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Portrait satirique

L'Enfant Roi


Rédigé par E. Moris le Vendredi 13 Juillet 2018

Pourtant né sous une bonne étoile, Jugnauth junior avait tout pour réussir. Mais avec toutes ces histoires d'alignement de planètes. Y'a des ondes de bêtises gravitationnelles qui tourbillonnent.



Papi est devenue mentor et baby sitter à son âge. Il faut dire que le fiston ne cesse de jouer à l'andouille. 

Il a beau prendre un pinceau et jouer à Picasso dans "Vis ma Vie", faire l'idiot en tyrolienne, se déguiser en Bob le Bricoleur, nettoyer le pays avec des gants ou au karcher. Junior se retrouve avec un tas de crasse qui lui colle au doigts.  

On a plutôt l'impression de visionner "video gag" et le "best of "des chutes spectaculaires. Si les sondages pouvaient parler, ce serait à coup sûr la dégringolade la plus violente de l'histoire politique du pays.  

Il attire les emmerdes comme une pluie tropicale. Vingt-deux ans après son entrée en politique, il reste une personnalité avec un charisme aussi mou et collant qu'un kalamindas. Tout semble lui échappé depuis qu'il a été installé au poste de Premier ministre par un formidable tour de passe-passe à l'africaine. 

Entre ses propres déboires judiciaires ou la dame fétichiste que papi avait placé au Château de Réduit qui adore tant collectionner les médailles qu'elle pourrait figurer dans le Guiness book et son bellâtre Alvaro milliardaire et philanthrope. Jusqu'à que père et fils lui collent une commission d'enquête sur le dos. 

Sans parler des Guignols du gouvernement. Un ministre magicien qui transforme son prêt en or, un ministre mentor accessoirement son paternel de 90 piges qui a des visions et pense faire des miracles, un autre qui se croit la réincarnation d'un Prince d'Arabie, un ministre qui avait bille en tête de lacher des balles de couleurs par hélicoptère à l'occasion de Diwali, celle qui a raflé le marché de "cocom de mer" sous couvert de conflits d'intérêts ou la matante Maya et ses histoires de biscuits.

On se dit qu'ont tient un concept ou un casting pour la meilleure comédie de l'année.   

Face aux successions de gaffes, bourdes, crises sociales, scandales et autres joyeusetés. Notre gymnaste nationale continue les acrobaties. Et dans l'esprit de Coubertin, qu'on doit lui reconnaitre désormais : "l'important n'est pas de gagner mais de participer ".

A force de brader le pays à l'Inde, la Chine ou les Emirats on aura besoin bientôt d'un visa pour y résider et on finira par se sentir chez nous comme chez eux et chez eux...ben ça ne marche pas.

Vendredi 13 Juillet 2018

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