passée par là, la résilience des Mauriciens face aux épreuves est légendaire. Non. La volonté du gouvernement mauricien de recourir à l'arme de la loi ou de la force policière pour restreindre la liberté des citoyens inquiètent les légistes, fait fuir les investisseurs et surtout éloigne définitivement le retour de la diaspora.
"L'île Maurice est-elle en train de devenir une dictature ?" Depuis deux ans, des événements très graves se passent à Maurice, des voix s'élèvent de plus en plus nombreuses pour dénoncer des atteintes intolérables à la démocratie. Il ne fait aucun doute que les méthodes pour museler la voix citoyenne sur les réseaux sociaux ou de bâillonner la presse dite libre et indépendante prend une ampleur sans égale. Les incidents et tentatives d'intimidation se multiplient sous un régime politique où un seul individu détient le pouvoir, qualifié de pouvoir personnel et absolu. Plusieurs organismes indépendants soulignent le déclin démocratique du pays depuis l’avènement de Pravind Jugnauth au pouvoir.
Voila à quoi ressemble aujourd'hui l'île Maurice : un régime politique qui sape l’indépendance et la neutralité des contre-pouvoirs, la justice, les médias, et transforme les opposants en ennemis de la nation. Par ailleurs, le Premier ministre avec la complicité du Speaker de l'assemblée nationale (son ancien campaign manager lors des législatives) ont réussi l'exploit d'anéantir la voix du peuple, en fermant pour des raisons farfelues le Parlement, le mardi, seul jour, où ministres et Premier miistre doivent rendre des comptes au peuple.
Les arrestations arbitraires des opposants politiques, sous les ordres de Pravind Kumar Jugnauth, continuent de mettre à mal les valeurs républicaines mauriciennes. Sous prétexte d'être sous son 'radar', des activistes, politiciens, ou hommes de loi, sont régulièrement interpellés, au milieu de la nuit et placés en garde à vue. Les gardes à vue se poursuivent dans le but d'humilier et de brider les défenseurs de la liberté.
Depuis les révélations entourant le décès de l'ancien agent du MSM, Soopramanien Kistnen, la répétition des scandales pour corruption plombe le gouvernement. Le 9 novembre 2020, Pierrot Dupuy, directeur des publications de Zinfos974 et Zinfos Moris, publiait un article au titre volontairement provocateur : "L'île Maurice est-elle en train de devenir une dictature ? ". Certains des lecteurs de Zinfos ont très certainement pensé en leur for intérieur : "Pierrot Dupuy va trop loin, l'île Maurice n'a rien d'une dictature..." Les faits sont malheureusement en train de lui donner raison. Les incidents et tentatives d'intimidation envers les membres de la presse mauricienne sous le mandat du clan Jugnauth, tout comme le pillage de la liberté d’expression, pilier de toute démocratie, ont amené des milliers de mauriciens à descendre dans la rue depuis le retour au pouvoir des Jugnauth et le contrôle de "Lady MacBeth", ceci afin de dénoncer l'oppression du régime. D'où une prise de contrôle du gouvernement sur les voix dissidentes, quitte à remettre en cause le droit fondamentale des citoyens.
Ce jeudi 10 novembre, après la salve de plaintes auprès de la police de certains activistes, ce sont les journalistes et un patron de presse, qui ont débarqué au poste de police, pour loger une mesure préventive, concernant leur sécurité et celle de leur famille. Les campagnes de propagande du régime ont franchi la ligne rouge en accolant le nom de certains journalistes avec les barons de la drogue. L'exemple vient d'en haut. Sauf que le Premier ministre, lui-même s'est permis des écarts de langage en faisant les mêmes insinuations graves et diffamatoires dans des "congrès" à travers l'île. C'est un climat de 'frayeur' qui s'est installé à l'île Maurice. Faudra-t-il endurer tout cela jusqu'aux prochaines élections ?
"L'île Maurice est-elle en train de devenir une dictature ?" Depuis deux ans, des événements très graves se passent à Maurice, des voix s'élèvent de plus en plus nombreuses pour dénoncer des atteintes intolérables à la démocratie. Il ne fait aucun doute que les méthodes pour museler la voix citoyenne sur les réseaux sociaux ou de bâillonner la presse dite libre et indépendante prend une ampleur sans égale. Les incidents et tentatives d'intimidation se multiplient sous un régime politique où un seul individu détient le pouvoir, qualifié de pouvoir personnel et absolu. Plusieurs organismes indépendants soulignent le déclin démocratique du pays depuis l’avènement de Pravind Jugnauth au pouvoir.
Voila à quoi ressemble aujourd'hui l'île Maurice : un régime politique qui sape l’indépendance et la neutralité des contre-pouvoirs, la justice, les médias, et transforme les opposants en ennemis de la nation. Par ailleurs, le Premier ministre avec la complicité du Speaker de l'assemblée nationale (son ancien campaign manager lors des législatives) ont réussi l'exploit d'anéantir la voix du peuple, en fermant pour des raisons farfelues le Parlement, le mardi, seul jour, où ministres et Premier miistre doivent rendre des comptes au peuple.
Les arrestations arbitraires des opposants politiques, sous les ordres de Pravind Kumar Jugnauth, continuent de mettre à mal les valeurs républicaines mauriciennes. Sous prétexte d'être sous son 'radar', des activistes, politiciens, ou hommes de loi, sont régulièrement interpellés, au milieu de la nuit et placés en garde à vue. Les gardes à vue se poursuivent dans le but d'humilier et de brider les défenseurs de la liberté.
Depuis les révélations entourant le décès de l'ancien agent du MSM, Soopramanien Kistnen, la répétition des scandales pour corruption plombe le gouvernement. Le 9 novembre 2020, Pierrot Dupuy, directeur des publications de Zinfos974 et Zinfos Moris, publiait un article au titre volontairement provocateur : "L'île Maurice est-elle en train de devenir une dictature ? ". Certains des lecteurs de Zinfos ont très certainement pensé en leur for intérieur : "Pierrot Dupuy va trop loin, l'île Maurice n'a rien d'une dictature..." Les faits sont malheureusement en train de lui donner raison. Les incidents et tentatives d'intimidation envers les membres de la presse mauricienne sous le mandat du clan Jugnauth, tout comme le pillage de la liberté d’expression, pilier de toute démocratie, ont amené des milliers de mauriciens à descendre dans la rue depuis le retour au pouvoir des Jugnauth et le contrôle de "Lady MacBeth", ceci afin de dénoncer l'oppression du régime. D'où une prise de contrôle du gouvernement sur les voix dissidentes, quitte à remettre en cause le droit fondamentale des citoyens.
Ce jeudi 10 novembre, après la salve de plaintes auprès de la police de certains activistes, ce sont les journalistes et un patron de presse, qui ont débarqué au poste de police, pour loger une mesure préventive, concernant leur sécurité et celle de leur famille. Les campagnes de propagande du régime ont franchi la ligne rouge en accolant le nom de certains journalistes avec les barons de la drogue. L'exemple vient d'en haut. Sauf que le Premier ministre, lui-même s'est permis des écarts de langage en faisant les mêmes insinuations graves et diffamatoires dans des "congrès" à travers l'île. C'est un climat de 'frayeur' qui s'est installé à l'île Maurice. Faudra-t-il endurer tout cela jusqu'aux prochaines élections ?
