Le capitaine et son second sri-lankais Hitihanillage Subhoda Janendra Tilakaratna, du « MW Wakashio », ont été reconnus coupables le mardi 21 décembre, pour « mise en danger de la sécurité de la navigation ». Ce lundi 27 décembre, la magistrate Ida Dookhy-Rambarun, a rendu son verdict, les deux hommes écopent de 20 mois de prison chacun.
Ce vraquier japonais échoué le 25 juillet 2020 au sud-est de l’île Maurice, a relâché plus de 1 000 tonnes de fioul dans les eaux mauriciennes. Rappelons que le « Wakashio » faisait route de Singapour vers le Brésil, avec à son bord 3 800 tonnes de fioul et 200 tonnes de diesel. « Une fête d’anniversaire avait eu lieu à bord et j’avais consommé de l’alcool avec modération », avait déclaré durant son procès le capitaine, ajoutant avoir donné des instructions pour s’approcher des eaux mauriciennes afin de capter le réseau téléphonique, pour permettre aux membres d’équipage de contacter leur famille.
Le sud-est de la côte mauricienne compte deux sites classés : Blue Bay, connu pour ses coraux, et la pointe d’Esny, riche de mangroves, des écosystèmes cruciaux face au réchauffement climatique. Dans les mois qui ont suivi, des milliers de personnes ont manifesté sur l’île, critiquant notamment la gestion de la marée noire par le gouvernement.
Ce vraquier japonais échoué le 25 juillet 2020 au sud-est de l’île Maurice, a relâché plus de 1 000 tonnes de fioul dans les eaux mauriciennes. Rappelons que le « Wakashio » faisait route de Singapour vers le Brésil, avec à son bord 3 800 tonnes de fioul et 200 tonnes de diesel. « Une fête d’anniversaire avait eu lieu à bord et j’avais consommé de l’alcool avec modération », avait déclaré durant son procès le capitaine, ajoutant avoir donné des instructions pour s’approcher des eaux mauriciennes afin de capter le réseau téléphonique, pour permettre aux membres d’équipage de contacter leur famille.
Le sud-est de la côte mauricienne compte deux sites classés : Blue Bay, connu pour ses coraux, et la pointe d’Esny, riche de mangroves, des écosystèmes cruciaux face au réchauffement climatique. Dans les mois qui ont suivi, des milliers de personnes ont manifesté sur l’île, critiquant notamment la gestion de la marée noire par le gouvernement.