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Politique

Le Centrale St Louis Gate en passe de devenir le Collendavelloo Gate


Rédigé par E. Moris le Jeudi 11 Juin 2020



En un tour de  main, la perspective a changé. Lors de la Private Notice Question du leader de l’opposition, le Premier ministre a fait quelques révélations. 

D’abord, il a indiqué que ni lui ni son bureau n’ont été mis au courant des allégations de corruption évoquées par la Banque africaine de développement dans le cadre du projet de à la Centrale St Louis. 

Il a, ensuite, précisé que le ministère des Finances a été mis au parfum et a demandé plus de précisions auprès de la Banque africaine de développement. Mais l’organisme a dit que ses enquêtes sont confidentielles et ne peuvent être communiquées qu’à des organismes officiels d’enquête. 

Le Premier ministre a aussi indiqué que l’affaire est entre les mains de la Commission anticorruption et que le directeur par intérim du CEB a signifié son intention de « step aside », soit qu’il se tiendra à l’écart le temps que durera l’enquête.

Shamshir Mukoond est donc le fusible commode du gouvernement. 

Néanmoins, les plus grosses révélations proviennent du leader de l’opposition. À plusieurs reprises, Arvin Boolell a déclaré qu’il sait qui a empoché l’argent et qu’il sait même qui a joué les intermédiaires. Et, à plusieurs reprises, il a carrément accusé Ivan Collendavelloo. En maintes occasions, il a aussi demandé à Pravind Jugnauth de demander à son adjoint de démissionner. 

Mais ce n’est pas tout ! Arvin Boolell a aussi réclamé la démission de Seety Naidoo, chairman du Central Electricity Board, et de Christelle Sohun, actuelle présidente de l’Independent Review Panel, ancienne ambassadrice de Maurice en Australie et proche d’Ivan Collendavelloo. Pourquoi demander la démission de Christelle Sohun ? L’avenir nous le dira. 

Mais il faut souligner qu’Ivan Collendavelloo est resté de marbre durant toute la séance. Même lorsque Arvin Boolell a insisté que le terme « administration mauricienne », utilisé par la Banque africaine de développement, signifie la direction du CEB, le board de l’organisme, le ministère des Énergies et le ministre en question. 

Et Arvin Boolell, à un moment, d’enfoncer le clou : « Comment est-ce que le Premier ministre peut accepter que le Deputy Prime Minister reste assis à côté de lui ? »

Mais Pravind Jugnauth a répliqué qu’il  n’y a pas lieu de démissionner pour l’instant. Il n’a d’ailleurs rien dit à propos de la demande de l’opposition pour une commission d’enquête.

Jeudi 11 Juin 2020


1.Posté par Rattan Chand le 12/06/2020 06:58

POU KI COMISSIONS MARSÉ !
Why is it that when a new regime takes over, the first thing they do is to cancel many earlier contracts and deals ?
Who benefits from the renogiation of the contracts and deals ?
It happened at Mts Telecom, Air Mauritius, CWA, CEB , the Education sector, the Prisons, Ministry of IT, the BOM...just to name a few
And who loses ? You recall BAI and Betamax and the Dufry-Frydu affair where renegotiations failed !!!
A rare Chihuahua with the appetite of a wolf.!
Ban 37% pé gagne honté !

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