
Dans son message, le cardinal Piat a été égal à lui-même. Il a lui aussi évoqué des problèmes très actuels. Prenant l'allégorie des ponts qu'il faut bâtir, il a fait un constat simple, incontestable et brutal de notre société.
Tout cela, mine de rien. Il a ainsi déclaré qu'il faut des ponts au-dessus du gouffre entre l'opposition et le gouvernement mais aussi, et cela doit être souligné, « au-dessus des lenteurs et des complications administratives qui bloquent l’accès des petits et des pauvres à certains services de l’Etat auxquels pourtant ils ont droit ». C'est ô combien vrai !
Message de Noël : Le cardinal Piat insiste sur l'importance des ponts
Le cardinal Piat souhaite des ponts « au-dessus de l’abîme du manque de confiance qui se creuse dangereusement entre la police et le peuple ». C'était sa façon d'évoquer toutes ces affaires qui salissent davantage l'image de la police. Il veut aussi des ponts « entre les autorités de l’Etat et le peuple mauricien, la société civile dans son ensemble et pas seulement avec leurs partisans ». C'est le drame de ce pays. Les organismes de l'État sont complètement phagocytés par les chatwas du pouvoir et n'agissent que dans l'intérêt des colleurs d'affiches et des proches du régime. Heureusement (pour lui du moins) que Pravind Jugnauth est sourd, aveugle et muet sur certains sujets.
Tout cela, mine de rien. Il a ainsi déclaré qu'il faut des ponts au-dessus du gouffre entre l'opposition et le gouvernement mais aussi, et cela doit être souligné, « au-dessus des lenteurs et des complications administratives qui bloquent l’accès des petits et des pauvres à certains services de l’Etat auxquels pourtant ils ont droit ». C'est ô combien vrai !
Message de Noël : Le cardinal Piat insiste sur l'importance des ponts
Le cardinal Piat souhaite des ponts « au-dessus de l’abîme du manque de confiance qui se creuse dangereusement entre la police et le peuple ». C'était sa façon d'évoquer toutes ces affaires qui salissent davantage l'image de la police. Il veut aussi des ponts « entre les autorités de l’Etat et le peuple mauricien, la société civile dans son ensemble et pas seulement avec leurs partisans ». C'est le drame de ce pays. Les organismes de l'État sont complètement phagocytés par les chatwas du pouvoir et n'agissent que dans l'intérêt des colleurs d'affiches et des proches du régime. Heureusement (pour lui du moins) que Pravind Jugnauth est sourd, aveugle et muet sur certains sujets.