Menu

Société

La police fait sa com : visite organisée pour les médias à bord du Barracuda


Rédigé par E. Moris le Samedi 15 Janvier 2022



Allons-y gaiement ! La police veut montrer qu’un autre épisode Wakashio n’arrivera pas. Ainsi, l’appréhension d’un bateau apatride dans la zone maritime exclusive de Maurice est montrée comme une opération musclée, à la Miami Beach.

La police fait sa com. Et on la comprend. Surtout que le rapport de la Court of Investigation sur le Wakashio ne risque pas d’être tendre envers la National Coast Guard. Ce vendredi, la police a préparé une visite organisée pour les médias à bord du Barracuda. Tout cela pour monter que le commissaire de police par intérim bande les muscles et ne prend pas la gestion de la sécurité de Maurice, surtout dans notre zone maritime, à la légère.

Le communiqué précise qu’une approche à plusieurs volets a été instituée et implique tous les partenaires en matière de sécurité en mer. Le document évoque les récentes saisies de drogue Un incident est longuement détaillé. Vers 15 heures le 10 janvier, le CGS Barracuda a détecté un bateau à l'intérieur de la zone économique exclusive, à environ 160 miles nautiques. Le navire n’arborait aucun drapeau national mais s’est éloigné de Maurice en voyant arriver le Barracuda. Il ne répondait pas aux appels du bateau des gardes-côtes.

Ainsi, le Barracuda a réussi à l’arraisonner pour une inspection. Les membres d’équipage était au nombre de 9, dont un mineur. Il n’y avait aucun document officiel à bord du navire et les membres d’équipage n’ont cessé de changer de version concernant leur présence dans nos eaux et même sur leur origine. À un moment, ils ont dit qu’il était à la recherche d’un navire égaré. Une certaine quantité d’équipements de pêche se trouvait à bord, mais sans prise. Les garde-côtes pensent que c’est un navire utilisé pour la contrebande. Il a été escorté au port et une enquête initiée.

Samedi 15 Janvier 2022

Nouveau commentaire :

Règles communautaires

Nous rappelons qu’aucun commentaire profane, raciste, sexiste, homophobe, obscène, relatif à l’intolérance religieuse, à la haine ou comportant des propos incendiaires ne sera toléré. Le droit à la liberté d’expression est important, mais il doit être exercé dans les limites légales de la discussion. Tout commentaire qui ne respecte pas ces critères sera supprimé sans préavis.


LES PLUS LUS EN 24H