En ce 1er février, Maurice célèbre le 185e anniversaire de l’abolition de l’esclavage. Comme le veut la tradition, la cérémonie officielle et le programme culturel se tiendront au Morne.
L’invité d’honneur, cette année, est le ministre de la Culture du Sénégal, Abdoulaye Diop. Le thème choisi pour marquer cet événement est « Le Marronnage » qui est à l’origine de l’abolition de l’esclavage et qui symbolise la résistance de nos ancêtres.
Au programme de ce samedi : une cérémonie de dépôt de gerbes au Monument de la route de l’esclave.
Le Premier ministre, Pravind Jugnauth procèdera au dévoilement de la plaque commémorative d’une réplique du village de Trou-Chenille, où vivaient les esclaves marrons au pied de la montagne du Morne.
Les chaînes de l’esclavage ont été brisées, une décision prise en 1835 par le pouvoir colonial britannique qui découle du Slavery Abolition Act de 1833. Elle marquera un tournant dans l’histoire et le futur de l’Ile Maurice.
Bien qu’aboli depuis 1835 l’esclavage, ses séquelles demeurent présents dans la mémoire collective locale. En témoignent plusieurs ségas.
Située à l’extrême sud-ouest de l’île Maurice, la montagne du Morne Brabant est étroitement liée à l’esclavage. L’histoire raconte que les esclaves marrons s’étaient réfugiés au sommet de la montagne afin d’échapper aux traitements inhumains infligés par leurs maîtres. Ils vivaient ainsi dans les sommets – une vie dure et dangereuse, mais qui néanmoins avait un léger goût de liberté.
Selon la légende, au moment de l’abolition de l’esclavage, des soldats vinrent annoncer la nouvelle aux fuyards. Ces derniers, pensant que les soldats étaient venus pour les emprisonner et les ramener à leurs maîtres, se seraient jetés du haut de la montagne, préférant la mort à l’esclavage…
De par sa richesse culturelle, historique et archéologique, la montagne du Morne fut décrétée patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco en 2008.
L’invité d’honneur, cette année, est le ministre de la Culture du Sénégal, Abdoulaye Diop. Le thème choisi pour marquer cet événement est « Le Marronnage » qui est à l’origine de l’abolition de l’esclavage et qui symbolise la résistance de nos ancêtres.
Au programme de ce samedi : une cérémonie de dépôt de gerbes au Monument de la route de l’esclave.
Le Premier ministre, Pravind Jugnauth procèdera au dévoilement de la plaque commémorative d’une réplique du village de Trou-Chenille, où vivaient les esclaves marrons au pied de la montagne du Morne.
Les chaînes de l’esclavage ont été brisées, une décision prise en 1835 par le pouvoir colonial britannique qui découle du Slavery Abolition Act de 1833. Elle marquera un tournant dans l’histoire et le futur de l’Ile Maurice.
Bien qu’aboli depuis 1835 l’esclavage, ses séquelles demeurent présents dans la mémoire collective locale. En témoignent plusieurs ségas.
Située à l’extrême sud-ouest de l’île Maurice, la montagne du Morne Brabant est étroitement liée à l’esclavage. L’histoire raconte que les esclaves marrons s’étaient réfugiés au sommet de la montagne afin d’échapper aux traitements inhumains infligés par leurs maîtres. Ils vivaient ainsi dans les sommets – une vie dure et dangereuse, mais qui néanmoins avait un léger goût de liberté.
Selon la légende, au moment de l’abolition de l’esclavage, des soldats vinrent annoncer la nouvelle aux fuyards. Ces derniers, pensant que les soldats étaient venus pour les emprisonner et les ramener à leurs maîtres, se seraient jetés du haut de la montagne, préférant la mort à l’esclavage…
De par sa richesse culturelle, historique et archéologique, la montagne du Morne fut décrétée patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco en 2008.
