Il a suffi d’un rapport de la Law Reform Commission et le débat est lancé ! L’organisme estime que les délits sexuels sont en hausse dans le pays. Pour preuve, les condamnations pour ce type d’offenses ont pris l’ascenseur… depuis une dizaine d’années.
Dans un rapport, daté de décembre 2022, la Law Reform Commission estime que la castration chimique pourrait être l’une des options à la disposition des autorités. Elle empêche, selon le rapport, l’histoire de se répéter, en empêchant le délinquant de récidiver. En fait, la Law Reform Commission a raison de s’inquiéter. Elle souligne qu’en 2010, sur les 3 551 personnes en détention pour des cas d’abus sexuels, 3 035 étaient des récidivistes. C’est près de 85%. En 2020, sur 100 adultes condamnés pour abus sexuels, 72 étaient des récidivistes.
Mais mieux ! Selon les chiffres officiels, 27 individus condamnés pour viol, rapports sexuels avec mineurs ou sodomie ont récidivé entre 2011 et 2022. Et 21 sur les 27 ont obtenu au moins deux condamnations pour avoir commis de tels délits sur des enfants. Pour prévenir la récidive, la Law Reform Commission estime que la castration chimique pourrait être « la réponse la plus adéquate ». D’autant qu’elle est, selon l’organisme, davantage un traitement qu’une punition. Le rapport indique aussi que dans les pays scandinaves, où la castration chimique a été introduite, le taux de récidivisme sexuel a baissé drastiquement. Notons que la castration chimique est un traitement médical qui permet de réduire la production de testostérone et ainsi les pulsions sexuelles. Le patient peut se faire injecter les médicaments utilisés ou alors le prendre par comprimés.
Dans un rapport, daté de décembre 2022, la Law Reform Commission estime que la castration chimique pourrait être l’une des options à la disposition des autorités. Elle empêche, selon le rapport, l’histoire de se répéter, en empêchant le délinquant de récidiver. En fait, la Law Reform Commission a raison de s’inquiéter. Elle souligne qu’en 2010, sur les 3 551 personnes en détention pour des cas d’abus sexuels, 3 035 étaient des récidivistes. C’est près de 85%. En 2020, sur 100 adultes condamnés pour abus sexuels, 72 étaient des récidivistes.
Mais mieux ! Selon les chiffres officiels, 27 individus condamnés pour viol, rapports sexuels avec mineurs ou sodomie ont récidivé entre 2011 et 2022. Et 21 sur les 27 ont obtenu au moins deux condamnations pour avoir commis de tels délits sur des enfants. Pour prévenir la récidive, la Law Reform Commission estime que la castration chimique pourrait être « la réponse la plus adéquate ». D’autant qu’elle est, selon l’organisme, davantage un traitement qu’une punition. Le rapport indique aussi que dans les pays scandinaves, où la castration chimique a été introduite, le taux de récidivisme sexuel a baissé drastiquement. Notons que la castration chimique est un traitement médical qui permet de réduire la production de testostérone et ainsi les pulsions sexuelles. Le patient peut se faire injecter les médicaments utilisés ou alors le prendre par comprimés.
