Le Premier ministre, Pravind Jugnauth et ses sbires ont misé sur le renfermement depuis la pandémie de la Covid. Frontières fermées depuis mars de l'année dernière, l'île vit sous cloche avec une économie qui peine à faire face aux sanctions internationales, notamment le fait d'être sur la liste noire de l'Union Européenne.
Comment faire abstraction de la recrudescence de la violence et du chômage qui font rage ? La multiplication des manifestations citoyennes sont les témoins du malaise sociale.
Par ailleurs l'interdiction d'entrée des avions et des navires sur le territoire mauricien ne cesse de se prolonger à coup de décrets. Entre-temps, pour la plupart des Mauriciens en l’absence d’aide du gouvernement, c’est la débrouille pour trouver chaque jour de quoi manger. Les boutiques artisanales fermées et beaucoup de ces commerçants qui vivaient exclusivement du tourisme craignent que l’île ne se remette jamais de cette crise.
Ni Covid-Safe, ni Covid-Free
De l'argent là encore jeté par les fenêtres avec des campagnes de communication visant à encourager les touristes à profiter d'une île vierge de toute contamination locale. Le risque zéro n'existe pas et les amateurs propulsés dans ce secteur phare, un des principales piliers de l'économie mauricienne, démontre encore une fois que ce n'est pas un métier d'improvisation.
Apparition d'un cluster un an après, malgré les conditions drastiques d'une quatorzaine obligatoire
L’ouverture des frontières représentait selon les autorités, d’indéniables facteurs de risques. D'où une quarantaine (contestée) rappelons-le, payée de la poche des touristes, avec obligation de rester entre les quatre murs d'une chambre d'hôtel.
Apprendre « à vivre avec » n’est donc plus une option, c’est une nécessité
Maurice compte à ce jour, dix cas actifs de la Covid-19. Au total, 641 cas et 10 décès ont été comptabilisés à Maurice depuis le début de la pandémie.
Mini confinement
Fermer les frontières n’était pas une solution, c’était un pansement court-termiste. Il protège momentanément mais ne peut aucunement perdurer dans le temps. Les conséquences sur nos libertés et sur notre économie auront des répercussions bien plus graves que l’impact sanitaire que nos gouvernants ont érigé en objectif absolu. Il suffit de voir la psychose et le climat qui règne sur le pays depuis l'apparition du cluster...il ne faut pas être psychiatre pour comprendre que les Mauriciens ne se sentent pas rassurés par les mesures prises par le gouvernement.
Sommes-nous plus malins que l'Afrique du Sud qui a suspendu ce vaccin sur son territoire?
Une campagne de vaccination qui s'accélère certes, il était temps, mais qui fait déjà face à certaines suspicions concernant l'efficacité du vaccin Astrazeneca face au variant Sud Africain. Le business pharmaceutique entourant le premier confinement n'aide pas à encourager la confiance, tout comme la communication désastreuse sur l'achat des respiratoires artificiels. Un des conseillers du comité santé travaillant "bénévolement", aurait eu les portes des administrations grandes ouvertes pour la construction de sa clinique privée alors qu'il a une plainte de l'Icac collé aux fesses.
Comment faire abstraction de la recrudescence de la violence et du chômage qui font rage ? La multiplication des manifestations citoyennes sont les témoins du malaise sociale.
Par ailleurs l'interdiction d'entrée des avions et des navires sur le territoire mauricien ne cesse de se prolonger à coup de décrets. Entre-temps, pour la plupart des Mauriciens en l’absence d’aide du gouvernement, c’est la débrouille pour trouver chaque jour de quoi manger. Les boutiques artisanales fermées et beaucoup de ces commerçants qui vivaient exclusivement du tourisme craignent que l’île ne se remette jamais de cette crise.
Ni Covid-Safe, ni Covid-Free
De l'argent là encore jeté par les fenêtres avec des campagnes de communication visant à encourager les touristes à profiter d'une île vierge de toute contamination locale. Le risque zéro n'existe pas et les amateurs propulsés dans ce secteur phare, un des principales piliers de l'économie mauricienne, démontre encore une fois que ce n'est pas un métier d'improvisation.
Apparition d'un cluster un an après, malgré les conditions drastiques d'une quatorzaine obligatoire
L’ouverture des frontières représentait selon les autorités, d’indéniables facteurs de risques. D'où une quarantaine (contestée) rappelons-le, payée de la poche des touristes, avec obligation de rester entre les quatre murs d'une chambre d'hôtel.
Apprendre « à vivre avec » n’est donc plus une option, c’est une nécessité
Maurice compte à ce jour, dix cas actifs de la Covid-19. Au total, 641 cas et 10 décès ont été comptabilisés à Maurice depuis le début de la pandémie.
Mini confinement
Fermer les frontières n’était pas une solution, c’était un pansement court-termiste. Il protège momentanément mais ne peut aucunement perdurer dans le temps. Les conséquences sur nos libertés et sur notre économie auront des répercussions bien plus graves que l’impact sanitaire que nos gouvernants ont érigé en objectif absolu. Il suffit de voir la psychose et le climat qui règne sur le pays depuis l'apparition du cluster...il ne faut pas être psychiatre pour comprendre que les Mauriciens ne se sentent pas rassurés par les mesures prises par le gouvernement.
Sommes-nous plus malins que l'Afrique du Sud qui a suspendu ce vaccin sur son territoire?
Une campagne de vaccination qui s'accélère certes, il était temps, mais qui fait déjà face à certaines suspicions concernant l'efficacité du vaccin Astrazeneca face au variant Sud Africain. Le business pharmaceutique entourant le premier confinement n'aide pas à encourager la confiance, tout comme la communication désastreuse sur l'achat des respiratoires artificiels. Un des conseillers du comité santé travaillant "bénévolement", aurait eu les portes des administrations grandes ouvertes pour la construction de sa clinique privée alors qu'il a une plainte de l'Icac collé aux fesses.