Alors qu'une vague de suicides, meurtres et disparitions se multiplient, la confiance pour la police est en baisse.
Les Mauriciens font toujours majoritairement confiance à leur police, mais la défiance ne cesse de grimper
Ces dernières semaines, le laxisme des opérations de maintien de l'ordre dans les affaires de l'Etat jugés sensibles, ont souvent été décriées dans l'opinion. Dans un contexte déjà troublé il y a peu par les controverses autour de la démission de l'ancien commissaire de la police rattrapé dans une affaire de trafic de drogue daté de 2016, il avait néanmoins été propulsé à la tête de la prison, bien qu'à la retraite. Ce nouveau scandale fait tache dans les institutions et fragilise encore plus le choix des nominations du pouvoir en place.
Le désamour ne semble pas seulement né des polémiques récentes mais des abus de pouvoir des hommes en bleu. «La police apparaît ainsi de plus en plus comme un organe de répression au service d'un gouvernement impopulaire».
Une grogne généralisée
Plus surprenant, la grogne se fait partout entendre, même dans les milieux plutôt ancrés pro gouvernement et traditionnellement acquis aux forces de l'ordre. «Ils ne sont pas convaincus que le pouvoir ait choisi la bonne approche ni que les agents aient opté pour les bonnes pratiques». La gestion de l'affaire Kistnen, cet agent du MSM, dont la mort déguisée en suicide, fait perdre à la police «la bataille de l'image et de l'opinion»
C'est ainsi que le communiqué émis par le bureau du Commissaire de Police hier en début de soirée, d'une récompense offerte de Rs 400 000 à celui qui fournira des informations à la police sur le meurtre de Soopramanien Kistnen a fait beaucoup réagir.
Si l’objectif est de permettre aux enquêteurs d’identifier et d’arrêter le ou les suspect(s) dans l’affaire Kistnen, cet appel au public démontre également l'inefficacité de la police et surtout un désaveu du ministre de l'Intérieur. Rappelons que le Premier ministre lors de son allocution pour les voeux 2021 avait dénoncé ceux qui remettent en cause l’intégrité de la police «pour des raisons politiques» et fait la promesse que pour «assurer la sécurité de la population. Aucun criminel, voleur, fraudeur ne pourra y échapper, peu importe qui il est et s’il a des connexions».
Les Mauriciens font toujours majoritairement confiance à leur police, mais la défiance ne cesse de grimper
Ces dernières semaines, le laxisme des opérations de maintien de l'ordre dans les affaires de l'Etat jugés sensibles, ont souvent été décriées dans l'opinion. Dans un contexte déjà troublé il y a peu par les controverses autour de la démission de l'ancien commissaire de la police rattrapé dans une affaire de trafic de drogue daté de 2016, il avait néanmoins été propulsé à la tête de la prison, bien qu'à la retraite. Ce nouveau scandale fait tache dans les institutions et fragilise encore plus le choix des nominations du pouvoir en place.
Le désamour ne semble pas seulement né des polémiques récentes mais des abus de pouvoir des hommes en bleu. «La police apparaît ainsi de plus en plus comme un organe de répression au service d'un gouvernement impopulaire».
Une grogne généralisée
Plus surprenant, la grogne se fait partout entendre, même dans les milieux plutôt ancrés pro gouvernement et traditionnellement acquis aux forces de l'ordre. «Ils ne sont pas convaincus que le pouvoir ait choisi la bonne approche ni que les agents aient opté pour les bonnes pratiques». La gestion de l'affaire Kistnen, cet agent du MSM, dont la mort déguisée en suicide, fait perdre à la police «la bataille de l'image et de l'opinion»
C'est ainsi que le communiqué émis par le bureau du Commissaire de Police hier en début de soirée, d'une récompense offerte de Rs 400 000 à celui qui fournira des informations à la police sur le meurtre de Soopramanien Kistnen a fait beaucoup réagir.
Si l’objectif est de permettre aux enquêteurs d’identifier et d’arrêter le ou les suspect(s) dans l’affaire Kistnen, cet appel au public démontre également l'inefficacité de la police et surtout un désaveu du ministre de l'Intérieur. Rappelons que le Premier ministre lors de son allocution pour les voeux 2021 avait dénoncé ceux qui remettent en cause l’intégrité de la police «pour des raisons politiques» et fait la promesse que pour «assurer la sécurité de la population. Aucun criminel, voleur, fraudeur ne pourra y échapper, peu importe qui il est et s’il a des connexions».
