L’ancien journaliste de la MBC et ancien attaché de presse de Kailesh Jagutpal, Kavish Pultoo est de la bonne école. Il a sauté sur un trampoline pour atterrir à la direction du Government Information Service, en remplaçant Rudy Veeramundar, qui s’est redécouvert une passion pour les Sherry de service.
Kavish Pultoo n'a pas laissé un souvenir impérissable comme attaché de presse, mais rappelons qu'il siège automatiquement sur un conseil d’administration (MBC) qu’il regardait comme un simple employé, il y a peu. S'il est encore difficile de comprendre les raisons de la conférence de presse du Part time Attorney general Maneesh Gobin, hier, on comprends que c’est davantage la publication d’une photo de Rikesh Sumbhoo, arrêté dans le cadre de l’affaire Franklin mardi, qui est à l’origine de cette conférence de presse.
Néanmoins, même si Maneesh Gobin n’a pas dit grand-chose, il a excellé dans un talent sans égale à se rendre ridicule. Le GIS Mauritius, la page officielle du Government Information Service (GIS), n'a rien trouvé de mieux que de désactiver les commentaires sur Facebook suivant la conférence de presse de l'Attorney General Maneesh Gobin sur le dossier Franklin. Une censure qui n'augure rien de bon en terme de crédibilité. Mais qu'importe la méthode, c'est comme rajouter de l'huile sur le feu.
Vu les petites et les grandes manoeuvre du gouvernement à museler les voix dissidentes, qui oserait juger ceux qui ont fait le choix de se protéger et de braver un gouvernement répressif ? Qui, si ce n'est cette presse servile, qui sert la soupe à l’oligarchie et trompe l’opinion. Elle est parfaitement représentative et nécessairement complice de la dictature qui s’instaure progressivement dans notre pays, et dont l’un des symptômes les plus flagrants consiste à museler des courants d’opinion qui ne vont pas dans le sens de la doxa dominante.
Le fait est que notre liberté d’expression, pilier de toute démocratie, est plus que jamais menacée. Au lieu de la défendre et de faire leur métier, certains journalistes s’en accommodent, avec une lâcheté déconcertante. Ils feraient mieux de se demander à qui cela profite, et de se projeter dans l’avenir afin d’appréhender la gravité de ce qu’il se passe à Maurice, à commencer par la censure des voix dissidentes sur les réseaux sociaux.
Maneesh Gobin, un ministre de la Justice "ignominieux, dégueulasse, injurieux"
Kavish Pultoo n'a pas laissé un souvenir impérissable comme attaché de presse, mais rappelons qu'il siège automatiquement sur un conseil d’administration (MBC) qu’il regardait comme un simple employé, il y a peu. S'il est encore difficile de comprendre les raisons de la conférence de presse du Part time Attorney general Maneesh Gobin, hier, on comprends que c’est davantage la publication d’une photo de Rikesh Sumbhoo, arrêté dans le cadre de l’affaire Franklin mardi, qui est à l’origine de cette conférence de presse.
Néanmoins, même si Maneesh Gobin n’a pas dit grand-chose, il a excellé dans un talent sans égale à se rendre ridicule. Le GIS Mauritius, la page officielle du Government Information Service (GIS), n'a rien trouvé de mieux que de désactiver les commentaires sur Facebook suivant la conférence de presse de l'Attorney General Maneesh Gobin sur le dossier Franklin. Une censure qui n'augure rien de bon en terme de crédibilité. Mais qu'importe la méthode, c'est comme rajouter de l'huile sur le feu.
Vu les petites et les grandes manoeuvre du gouvernement à museler les voix dissidentes, qui oserait juger ceux qui ont fait le choix de se protéger et de braver un gouvernement répressif ? Qui, si ce n'est cette presse servile, qui sert la soupe à l’oligarchie et trompe l’opinion. Elle est parfaitement représentative et nécessairement complice de la dictature qui s’instaure progressivement dans notre pays, et dont l’un des symptômes les plus flagrants consiste à museler des courants d’opinion qui ne vont pas dans le sens de la doxa dominante.
Le fait est que notre liberté d’expression, pilier de toute démocratie, est plus que jamais menacée. Au lieu de la défendre et de faire leur métier, certains journalistes s’en accommodent, avec une lâcheté déconcertante. Ils feraient mieux de se demander à qui cela profite, et de se projeter dans l’avenir afin d’appréhender la gravité de ce qu’il se passe à Maurice, à commencer par la censure des voix dissidentes sur les réseaux sociaux.
Maneesh Gobin, un ministre de la Justice "ignominieux, dégueulasse, injurieux"
