14 juillet 2023, les représentants de Mitsui OSK Lines Ltd rencontrent le Premier ministre. @ GIS Mauritius
C'est bien connu, le Japon est la vache à lait du gouvernement mauricien. Le 2 mars dernier, Renganaden Padayachy, le ministre des Finances, signait un accord avec l’ambassadeur du japon Kawaguchi Shuichiro pour une nouvelle aide financière de 300 millions de Yens, pour l'achat d'un nouveau système radar de surveillance côtière
Cette subvention supplémentaire de 300 millions de yens japonais porterait la subvention existante à un montant total de 1,5 milliard de yens japonaise. Pour rappel, deux accords ont été signés avec le Japon en février et août 2021, respectivement, pour un montant de 1,2 milliard de yens japonais.
L'Ambassadeur Kawaguchi avait déclaré que la subvention supplémentaire permettrait à Maurice de renforcer sa sécurité et sa sûreté maritimes. « Le Japon, étant un État insulaire comme l'île Maurice, est est bien conscient des dangers auxquels sont confrontés ces pays », a-t-il observé.
Alors que tout le monde a en tête, le vraquier japonais Wakashio, qui s’est échoué sur une barrière de corail dans le lagon de Pointe d'Esny et qui s’est « cassé en deux », selon les termes de son propriétaire Nagashiki Shipping, une des pires catastrophes écologiques qu’ait connue le pays. Ce sont le déversement entre 800 et 1 000 tonnes de fioul qui ont souillé les côtes, dont des espaces protégés et des forêts de mangrove abritant des espèces menacées. Si le gouvernement mauricien a lui été accusé de négligence, la population se demandant pourquoi si peu avait été fait entre le moment où le Wakashio s’est échoué et l’apparition de la fuite. Le premier ministre, Pravind Jugnauth, a estimé qu’aucune erreur n’avait été commise.
De l'autre côté de la planète, un scénario de l'horreur se profile douze ans après Fukushima, dans l'indifférence quasi générale. En effet, le Japon va déverser dans l’océan Pacifique plus de 1 000 réservoirs d’eaux usées produites par le refroidissement des réacteurs de Fukushima.
Une opération qui durera une trentaine d'années, au moins. L’opérateur japonais Tepco a rassuré que l’eau contaminée a été traitée par une technique appelée « ALPS » pour Système avancé de traitement des liquides, mais malgré tout, le tritium radioactif ne peut pas pu être éliminé. L'eau tritiée étant très semblable à de l'eau ordinaire, son importance en radiotoxicité dépasse celle du gaz tritium parce qu'elle est assimilée par l'organisme représentant un grave danger sur la santé publique des populations du pacifique : îles et archipels français d'Océanie, Australie...
Face à ce nouveau crime contre la planète, le gouvernement mauricien reste silencieux. Pour faire entendre votre voix, une pétition est en ligne : Contre le relâchement des eaux usées des réacteurs nucléaires du Japon dans l’océan Pacifique.
Lire également : La compagnie Mitsui OSK Lines n'est pas à son premier accident
Négociation pour un accord de pêche entre Maurice et le Japon
Le Japon fait un don de Rs 100 millions à Maurice pour l'achat de six bateaux vedettes
L'île Maurice se fait payer le radar le plus performant d'Afrique par le Japon
Cette subvention supplémentaire de 300 millions de yens japonais porterait la subvention existante à un montant total de 1,5 milliard de yens japonaise. Pour rappel, deux accords ont été signés avec le Japon en février et août 2021, respectivement, pour un montant de 1,2 milliard de yens japonais.
L'Ambassadeur Kawaguchi avait déclaré que la subvention supplémentaire permettrait à Maurice de renforcer sa sécurité et sa sûreté maritimes. « Le Japon, étant un État insulaire comme l'île Maurice, est est bien conscient des dangers auxquels sont confrontés ces pays », a-t-il observé.
Alors que tout le monde a en tête, le vraquier japonais Wakashio, qui s’est échoué sur une barrière de corail dans le lagon de Pointe d'Esny et qui s’est « cassé en deux », selon les termes de son propriétaire Nagashiki Shipping, une des pires catastrophes écologiques qu’ait connue le pays. Ce sont le déversement entre 800 et 1 000 tonnes de fioul qui ont souillé les côtes, dont des espaces protégés et des forêts de mangrove abritant des espèces menacées. Si le gouvernement mauricien a lui été accusé de négligence, la population se demandant pourquoi si peu avait été fait entre le moment où le Wakashio s’est échoué et l’apparition de la fuite. Le premier ministre, Pravind Jugnauth, a estimé qu’aucune erreur n’avait été commise.
Le 14 juillet, les représentants de Mitsui OSK Lines Ltd ont rencontré le Premier ministre. Son directeur Tatsuro Watanabe en présence de l'ambassadeur Shuichiro Kawaguchi, n'a rien trouvé de mieux que d'affirmer que Mitsui OSK Lines Ltd attendait avec impatience de débloquer de nouvelles opportunités d'affaires à Maurice. N'oublions pas que la firme Mitsui OSK Lines opérait le Wakashio, cet intrus qui s’est invité sur les côtes mauriciennes le 25 juillet 2020.
De l'autre côté de la planète, un scénario de l'horreur se profile douze ans après Fukushima, dans l'indifférence quasi générale. En effet, le Japon va déverser dans l’océan Pacifique plus de 1 000 réservoirs d’eaux usées produites par le refroidissement des réacteurs de Fukushima.
Une opération qui durera une trentaine d'années, au moins. L’opérateur japonais Tepco a rassuré que l’eau contaminée a été traitée par une technique appelée « ALPS » pour Système avancé de traitement des liquides, mais malgré tout, le tritium radioactif ne peut pas pu être éliminé. L'eau tritiée étant très semblable à de l'eau ordinaire, son importance en radiotoxicité dépasse celle du gaz tritium parce qu'elle est assimilée par l'organisme représentant un grave danger sur la santé publique des populations du pacifique : îles et archipels français d'Océanie, Australie...
Face à ce nouveau crime contre la planète, le gouvernement mauricien reste silencieux. Pour faire entendre votre voix, une pétition est en ligne : Contre le relâchement des eaux usées des réacteurs nucléaires du Japon dans l’océan Pacifique.
Lire également : La compagnie Mitsui OSK Lines n'est pas à son premier accident
Négociation pour un accord de pêche entre Maurice et le Japon
Le Japon fait un don de Rs 100 millions à Maurice pour l'achat de six bateaux vedettes
L'île Maurice se fait payer le radar le plus performant d'Afrique par le Japon
L'ambassadeur Shuichiro Kawaguchi et Pravind Jugnauth. @ GIS Mauritius
