Menu

Société

L’Icac sort l’artillerie lourde contre ceux qui la critiquent


Rédigé par E. Moris le Vendredi 2 Juin 2023



D’abord, l’ancien juge ! La Commission anticorruption a braqué ses canons sur Vinod Booell. Dans un communiqué émis hier, elle s’est interrogée sur les motivations de l’ancien juge suite aux critiques de ce dernier après le ruling de la magistrate Bholah.

Vinod Boolell n’avait pas pris de gants lorsqu’il avait commenté les remarques faites par la magistrate pour justifier sa décision de rayer l’accusation provisoire contre Brijendrasingh Naeck, Principal Pharmacist du ministère de la Santé, dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Molnupiravir. L’Icac soutient que « c’est triste que certaines personnes, surtout un ancien juge, se soient attaquées à sa crédibilité ».

Soulignons aussi que dans son communiqué, l’Icac souligne que Bibi Azna Bholah est encore Temporary District Magistrate. Le fait que la commission ait insisté sur le mot « Temporary » ne doit pas être innocente. L’Icac dit aussi s’interroger sur les motivations de Vinod Boolell, qu’elle ne nomme pas, mais précise que les commentaires qu’il a faits lui portent préjudice (à l’Icac) et sont préjudiciables à l’administration de la justice. Juste avant de s’attaquer à Vinod Boolell, l’Icac indique, dans son communiqué, qu’elle a déjà exprimé ses réserves sur le ruling et qu’elle attend d’avoir le dossier du tribunal car elle étudie les options légales pour contester la décision.

Mais ce n’est pas tout ! L’Icac évoque aussi l’existence d’une campagne de dénigrement dans les médias. Elle soutient que cela est alimentée par certains commentateurs informés dont certains, par coïncidence, font eux-mêmes l'objet d'enquêtes de l’Icac. Qui l’Icac vise-t-elle ? Selon certaines sources, ce serait un avocat d’affaires. Selon l’Icac, cette campagne vise à détourner l'attention de la population sur le processus d'enquête en mettant l'accent sur des informations incomplètes et erronées.

Vendredi 2 Juin 2023

Nouveau commentaire :

Règles communautaires

Nous rappelons qu’aucun commentaire profane, raciste, sexiste, homophobe, obscène, relatif à l’intolérance religieuse, à la haine ou comportant des propos incendiaires ne sera toléré. Le droit à la liberté d’expression est important, mais il doit être exercé dans les limites légales de la discussion. Tout commentaire qui ne respecte pas ces critères sera supprimé sans préavis.


LES PLUS LUS EN 24H