Tout y est ! Dans son message de Noël, du moins la première partie, celle où il ne parle pas encore de Dieu, le cardinal Maurice Piat fait un constat clinique, incontestable et irréfutable de la situation dans le pays.
« Nous célébrons la fête de Noël cette année dans des circonstances très difficiles…Comment vivre un joyeux Noël au moment où la Covid-19 continue à faire des ravages, quand nos familles pleurent la perte de leurs enfants, de leurs parents et grands-parents, quand des frontliners tombent sur le front ? » C’est la question qu’il pose. Et elle est parlante. Il explique qu’il y a un climat de peur et d’appréhension, ce qui bouleverse tout notre quotidien.
Et l’autre constat qu’il fait est tout aussi accablant : « l’école se fait à la maison et les enfants s’adaptent difficilement aux cours par internet ; nos jeunes se sentent isolés et, à l’âge où se nouent les amitiés, il est difficile pour eux de se contenter de relations à travers des écrans ; les parents s’essoufflent entre le télétravail et les tâches quotidiennes ; les réunions de famille sont réduites au minimum et les grands-parents souffrent de ne plus serrer leurs petits enfants dans leurs bras. Il est difficile de trouver des temps et des lieux de détente. Nous sommes tous épuisés. »
Et le coup de grâce : « De plus, le coût de la vie monte en flèche pendant que la roupie dégringole. Notre économie, déjà fragilisée, doit composer avec un avenir incertain ». Il a tout dit l’Évêque de Port-Louis. Difficile de trouver meilleur constat !
« Nous célébrons la fête de Noël cette année dans des circonstances très difficiles…Comment vivre un joyeux Noël au moment où la Covid-19 continue à faire des ravages, quand nos familles pleurent la perte de leurs enfants, de leurs parents et grands-parents, quand des frontliners tombent sur le front ? » C’est la question qu’il pose. Et elle est parlante. Il explique qu’il y a un climat de peur et d’appréhension, ce qui bouleverse tout notre quotidien.
Et l’autre constat qu’il fait est tout aussi accablant : « l’école se fait à la maison et les enfants s’adaptent difficilement aux cours par internet ; nos jeunes se sentent isolés et, à l’âge où se nouent les amitiés, il est difficile pour eux de se contenter de relations à travers des écrans ; les parents s’essoufflent entre le télétravail et les tâches quotidiennes ; les réunions de famille sont réduites au minimum et les grands-parents souffrent de ne plus serrer leurs petits enfants dans leurs bras. Il est difficile de trouver des temps et des lieux de détente. Nous sommes tous épuisés. »
Et le coup de grâce : « De plus, le coût de la vie monte en flèche pendant que la roupie dégringole. Notre économie, déjà fragilisée, doit composer avec un avenir incertain ». Il a tout dit l’Évêque de Port-Louis. Difficile de trouver meilleur constat !