Le calendrier culturel mauricien a été marqué, en 2017, par une rétrospective de trois mois sur l’artiste-peintre-décorateur Serge Constantin.
On y a redécouvert, au Plaza de Rose-Hill où il a officié pendant plus de 50 ans, ainsi qu’à l’Institut français de Maurice et à l’ICAO de Port-Louis plus d’une centaine de peintures, aquarelles, esquisses, dessins ou estampes sélectionnés par le critique d’art et commissaire d’exposition Philippe Piguet et par l’historien-biographe Bernard Lehembre, en consultation avec les enfants de l’artiste, David et Rachel Constantin, porteurs de cet hommage réussi.
Serge Constantin est surtout connu comme le décorateur du Plaza, doté d’un théâtre à l’italienne où se sont jouées une multitude de pièces des années durant.
Lors de la rétrospective de 2017, le public a (re)découvert le talent de cet artiste qui a croqué les paysages de Maurice, de Venise ou d’Angleterre.
Cet hommage à Serge Constantin, a pour mission de valoriser le patrimoine artistique et valoriser la mémoire visuelle de nos îles.
Dans cet esprit, la chargée de mission de la COI, Véronique Espitalier-Noël, David Gagneur, chef de mission de l’IHOI au Conseil départemental de La Réunion, et Annabelle Albany, chef de projet à l’international à l’IHOI, ont rencontré David Constantin, fils de l’artiste, lui-même vidéaste et peintre.
Cette rencontre a permis de prendre la mesure de la richesse et de la diversité du fonds artistique légué par Serge Constantin.
Soucieux de préserver ce patrimoine culturel et de le rendre accessible et visible aux yeux du monde, David Constantin a accepté la proposition conjointe de la COI et de l’IHOI de numériser des œuvres du « locataire du Plaza ».
Dans ce cadre, l’opportunité de bâtir d’autres activités culturelles à Maurice et à La Réunion ont été évoquées.
Rappelons que l’IHOI, créée par le Conseil départemental de La Réunion, est une banque de 20 000 images de l’Indianocéanie en consultation libre, rassemblées sur une plateforme numérique unique, qui a pour objectif de rassembler et valoriser la mémoire iconographique de nos îles, « là où l’écrit est muet et le souvenir perdu ».
