"La pauvreté représente la plus grande menace dans le monde, la situation est extrêmement grave", selon l'aveu du Premier ministre qui appelle à l'occasion à la responsabilité de toute la population à faire des efforts. Pour le chef du gouvernement, c'est par le travail assidu qu'on peut sortir de la pauvreté absolue. Mais pourtant, pourquoi autant d'écart entre le discours et les actes?
Malgré les appels répétés de Pravind Jugnauth à l'unité de la nation, le discours passe mal. Le leader du MSM semble oublier qu'en période de crise, fermer le parlement pour offrir des vacances parlementaires, est considéré comme une insulte par les Mauriciens. Jeter près de Rs 450 000 millions dans un contrat avec un club de football en pleine pandémie, rajoute de la colère, tout comme faire du business avec la crise sanitaire au profit des petits copaines/es. Dans les faubourgs de la capitale ou des grandes villes, des dizaines de famille sont confrontées à une misère extrême et vivent dans une grande précarité. Des conditions de vie loin du train de vie des élus de la République.
Les plus démunis de la société, mis au banc de la société sont souvent stigmatisés à des fins politiques.
Il n'est un secret pour personne que la crise économique frappe de plein fouet toute l'économie de l'île et toutes les classes sociales. Pourtant Steven Obeegadoo, ministre du Logement et des Terres, celui qui avait ordonné l'ordre d'évacuation des squatteurs en plein hiver, fait comprendre à qui veut l'entendre, que la grande majorité des personnes qui ont installé des structures illégales sur les terres de l'Etat ne sont pas de vrais «squatteurs légitimes» mais en ont «profité » pour s'installer pendant la période de confinement. C’est sûrement vrai dans certains cas. Mais il oublie de signaler qu'on ne s'installe pas avec femmes et enfants sous des feuilles en tôle, sauf si les circonstances nous y obligent.
Quand on se flatte avec autant d'arrogance d'avoir "à coeur l'intérêt du pays", il est difficilement acceptable de voir des enfants errer dans la rue, des adolescents jouant aux dealers, s'injectant des doses de brown sugar et de l’héroïne, ou les drogues chimiques.
Autre réalité, le registre social s'allonge. Le drame c’est qu’il ne risque pas de raccourcir. Pas dans l’immédiat, en tout cas. Et même pas dans le moyen terme. 2 511 familles de plus sont venues s’ajouter sur le fameux registre social depuis juillet 2021, selon le dernier recensement. C’est le constat qui s’impose à la lecture des derniers chiffres disponibles.
Au total actuellement, il y a 4 572 familles sur ce registre, ce qui fait 17 284 bénéficiaires. Rappelons que pour figurer sur le registre social, les membres d’une famille ne doivent pas avoir un revenu dépassant les Rs 10 500. Cependant, la pauvreté prend de l’ampleur, selon les travailleurs sociaux. Ces derniers soutiennent que des familles, même dérivant un revenu combiné de plus Rs 10 500, sont dans une grande pauvreté.
Malgré les appels répétés de Pravind Jugnauth à l'unité de la nation, le discours passe mal. Le leader du MSM semble oublier qu'en période de crise, fermer le parlement pour offrir des vacances parlementaires, est considéré comme une insulte par les Mauriciens. Jeter près de Rs 450 000 millions dans un contrat avec un club de football en pleine pandémie, rajoute de la colère, tout comme faire du business avec la crise sanitaire au profit des petits copaines/es. Dans les faubourgs de la capitale ou des grandes villes, des dizaines de famille sont confrontées à une misère extrême et vivent dans une grande précarité. Des conditions de vie loin du train de vie des élus de la République.
Les plus démunis de la société, mis au banc de la société sont souvent stigmatisés à des fins politiques.
Il n'est un secret pour personne que la crise économique frappe de plein fouet toute l'économie de l'île et toutes les classes sociales. Pourtant Steven Obeegadoo, ministre du Logement et des Terres, celui qui avait ordonné l'ordre d'évacuation des squatteurs en plein hiver, fait comprendre à qui veut l'entendre, que la grande majorité des personnes qui ont installé des structures illégales sur les terres de l'Etat ne sont pas de vrais «squatteurs légitimes» mais en ont «profité » pour s'installer pendant la période de confinement. C’est sûrement vrai dans certains cas. Mais il oublie de signaler qu'on ne s'installe pas avec femmes et enfants sous des feuilles en tôle, sauf si les circonstances nous y obligent.
Quand on se flatte avec autant d'arrogance d'avoir "à coeur l'intérêt du pays", il est difficilement acceptable de voir des enfants errer dans la rue, des adolescents jouant aux dealers, s'injectant des doses de brown sugar et de l’héroïne, ou les drogues chimiques.
Autre réalité, le registre social s'allonge. Le drame c’est qu’il ne risque pas de raccourcir. Pas dans l’immédiat, en tout cas. Et même pas dans le moyen terme. 2 511 familles de plus sont venues s’ajouter sur le fameux registre social depuis juillet 2021, selon le dernier recensement. C’est le constat qui s’impose à la lecture des derniers chiffres disponibles.
Au total actuellement, il y a 4 572 familles sur ce registre, ce qui fait 17 284 bénéficiaires. Rappelons que pour figurer sur le registre social, les membres d’une famille ne doivent pas avoir un revenu dépassant les Rs 10 500. Cependant, la pauvreté prend de l’ampleur, selon les travailleurs sociaux. Ces derniers soutiennent que des familles, même dérivant un revenu combiné de plus Rs 10 500, sont dans une grande pauvreté.
