Le Part time Attorney general Maneesh Gobin et son réquisitoire ce jeudi 18 mars pour la campagne de vaccination n'était ni plus ni moins que très choquant.
Dans un climat suffisamment anxiogène, où l'île Maurice est en confinement après l'apparition d'un premier cas autochtone, le ministre un pied dans l'Agriculture, un pied dans la Justice est sorti de son rôle, en faisant la promotion du vaccin alors que le débat fait toujours rage au niveau international.
En effet, le vaccin d’AstraZeneca peine à convaincre. Une efficacité trop faible face au variant sud-africain et surtout des données manquantes pour les plus de 65 ans ne rassurent pas. De plus, le vaccin est suspendu dans plusieurs pays à cause de cas de thrombose sans lien avéré.
La question fondamentale c’est la responsabilité contractuelle de l’État mauricien avec le fournisseur de vaccins soit l'Inde. Pourquoi donc est-ce-que le gouvernement veut faire endosser cette responsabilité aux citoyens ? Ce qu'évite de parler le Part time Attorney general préférant régler ses comptes avec les avocats, profession dont il est lui-même issue !
Dans le but de faire vacciner 60 % de la population, soit environ 750 000 personnes, pour atteindre l’immunité collective, avec près de 75 000 Mauriciens qui se sont déjà fait vacciner à ce jour, Maneesh Gobin, lors de la conférence de presse du National Communication Committee sur la Covid-19, n'a pas hésité à parler de « shaytan », c'est à dire « démon » ou « satan» à ceux qui émettent un doute concernant ce vaccin. Allant jusqu'à évoquer des gens qui meurent comme des "mouches" pour convaincre tous ceux qui ne se sont pas encore fait vacciner. Une propagande choquante et condamnable à plus d'un titre, en jouant sur les peurs. N'oublions pas qu'aucun Etat ne peut obliger la vaccination à ses citoyens.
« Ena dimounn pena rol, pe anvi gagne likes lor Facebook. pa kone ki pou fer, koz nerport ! Pa tomb dan listeri ! (…) Bizin met dan la balans. Eski risk pli for ou benefis? Le bénéfice de la vaccination l'emporte et nou dan enn situation d'urgence. Sa bann dimounn ki pe komante-la, meme dimounn la fime! zot pou poursuivre fabriquant cigarette zot? »
Rappelons que la France a suivi l'Allemagne et une dizaine d'autres pays en suspendant le vaccin britannique, alors que l'OMS et l'EMA exhortent à poursuivre la vaccination, tout en confirmant une nouvelle fois que “les avantages du vaccin l’emportent toujours sur les risques”.
Pourquoi, dans de telles conditions, réagir aussi promptement à un possible risque d’effet secondaire touchant quelque 0,0006% des vaccinés?
Le principe de précaution est en effet poussé à l’extrême pour les vaccins. Logique en un sens: c’est un traitement préventif, que l’on administre à une personne saine. Pour un vaccin, c’est plus compliqué. C’est pour cela qu’ils sont tant surveillés, tant étudiés même après avoir été administrés à une population entière. Car on parle ici d’une pandémie et non d’une maladie qui circule depuis des années et que l’on tente d’éradiquer.
Dans un climat suffisamment anxiogène, où l'île Maurice est en confinement après l'apparition d'un premier cas autochtone, le ministre un pied dans l'Agriculture, un pied dans la Justice est sorti de son rôle, en faisant la promotion du vaccin alors que le débat fait toujours rage au niveau international.
En effet, le vaccin d’AstraZeneca peine à convaincre. Une efficacité trop faible face au variant sud-africain et surtout des données manquantes pour les plus de 65 ans ne rassurent pas. De plus, le vaccin est suspendu dans plusieurs pays à cause de cas de thrombose sans lien avéré.
La question fondamentale c’est la responsabilité contractuelle de l’État mauricien avec le fournisseur de vaccins soit l'Inde. Pourquoi donc est-ce-que le gouvernement veut faire endosser cette responsabilité aux citoyens ? Ce qu'évite de parler le Part time Attorney general préférant régler ses comptes avec les avocats, profession dont il est lui-même issue !
Dans le but de faire vacciner 60 % de la population, soit environ 750 000 personnes, pour atteindre l’immunité collective, avec près de 75 000 Mauriciens qui se sont déjà fait vacciner à ce jour, Maneesh Gobin, lors de la conférence de presse du National Communication Committee sur la Covid-19, n'a pas hésité à parler de « shaytan », c'est à dire « démon » ou « satan» à ceux qui émettent un doute concernant ce vaccin. Allant jusqu'à évoquer des gens qui meurent comme des "mouches" pour convaincre tous ceux qui ne se sont pas encore fait vacciner. Une propagande choquante et condamnable à plus d'un titre, en jouant sur les peurs. N'oublions pas qu'aucun Etat ne peut obliger la vaccination à ses citoyens.
« Ena dimounn pena rol, pe anvi gagne likes lor Facebook. pa kone ki pou fer, koz nerport ! Pa tomb dan listeri ! (…) Bizin met dan la balans. Eski risk pli for ou benefis? Le bénéfice de la vaccination l'emporte et nou dan enn situation d'urgence. Sa bann dimounn ki pe komante-la, meme dimounn la fime! zot pou poursuivre fabriquant cigarette zot? »
Rappelons que la France a suivi l'Allemagne et une dizaine d'autres pays en suspendant le vaccin britannique, alors que l'OMS et l'EMA exhortent à poursuivre la vaccination, tout en confirmant une nouvelle fois que “les avantages du vaccin l’emportent toujours sur les risques”.
Pourquoi, dans de telles conditions, réagir aussi promptement à un possible risque d’effet secondaire touchant quelque 0,0006% des vaccinés?
Le principe de précaution est en effet poussé à l’extrême pour les vaccins. Logique en un sens: c’est un traitement préventif, que l’on administre à une personne saine. Pour un vaccin, c’est plus compliqué. C’est pour cela qu’ils sont tant surveillés, tant étudiés même après avoir été administrés à une population entière. Car on parle ici d’une pandémie et non d’une maladie qui circule depuis des années et que l’on tente d’éradiquer.
