C'est dans une certaine indifférence, que les Mauriciens dans sa majorité, ont célébré les 93ᵉ anniversaire de feu Sir Aneerood Jugnauth (SAJ). C'est un fait.
Ce n'est pas faute des mises en scène. En effet, le 29 mars dernier, un certain malaise, un message a été lu dans toutes les écoles du primaire et du secondaire, où le père du Premier ministre actuel a été présenté comme le «father of the Republic of Mauritius». Par la suite, le ministre des Arts devenu ministre des cultes, n'a rien trouvé de mieux que d'organiser toute une cérémonie au jardin de Pamplemousse, ancrant le culte de la personnalité dans les moeurs. Le tout bien évidemment filmé par la chaine de propagande nationale.
A la veille des célébrations des 40 ans du MSM, il est à craindre malheureusement que la contribution du patriarche ne soit qu'une anecdote de l'histoire. Les nombreux scandales liés au retour de la dynastie Jugnauth, père et fils, depuis 2014, ont fait couler beaucoup d'encre. Et chacun le sait, les écrits restent...
L’ancien Premier ministre, Sir Aneerood Jugnauth avec sa toge d’avocat à la tribune de la Cour internationale de justice (CIJ), à La Haye, le 3 septembre 2018, avait montré toute sa combativité et marqué les esprits dans le cadre des débats sur l’avis consultatif demandé par l’Assemblée générale des Nations unies sur les implications légales de l’excision des Chagos du territoire mauricien, en 1965.
Mais l'île Maurice encore sous le coup des effets de la pandémie et des restrictions sanitaires, son décès le 3 juin 2021, a été vécu loin de la ferveur populaire. Le grand homme de l'époque a pris la porte de sortie en catimini. Et il est à craindre que ce ne soit pas le fiston qui réussira à redorer le parti au vu des «evil precedent» dans lesquels il est impliqué. La liste est bien trop longue. Mais en l'espace de deux mois, voir deux ministres impliqués dans des scandales de pot-de-vin, il faut avouer que cela beaucoup.
Les "die hard" du parti, malgré toute une bonne dose de chatwarisme, n'arrivent plus à maintenir la cadence. Les soutiens d'ailleurs se font d'ailleurs moins remarqués. Avec Sir Aneerood Jugnauth, il n'y avait pas de "kata kata". Ce dernier savait trancher dans le vif quand un de ses ministres était soupçonné de maldonne ou tout simplement d'incompétence, le rejeton, lui prône la culture de l'impunité.
Il n'y a que la majorité gouvernementale qui arrive encore à se serrer les fesses. Les transfuges se retrouvent au premier rang, plus facile à moyenner à coups de médailles et de titres honorifiques pour flatter leur égo. Les 37% qui ont élu ce gouvernement sont désorientés, une triste réalité pour le parti Soleil.
Ce n'est pas faute des mises en scène. En effet, le 29 mars dernier, un certain malaise, un message a été lu dans toutes les écoles du primaire et du secondaire, où le père du Premier ministre actuel a été présenté comme le «father of the Republic of Mauritius». Par la suite, le ministre des Arts devenu ministre des cultes, n'a rien trouvé de mieux que d'organiser toute une cérémonie au jardin de Pamplemousse, ancrant le culte de la personnalité dans les moeurs. Le tout bien évidemment filmé par la chaine de propagande nationale.
A la veille des célébrations des 40 ans du MSM, il est à craindre malheureusement que la contribution du patriarche ne soit qu'une anecdote de l'histoire. Les nombreux scandales liés au retour de la dynastie Jugnauth, père et fils, depuis 2014, ont fait couler beaucoup d'encre. Et chacun le sait, les écrits restent...
L’ancien Premier ministre, Sir Aneerood Jugnauth avec sa toge d’avocat à la tribune de la Cour internationale de justice (CIJ), à La Haye, le 3 septembre 2018, avait montré toute sa combativité et marqué les esprits dans le cadre des débats sur l’avis consultatif demandé par l’Assemblée générale des Nations unies sur les implications légales de l’excision des Chagos du territoire mauricien, en 1965.
Mais l'île Maurice encore sous le coup des effets de la pandémie et des restrictions sanitaires, son décès le 3 juin 2021, a été vécu loin de la ferveur populaire. Le grand homme de l'époque a pris la porte de sortie en catimini. Et il est à craindre que ce ne soit pas le fiston qui réussira à redorer le parti au vu des «evil precedent» dans lesquels il est impliqué. La liste est bien trop longue. Mais en l'espace de deux mois, voir deux ministres impliqués dans des scandales de pot-de-vin, il faut avouer que cela beaucoup.
Les "die hard" du parti, malgré toute une bonne dose de chatwarisme, n'arrivent plus à maintenir la cadence. Les soutiens d'ailleurs se font d'ailleurs moins remarqués. Avec Sir Aneerood Jugnauth, il n'y avait pas de "kata kata". Ce dernier savait trancher dans le vif quand un de ses ministres était soupçonné de maldonne ou tout simplement d'incompétence, le rejeton, lui prône la culture de l'impunité.
Il n'y a que la majorité gouvernementale qui arrive encore à se serrer les fesses. Les transfuges se retrouvent au premier rang, plus facile à moyenner à coups de médailles et de titres honorifiques pour flatter leur égo. Les 37% qui ont élu ce gouvernement sont désorientés, une triste réalité pour le parti Soleil.