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Justice

L'affaire François Arnaud Leclezio : Un jugement très intéressant de la cour industrielle


Rédigé par E. Moris le Jeudi 3 Septembre 2020



Le fait d’avoir signé une lettre de démission ne signifie rien si l’on arrive à prouver que l’on a été contraint de le faire. C’est l’enseignement du jugement de la cour industrielle dans l’affaire François Arnaud Leclezio.

Ce dernier, qui était directeur général de deux compagnies, Island Management Ltd et Island Fertilisers Ltd, a obtenu gain de cause. Il a reçu des indemnités s’élevant à Rs 16 millions. Il avait indiqué, dans le procès qu’il intentait à son employeur, qu’il avait été forcé de signer sa lettre de démission le 22 décembre 2015.

Rappelons que les deux sociétés appartiennent à United Investments Limited, dont les responsables sont Didier Merven et Michel Guy Rivalland. Il soutient que les deux l’ont forcé à signer la lettre de démission en l’accusant de déloyauté envers la compagnie. Cela dans le cadre d’une restructuration.

Il devait être réaffecté dans une nouvelle entité mais perdrait son poste de directeur. Il avait indiqué qu’il était d’accord mais en échange d’une compensation. C’est là que les choses se sont gâtées. Le magistrate Kesnaytee Bissoonauth estime que François Arnaud Leclezio a convaincu la cour qu’il a été indirectement licencié.

Jeudi 3 Septembre 2020

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