Depuis le 28 mars dernier, les ressortissants étrangers qui ont pour conjoints des Mauriciens devront désormais faire une demande de permis de travail ( Work and Occupation permit) pour pouvoir travailler à Maurice.
Une mesure sans annonce préalable ni décision du Conseil des ministres que le gouvernement et le ministère de l’Emploi ont modifié de la Non Citizens (Employment Restriction) Act qui date 1970. La nouvelle régulation, approuvée le 8 mars exige désormais que les employeurs demandent un permis pour les époux étrangers de nationaux mauriciens pour qu’ils puissent travailler à Maurice
Ceux qui ont déjà un emploi ont bénéficié d'une période moratoire de trois mois suivant l'entrée en vigueur de ces règlements. Par la suite, ils devront faire une demande pour un permis de travail sous le Non-Citizen (Employment Restriction) Exemption (Amendment) Regulations 2019.
Ceux qui emploient des ressortissants étrangers mariés à des Mauriciens et qui veulent les garder à leurs services, devront dans une période de trois mois en faire la requête auprès des autorités. Ils sont à la merci du Ministry of Labour.
Ils sont désormais considérés comme des étrangers et non plus "des citoyens mauriciens en devenir".
Depuis le 28 mars, les "spouse of mauritian citizen" ne sont plus assurés de pouvoir travailler à Maurice. Les conjoints de mauriciens bénéficiaient d'un résidence permit de 10 ans, de la liberté de travail puis ils pouvaient appliquer pour obtenir la nationalité mauricienne (au bout de 5 ans environ).
Maintenant ils doivent en urgence constituer leur dossier pour garder le droit de travailler à Maurice.
De nombreuses questions se posent :
Comment vont faire les familles qui n'auront pas de permis? Qui va rembourser leur loan si l'un des deux époux n'a plus le droit de travailler? Certains mauriciens seront-ils chassés de Maurice parce que leur conjoint sera privé de permis de travail?
Comme nous ne sommes pas à un paradoxe près, le gouvernement ne mise pas que sur les passeports pour attirer les étrangers. Le Premier ministre a annoncé qu'une somme de 7,6 millions sera investie dans un hall au rez-de-chaussée de bâtiment Emmanuel Anquetil Building pour la célébration des mariages à l'étranger. Le constructeur n'a pas encore été trouvé.
Une mesure sans annonce préalable ni décision du Conseil des ministres que le gouvernement et le ministère de l’Emploi ont modifié de la Non Citizens (Employment Restriction) Act qui date 1970. La nouvelle régulation, approuvée le 8 mars exige désormais que les employeurs demandent un permis pour les époux étrangers de nationaux mauriciens pour qu’ils puissent travailler à Maurice
Ceux qui ont déjà un emploi ont bénéficié d'une période moratoire de trois mois suivant l'entrée en vigueur de ces règlements. Par la suite, ils devront faire une demande pour un permis de travail sous le Non-Citizen (Employment Restriction) Exemption (Amendment) Regulations 2019.
Ceux qui emploient des ressortissants étrangers mariés à des Mauriciens et qui veulent les garder à leurs services, devront dans une période de trois mois en faire la requête auprès des autorités. Ils sont à la merci du Ministry of Labour.
Ils sont désormais considérés comme des étrangers et non plus "des citoyens mauriciens en devenir".
Depuis le 28 mars, les "spouse of mauritian citizen" ne sont plus assurés de pouvoir travailler à Maurice. Les conjoints de mauriciens bénéficiaient d'un résidence permit de 10 ans, de la liberté de travail puis ils pouvaient appliquer pour obtenir la nationalité mauricienne (au bout de 5 ans environ).
Maintenant ils doivent en urgence constituer leur dossier pour garder le droit de travailler à Maurice.
De nombreuses questions se posent :
Comment vont faire les familles qui n'auront pas de permis? Qui va rembourser leur loan si l'un des deux époux n'a plus le droit de travailler? Certains mauriciens seront-ils chassés de Maurice parce que leur conjoint sera privé de permis de travail?
Comme nous ne sommes pas à un paradoxe près, le gouvernement ne mise pas que sur les passeports pour attirer les étrangers. Le Premier ministre a annoncé qu'une somme de 7,6 millions sera investie dans un hall au rez-de-chaussée de bâtiment Emmanuel Anquetil Building pour la célébration des mariages à l'étranger. Le constructeur n'a pas encore été trouvé.
