Menu

Société

Liquidation ou sauvetage de Air Mauritius ?


Rédigé par E. Moris le Samedi 11 Juillet 2020



Sattar Hajee Abdoula et Arvindsingh Gokhool, les deux administrateurs chez Air Mauritius après avoir manier la hache avec une dextérité à faire pâlir d’envie le bourreau le plus efficace du Moyen Âge, ont mis en vente une partie de la flotte.

50 pilotes ont été licenciés depuis la mise sous administration volontaire. Ils ont obtenu une lettre où il est stipulé que le contrat les liant à Air Mauritius est annulé. La lettre précise qu’ils peuvent avoir recours au Redundancy Board, mais que la société n’est pas en mesure d’honorer leurs indemnités de départ. Ils toucheront ainsi un mois de salaire et rejoindront la longue liste des créanciers. 

Disparition d'Air Mauritius dans le ciel mauricien ?

Le 7 juillet, c'est en catimini que la compagnie mauricienne a publié une annonce informant de la vente de quelques-uns des appareils de sa flotte. Des A340, A319 et A330 qui ont entre 11 et 22 ans d'existence. La date limite des offres d'achat est fixée au 11 août.

 Officiellement, cette transaction permettrait à la compagnie de réduire ses factures de maintenance et de carburant. Cependant, est-ce vraiment le moment de vendre ? Bien que les administrateurs, qui sont en charge du sauvetage de l'entreprise, tentent d'éviter le crash. 

Depuis le mois d'avril, la crise sanitaire liée à la pandémie mondiale est venue s'ajouter aux difficultés. Les frontières mauriciennes sont toujours fermées jusqu'à nouvel ordre sauf pour les vols de rapatriement.
 
Avec un effectif réduits de 50% pour réduire les frais, est-ce une liquidation ou le sauvetage de la compagnie ? Ces avions sont en service depuis 11 ans et 22 ans, font partie des actifs de la compagnie. Mais il n'est pas certain qu'ils apportent des millions de roupies pour renflouer les caisses du Paille en queue.

 

Samedi 11 Juillet 2020

Nouveau commentaire :

Règles communautaires

Nous rappelons qu’aucun commentaire profane, raciste, sexiste, homophobe, obscène, relatif à l’intolérance religieuse, à la haine ou comportant des propos incendiaires ne sera toléré. Le droit à la liberté d’expression est important, mais il doit être exercé dans les limites légales de la discussion. Tout commentaire qui ne respecte pas ces critères sera supprimé sans préavis.


LES PLUS LUS EN 24H