Menu

Social

Les employés de PAD CO officiellement licenciés


Rédigé par E. Moris le Mardi 25 Août 2020



La compagnie de construction Pad Co Ltd et sa filiale Padgreen étaient passés le 7 juillet sous administration volontaire de la firme BDO. De BDO, elle est par la suite passée sous la responsabilité de PricewaterhouseCoopers (PWC).

Centrale de Saint-Louis : Qui au sein de l'administration mauricienne a eu la patte graissée par la firme BWSC?

La compagnie des Hao Thyn Voon qui opère dans le secteur de la construction depuis plus de 30 ans, et compte à ce jour quelque 911 employés, à savoir 411 Mauriciens et 500 travailleurs étrangers, ne pourra non plus honorer ses engagements financiers, notamment ses créances.

Le lundi 24 août, les 911 employés de la firme de construction ont reçu leur lettre de licenciement à la suite d'une convocation au siège social de l’entreprise. Les travailleurs recevront leur salaire pour les trois derniers mois et leur boni de fin d’année en prorata.

Comme un malheur ne vient jamais seul, le Central CID enquête sur des fausses garanties bancaires que la compagnie Pad&Co aurait fournies en 2018. Ces garanties bancaires totaliserait une somme de Rs 210 millions et auraient été fournies dans le cadre de projets de la National Development Unit. Cinq au total sont concernés. C’est la HSBC qui est à l’origine de ces enquêtes. 

Rappelons que la société Pad&Co est un acteur majeur dans le secteur de la construction à Maurice.

Son entreprise est impliqué sur 17 sites à travers le pays. Du radar de Trou-aux-Cerfs à la rénovation des sites de compétition des Jeux des îles de l’océan Indien 2019. L'entreprise a décroché un certain nombre de contrats du gouvernement et des organismes parapublics. 

Rappelons que les Hao Thyn Voon ont été rattrapés dans le scandale de la centrale de Saint-Louis, projet où PAD CO était le principal sous-contracteur.

Mardi 25 Août 2020

Nouveau commentaire :

Règles communautaires

Nous rappelons qu’aucun commentaire profane, raciste, sexiste, homophobe, obscène, relatif à l’intolérance religieuse, à la haine ou comportant des propos incendiaires ne sera toléré. Le droit à la liberté d’expression est important, mais il doit être exercé dans les limites légales de la discussion. Tout commentaire qui ne respecte pas ces critères sera supprimé sans préavis.


LES PLUS LUS EN 24H