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Société

L'île Maurice s'est fait payer le radar météo "le plus performant d’Afrique" par le Japon


Rédigé par E. Moris le Dimanche 13 Mars 2022



Il a coûté 537 millions de roupies. L'île Maurice dispose depuis avril 2019 du radar météo "le plus performant d’Afrique", comme l'ont souligné les autorités locales lors de la réception du radar.

Financé en grande partie par le gouvernement japonais, en contrepartie d'un accord de pêche dans l'océan Indien, le bijou de technologie a été inauguré en présence du Premier ministre, Pravind Jugnauth et de l’ambassadeur du Japon, Yoshiharu Kato. L’état mauricien a injecté pour sa part 100 millions de roupies dans la réalisation du projet.

Un radar doppler d'une couverture de 450 km que le Japon (Centre Régional Spécialisé pour les cyclones du Pacifique Nord Ouest) utilise sur toute sa zone allant des îles principales japonaises au îles du sud d'Okinawa. (voir article). A hauteur de Rs 437 millions, le radar météo Doppler S-Band est financé par le gouvernement japonais via l'agence japonaise de coopération internationale (JICA).

Le Japon avait décidé de financer le radar météo en juin 2013, avec une installation sur le site de l'ancien radar de Trou-aux-Cerfs, en panne depuis 2002. La nécessité d’un nouveau système de radar est une recommandation de la World Meteorological Organisation qui déjà depuis 2008, avait recommandé l’installation d’un radar de haute précision à Maurice, à la suite des pluies torrentielles de mars 2008 qui avaient fait quatre morts. Il a fallu attendre 2011 pour que l’expertise française soit sollicitée pour la construction d’un radar. 

Rappelons que les inondations meurtrières du samedi 30 mars 2013 qui ont fait 11 victimes à Port-Louis, avaient notamment mis en évidence la nécessité d'un radar météo pour prévenir le risque de pluies diluviennes localisées à l'île Maurice. Un radar météo sophistiqué, pouvant calculer le volume d'eau contenu dans une masse nuageuse, avait fait cruellement défaut dans la prévision des services météorologiques de la station de Vacoas, pour la journée du samedi 30 mars 2013 à l'île Maurice.  

Aucun bulletin spécial de "vigilance fortes pluies" n'avait été émis le jour du drame, les météorologues mauriciens se basant actuellement sur des images satellitaires européennes pour prévoir le temps à venir sur l’île. 

Un premier accord a été signé entre le secrétaire au cabinet, Suresh Seebaluck et l’ambassadeur du Japon, Ryuhei Hosoya, en juin 2013. Cérémonie qui s’était déroulée en présence du Premier ministre d’alors, Navin Ramgoolam.  Un projet a été financé à travers la Japan International Cooperation Agency (JICA), en l’occurrence la compagnie japonaise Shimizu Corporation et son partenaire local, PADCo. Ltd, Alain Hao Thyn Voon, depuis septembre 2016. 

Notons que la JICA accorde son aide à Maurice, depuis 1980, dans le secteur de la pêche, la gestion des glissements de terrain notamment à Port-Louis, le traitement des eaux usées, la protection côtière, entre autres.


Dimanche 13 Mars 2022


1.Posté par Caro le 14/03/2022 10:19
Pour autoriser le Japon à venir pêcher la baleine dans les eaux mauriciennes et FRANÇAISES…
Quelle honte ce mec!

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