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Diary de Solange

La boue pé mok la mare !


Rédigé par E. Moris le Mardi 4 Septembre 2018

Une plateforme en ligne financée par le parti au pouvoir flingue une autre plateforme en ligne financée par l'ex régime au pouvoir, par le biais de généreux "mécènes".



Samedi dernier lors d'une conférence de presse, le ministre du Travail, Soodesh Callychurn semble avoir soulevé un lièvre.

Selon lui, la nomination de l'épouse de l'ex Deputy Speaker Sanjeev Teeluckdharry est basée sur ces compétences, sous entendant donc, que la précédente nomination ne l'était pas.

La plateforme média gérée par une ex de la Human Rights Commission, se retrouve à justifier une "vendetta politique" dont elle se dit victime.

L’auteur de la petite bafouille et rédacteur en chef, avance que face à l'adversité celle qui a été "ciblée", "visée", "exécutée", la " villageoise d’origine modeste" ayant des obligations de famille, a lancée son journal en ligne.

Si ces ressources sont limitées, elle a des "amis", des "mécènes", qui l’épaulent, selon lui.

Il n'hésite pas à justifier la nomination de sa nouvelle "protégée" à la Human Rights Commission comme une nomination sur le mérite. Navin Ramgoolam aurait décidé de nommer la directrice de la plateforme après "quatre longues années après sa victoire électorale de 2010".

Il omet d'informer en toute transparence à ses lecteurs, que cette dernière fut l'ex belle-fille de Seeruttun, ex-boss de la Beach Authority.

Subhas Seeruttun, ex-directeur général de la Beach Authority (BA), a été condamné à 180 heures de travaux d’intérêt général en cour intermédiaire. Il avait été reconnu coupable de public official using his position for gratification. 
L’ex-directeur de la BA avait plaidé non coupable et avait avancé avoir accordé le transfert du permis d’opération d’un marchand «sur une base humanitaire». Il a démissionné de la BA en 2014 après y avoir travaillé pendant neuf ans.

Avec la mémoire d'un poisson rouge, il oublie également d'informer comme le ferait tout bon journaliste, que cette dame a été licenciée après des propos contestée où elle avait donné une position, alors qu'elle n'avait pas visitée une cellule policière....

Si à juste titre, le gouvernement s'interroge sur ce «journal qui roule pour le Parti Travailliste», il se trouve que le rédacteur en chef est un autre travailliste.

Ancien prof de français au collège Bhujoharry, il a été battu en 2000 au n°2, élu en 2005 au n°2, mais battu et best loser en 2010.

Il a aussi donné de la voix sur les ondes d'une radio privée, comme présentateur avant de rejoindre cette nouvelle plateforme en ligne, financée par de généreux "mécènes".

Si la joute entre ces deux plateformes en ligne ont beaucoup fait sourire les uns et les autres, c'est surtout la conclusion de l'auteur qui prête a rire.

" Il n’est guère gracieux pour des hommes de tenter de dévaloriser une femme qui ne les a pourtant jamais agressés ou même égratignés.  Ce n’est pas parce qu’elle témoigne du respect et de la gratitude envers son bienfaiteur qu’elle est une flagorneuse et un agent rouge."

Il est vrai que c'est très respectueux de dévoiler la vie privée et les infidélités de nos élus à coups d'indiscrétion. Un peu dans la lignée du journal feu Advance. 





 

Mardi 4 Septembre 2018

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