Beekarry est comme Ken Arian, un homme de l'ombre aux commandes des basses manoeuvres Lakwisin. Leurs enrichissements, ils ne le doivent qu'à leur allégeance au maître du jour.
Mais un gardien de but de cette trempe, on ne s’en débarrasse pas. ( Les biscuits de la fille de Hanoomanjee, les terrains de Husnoo, le jugement Medpoint, l'affaire St Louis et Collendaveloo, Kisten paper's, Sherry Singh et le scandale du cuivre, Gobin et le terrain alloué à Grand Bassin...) Mieux, on le garde encore plus près de soi. L’opposition et les observateurs auront beau crier, hurler et geindre, le gouvernement garde Navin Beekarry à la tête de l’Icac. Son contrat comme directeur général de l'Independent Commission Against Corruption a été encore une fois renouvelé.
Le directeur de la Commission anticorruption, Navin Beekarry est loin de faire l'unanimité concernant sa supposée impartialité et indépendance. Pourtant son contrat du directeur général de l'Independent Commission Against Corruption (Icac), a été renouvelé pour 5 ans en 2021. Il avait été nommé à la tête de l'organisme depuis juin 2016.
Si Navin Beekarry est aussi contesté, pour ne pas dire détesté, il faut chercher les raisons durant son premier mandat à la tête de l'Icac. En 2001, après que le ministre Jayen Cuttaree ait été convoqué par l'Economic Crime Office (ECO), le gouvernement MSM-MMM décide de dissoudre cet organisme. Une de ses responsables était trop proche du Parti travailliste, disait-on. L'ECO serait remplacé par la Commission anticorruption.
Mais qui pour diriger un tel organisme ? Les premières personnes approchées refusent. Quelqu'un suggère alors Navin Beekarry, cadre au State Law Office. Bingo. Feu Sir Anerood Jugnauth connaît la famille. Contacté, il demande un temps de réflexion. Puis accepte l'offre, mais exige certaines conditions surtout concernant les indemnités de départ. S'il restait au State Law Office, il aurait probablement terminé sa carrière comme juge et ne voulait pas être pénalisé sur ce plan. D'autant qu'il était conscient que c'était un siège éjectable ! Alors, en 2002, il prend ses fonctions.
Le salaire de Navin Beekarry, directeur général de l'Icac, un secret d'Etat? Si à l'Assemblée Pravind Jugnauth a répondu que c’est au Comité Parlementaire sur l’ICAC de répondre à cette question. Le leader de l'opposition n'a eu aucun état d'âme de balancer son salaire de RS 650 000 par mois. Xavier-Luc Duval n’est pas impressionné par la performance de l’Icac. « En 2016, la commission avait obtenu 35 condamnations. Mais ce nombre a grandement diminué par la suite. En 2019, elle n’a eu que 4 condamnations, 2 en 2020 et 4 en 2021 et 2022. »
Le MMM promet de révoquer Navin Beekarry une fois au pouvoir.
Avec un certain toupet, cependant en avril 2022, lors du lancement de l’International Certificate In Corruption Risk Management, il a tenu ces propos d’une clarté absolue. Il a soutenu que dans l’actuel contexte économique difficile, il va falloir évaluer les risques de corruption qui existent dans certains secteurs d’activité. Il soutient qu’il est temps de veiller de près aux contrats d’appel d’offres. Belles paroles qu’il devrait adresser à Baahubali et ses collègues. « Il est temps de revoir nos stratégies et nos outils. Nous n’avons pas d’argent à gaspiller ni de temps à perdre, et le gouvernement n’a pas des ressources illimitées », avait-t-il fait comprendre.
La présence de Navin Beekarry au Privy council, à Londres.
Directeur général de la Commission anticorruption, pourquoi Navin Beekarry divise t'-il autant ?
Mais un gardien de but de cette trempe, on ne s’en débarrasse pas. ( Les biscuits de la fille de Hanoomanjee, les terrains de Husnoo, le jugement Medpoint, l'affaire St Louis et Collendaveloo, Kisten paper's, Sherry Singh et le scandale du cuivre, Gobin et le terrain alloué à Grand Bassin...) Mieux, on le garde encore plus près de soi. L’opposition et les observateurs auront beau crier, hurler et geindre, le gouvernement garde Navin Beekarry à la tête de l’Icac. Son contrat comme directeur général de l'Independent Commission Against Corruption a été encore une fois renouvelé.
Le directeur de la Commission anticorruption, Navin Beekarry est loin de faire l'unanimité concernant sa supposée impartialité et indépendance. Pourtant son contrat du directeur général de l'Independent Commission Against Corruption (Icac), a été renouvelé pour 5 ans en 2021. Il avait été nommé à la tête de l'organisme depuis juin 2016.
Si Navin Beekarry est aussi contesté, pour ne pas dire détesté, il faut chercher les raisons durant son premier mandat à la tête de l'Icac. En 2001, après que le ministre Jayen Cuttaree ait été convoqué par l'Economic Crime Office (ECO), le gouvernement MSM-MMM décide de dissoudre cet organisme. Une de ses responsables était trop proche du Parti travailliste, disait-on. L'ECO serait remplacé par la Commission anticorruption.
Mais qui pour diriger un tel organisme ? Les premières personnes approchées refusent. Quelqu'un suggère alors Navin Beekarry, cadre au State Law Office. Bingo. Feu Sir Anerood Jugnauth connaît la famille. Contacté, il demande un temps de réflexion. Puis accepte l'offre, mais exige certaines conditions surtout concernant les indemnités de départ. S'il restait au State Law Office, il aurait probablement terminé sa carrière comme juge et ne voulait pas être pénalisé sur ce plan. D'autant qu'il était conscient que c'était un siège éjectable ! Alors, en 2002, il prend ses fonctions.
Le salaire de Navin Beekarry, directeur général de l'Icac, un secret d'Etat? Si à l'Assemblée Pravind Jugnauth a répondu que c’est au Comité Parlementaire sur l’ICAC de répondre à cette question. Le leader de l'opposition n'a eu aucun état d'âme de balancer son salaire de RS 650 000 par mois. Xavier-Luc Duval n’est pas impressionné par la performance de l’Icac. « En 2016, la commission avait obtenu 35 condamnations. Mais ce nombre a grandement diminué par la suite. En 2019, elle n’a eu que 4 condamnations, 2 en 2020 et 4 en 2021 et 2022. »
Le MMM promet de révoquer Navin Beekarry une fois au pouvoir.
Avec un certain toupet, cependant en avril 2022, lors du lancement de l’International Certificate In Corruption Risk Management, il a tenu ces propos d’une clarté absolue. Il a soutenu que dans l’actuel contexte économique difficile, il va falloir évaluer les risques de corruption qui existent dans certains secteurs d’activité. Il soutient qu’il est temps de veiller de près aux contrats d’appel d’offres. Belles paroles qu’il devrait adresser à Baahubali et ses collègues. « Il est temps de revoir nos stratégies et nos outils. Nous n’avons pas d’argent à gaspiller ni de temps à perdre, et le gouvernement n’a pas des ressources illimitées », avait-t-il fait comprendre.
La présence de Navin Beekarry au Privy council, à Londres.
Directeur général de la Commission anticorruption, pourquoi Navin Beekarry divise t'-il autant ?
