Menu

Politique

ONU : Maneesh Gobin se défend tant bien que mal


Rédigé par E. Moris le Jeudi 8 Novembre 2018



Un Gender Bill, un Children’s Bill mais pas de Freedom of Information Bill...du moins pour les prochains mois. C’est ce qui ressort de l’interrogatoire de la délégation mauricienne, dans le cadre de l’Examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme des Nations unies mercredi.

Pour cet exercice, l’Attorney General Maneesh Gobin et les membres de la délégation se trouvaient à Genève. Une nouvelle fois, le ministre de la Justice mauricien a souligné la spécificité multiculturelle du pays face à certaines questions sociétales.

Concernant la protection des enfants, il a donc annoncé la présentation d’un Children’s Bill l’année prochaine. Il a aussi indiqué, concernant l’égalité entre les sexes, la présentation d’un Gender Bill aussi.

Toutefois, s’il a précisé qu’une ébauche d’un Freedom of Information Bill est déjà une réalité, il n’a donné aucune indication quant à sa présentation en première lecture à l’Assemblée nationale. Il a cependant indiqué qu’il y aura d’autres consultations et discussions sur le sujet.

Les droits de la communauté LGBT ont aussi intéressé les membres du comité. Sur ce sujet, Maneesh Gobin a concédé qu’il n’y a pas eu réellement de progrès sur ce dossier, même si des consultations ont démarré avec les ONG. Pour l’Attorney General, c’est un défi pour le pays. Il faisait sans doute référence au conservatisme de la société mauricienne.

Enfin, concernant la peine de mort, Maneesh Gobin a indiqué qu’elle a été abolie en 1995. Les membres du comité onusien se sont aussi intéressés à l’utilisation de la langue créole, les cas allégués de brutalité policière et le harcèlement allégué des journalistes, entre autres. Il a aussi été question des Chagos. L’exercice a duré environ quatre heures.

Jeudi 8 Novembre 2018

Nouveau commentaire :

Règles communautaires

Nous rappelons qu’aucun commentaire profane, raciste, sexiste, homophobe, obscène, relatif à l’intolérance religieuse, à la haine ou comportant des propos incendiaires ne sera toléré. Le droit à la liberté d’expression est important, mais il doit être exercé dans les limites légales de la discussion. Tout commentaire qui ne respecte pas ces critères sera supprimé sans préavis.


LES PLUS LUS EN 24H